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25/01/2010

Un islamique turc devient président du Conseil de l'Europe

250PX-~1.JPGReuters via l'Express | 25/01/2010 | Extraits | Un Turc est devenu lundi pour la première fois président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, une institution créée à Strasbourg en 1949. Mevlut Çavusoglu, député et cofondateur du Parti Justice et Développement (AKP), le parti islamiste modéré au pouvoir à Ankara, a été élu par acclamation. Il était le seul candidat.

Cet homme de 42 ans, diplômé en relations internationales et en sciences économiques des universités d'Ankara, de New York et de Londres, a intégré en 2003 l'Assemblée du Conseil de l'Europe où il présidait la sous-commission des migrations. (...)

SOURCE (L'EXPRESS)

24/01/2010

Turquie, c'est NON !

europe_flag_large.jpgAFP via LeFigaro.fr | 24/01/2010 | Mise à jour : 12:26 | Les Européens sont partagés sur le principe d'une adhésion de la Turquie à l'Union européenne, mais une nette majorité se dégage pour le non si la question est posée dans un referendum, selon un sondage effectué dans cinq pays européens et présenté ce week-end à Istanbul. Interrogés sur une adhésion de la Turquie à l'UE, 47 % des sondés s'y montrent favorables, contre 47 % qui ne le sont pas (6% ne se prononcent pas), selon l'étude coordonnée par l'Université autonome de Madrid, l'Université de Grenade (Espagne), et Bogazici University (Istanbul).

En revanche, à la même question posée dans le cadre d'un référendum, 52 % répondent non, contre 41 % de oui et 7 % qui ne répondent pas. Cette contradiction apparente s'explique par le fait que "si vous forcez les gens à se déterminer dans un referendum, ils hésitent à changer les choses, ils penchent pour le statu quo, alors qu'ils ont plus d'audace lorsqu'on leur demande un simple avis, avec des nuances telles que 'êtes-vous favorable' ou 'plutôt favorable'", a expliqué Hakan Yilmaz, professeur à l'Université Bogazici, en présentant samedi soir cette étude à l'IFEA (Institut français d'études anatoliennes, Istanbul).

L'étude a été réalisée dans cinq pays de l'UE - Allemagne, Espagne, France, Pologne et Royaume Uni - un choix représentatif de l'ensemble des pays de l'UE, selon les estimations des responsables du sondage, a expliqué M. Yilmaz. Concernant le referendum, le non l'emporte dans trois pays, France (64,4%), Allemagne (62) et Royaume uni (46,3), et le oui en Pologne (54,1) et en Espagne (53,2).

SOURCE (AFP via leFigaro.fr)

On notera que l'Espagne et la Pologne seraient davantage partisans, mais que c'est dans les pays à la plus forte population musulmane que le non s'impose nettement. TF

23/01/2010

Netanyahu contre l'immigration africaine

janvier.jpg"Les infiltrations clandestines de migrants africains en Israël sont un phénomène dangereux à éradiquer", à déclaré le Premier ministre Netanyahou lors d’une réunion générale du patronat israélien. ”Ils provoquent des dommages culturels, et socio-économiques, et nous entraînent vers le Tiers-monde”, a-t-il ajouté.

SOURCE (GUYSEN NEWS) | Forum du PSUNE

Debray vs islam

Régis Debray se méfie de l'islam... qui importe un antisémitisme inacceptable...

SOURCE | Il faudrait distinguer le court terme et la longue durée. Pour l’actualité, l’affaire des minarets représente une petite réaction hystérique, xénophobe, politicienne, qui ne sent pas très bon. Le vieil antisémitisme du terroir est mort et le racisme est devenu islamophobique. Certes, un antisémitisme perdure, mais il est d’importation, de procuration ; c’est le ricochet du conflit israélo-arabe dans les cités. (...)


Maintenant, si l’on regarde la longue durée, il faut relever que nos religions sont devenues molles alors que l’islam est une religion dure. Nous vivons une phase d’insurrection identitaire dans une partie du monde arabo-musulman. Je l’analyse comme un choc en retour, c’est-à-dire que la globalisation technique et économique produit son contre-effet dans une balkanisation politique et culturelle du monde. A la globalisation matérielle correspond une fragmentation morale, culturelle et éthique. (...)

Aujourd’hui, les hommes ne pensent plus temps, progression, mais espace. Nous sommes des païens avec des instruments de mesures très légitimes sur le CO2, la montée des eaux, autant de choses que la religion de l’histoire avait exclues. (...)

Quand l’affiliation au père symbolique s’en va, ce sont les filiations naturelles et tribales qui reviennent. Nous y sommes. C’est le moment de redevenir chrétiens en esprit, je veux dire républicains et non païens. La fraternité a été intégrée à la devise de la République par les chrétiens sociaux lors de la révolution de 1848. Nous avons perdu le sens de cet héritage. L’humanisme républicain intégrait la grande construction théologique de l’Histoire et la Réforme… Retrouvons le sens de la durée. L’humanisme comme le christianisme se vivent au jour le jour mais ne sont pas du quotidien. Ils donnent de la profondeur au temps, vers l’arrière et vers l’avant.

Debray oublie qu'on devient républicain en cessant d'être chrétien. Comme le disait le marquis de Sade dans "Français, encore un effort pour devenir républicains"... (TF) | Forum du PSUNE

19037354marquis-de-sade-jpg.jpgSade:

"Donnez-nous donc, en ce cas, celle qui convient à des hommes libres. Rendez-nous les dieux du paganisme. Nous adorerons volontiers Jupiter, Hercule ou Pallas ; mais nous ne voulons plus du fabuleux auteur d'un univers qui se meut lui-même ; nous ne voulons plus d'un dieu sans étendue et qui pourtant remplit tout de son immensité, d'un dieu tout-puissant et qui n'exécute jamais ce qu'il désire, d'un être souverainement bon et qui ne fait que des mécontents, d'un être ami de l'ordre et dans le gouvernement duquel tout est en désordre. Non, nous ne voulons plus d'un dieu qui dérange la nature, qui est le père de la confusion, qui meut l'homme au moment où l'homme se livre à des horreurs ; un tel dieu nous fait frémir d'indignation, et nous le reléguons pour jamais dans l'oubli, d'où l'infâme Robespierre a voulu le sortir.

Français, à cet indigne fantôme, substituons les simulacres imposants qui rendaient Rome maîtresse de l'univers ; traitons toutes les idoles chrétiennes comme nous avons traité celles de nos rois. Nous avons replacé les emblèmes de la liberté sur les bases qui soutenaient autrefois des tyrans ; réédifions de même l'effigie des grands hommes sur les piédestaux de ces polissons adorés par le Christianisme[4]. Cessons de redouter, pour nos campagnes, l'effet de l'athéisme ; les paysans n'ont-ils pas senti la nécessité de l'anéantissement du culte catholique, si contradictoire aux vrais principes de la liberté ? N'ont-ils pas vu sans effroi, comme sans douleur, culbuter leurs autels et leurs presbytères ? Ah ! croyez qu'ils renonceront de même à leur ridicule dieu. Les statues de Mars, de Minerve et de la Liberté seront mises aux endroits les plus remarquables de leurs habitations ; une fête annuelle s'y célébrera tous les ans ; la couronne civique y sera décernée au citoyen qui aura le mieux mérité de la Patrie. A l'entrée d'un bois solitaire, Vénus, l'Hymen et l'Amour, érigés sous un temple agreste, recevront l'hommage des amants ; là, ce sera par la main des Grâces que la beauté couronnera la constance."

18/01/2010

Ukraine: résultats définitifs du premier tour

Résultats avec déchiffrement de 99.5% des bulletins (donc quasi définitifs):

http://pravda.com.ua/articles/4b537cbbca600/

Ianoukovitch 35.38%
Timochenko 25%
Tigipko 13.05%
Iatcheniouk 6.95%
Ioutchenko 5.46%
Simonenko 3.54%
Litvine 2.34%
Tiagnibok (ED) 1.43%
Gristenko 1.2%
(TF)

21:15 Publié dans Dépêches | Lien permanent | Commentaires (0) |

17/01/2010

Agora ou le christianisme dévoilé

rel-C5.png

hypatia.jpgDepuis le 6 janvier 2010 est sorti dans les salles obscures françaises un film bien insolite, « Agora », un film espagnol qualifié de péplum philosophique par le journal Le Monde. Le film évoque un épisode de la vie et la mort de la philosophe grecque d'Alexandrie, Hypatie, de 391 à 416 après J.C, et ce dans un contexte d'une opposition frontale entre paganisme et christianisme, à l'époque où ce dernier, reconnu depuis Constantin, devient majoritaire dans les parties orientales de l'empire. Une particularité de ce film est que pour la première fois de l'histoire contemporaine, le christianisme n'est pas présenté comme la victime de l'oppression des empereurs, comme dans les péplums classiques tel que Quo Vadis, mais les place dans le camp des persécuteurs qu'ils furent historiquement au bas-empire.

John Milius avait attaqué par des voies détournées la religion chrétienne dans son Conan, où il avait tenté de son propre aveu d' « avoir donné dans Conan un reflet authentique de la morale païenne ». La secte de Thulsa Doom, dans une version heroic-fantasy, rappelait par bien des aspects la religion chrétienne à ses origines. Dans Gladiator, Ridley Scott s'était efforcé dans la version sortie au cinéma d'ignorer le christianisme, coupant une scène où un enfant chrétien était dévoré par un lion, bien que dans la version longue sortie en DVD cette scène ait par la suite été réintégrée. 300 et Troie opposaient l'Europe à l'Asie, avec une vision manichéenne dans le premier et une vision plus subtile dans le second, avec la volonté de donner de la dimension davantage historique au mythe grec, présentant ce conflit comme une guerre entre Mycéniens et Troyens, ces derniers sous tutelle hittite.

  • 1. Le conflit religieux.

                Au début du film, dont j'avais déjà eu vent de sa dimension peu chrétienne, vues les pressions de l'Eglise pour en interdire la diffusion en Italie, le film n'y étant finalement pas distribué, on est étonné de voir les païens attaquer et massacrer des chrétiens. La surprise n'est que de courte durée puisque l'on comprend qu'ils n'ont fait que répondre d'abord au massacre d'un païen par des moines chrétiens fanatiques et ensuite à diverses attaques contre les dieux, la foule balançant des fruits et des légumes sur les statues, et notamment celle d'Athéna, déesse de la sagesse, ce qui est riche de signification, car on le verra par la suite, le christianisme y est présenté comme ennemi des sciences. En fait, les païens n'ont fait que répondre à des provocations. Très rapidement, la peur change de camp et les païens fuient vers le temple et la bibliothèque afin de s'y réfugier car ils découvrent leur poids réel dans la société alexandrine de l'époque, à savoir une minorité abandonnée par les autorités impériales.

                A l'arrivée, devant la lâcheté du préfet, laquelle cède face à la foule chrétienne, et bien que ce dernier fasse protéger la fuite des païens, les chrétiens envahissent le temple et la bibliothèque. Ils déboulonnent et détruisent les statues des dieux et notamment la statue de Sérapis au sein de son temple. Ils procèdent à des autodafés de parchemins et brûlent des œuvres majeures de l'antiquité aux cris de « Mort aux païens ». Les moines fanatiques, en tenue noire et l'épée à la main, saccagent l'ensemble du bâtiment, qu'ils incendient par la suite.

                Une fois les païens vaincus, les moines chrétiens s'en prennent aux Juifs, lapidés dans un théâtre communautaire. Ces derniers se défendent en piégeant les moines persécuteurs dans leur propre église et en les lapidant à leur tour. La conséquence est que les chrétiens organisent un véritable pogrom, massacrant femmes et enfants, alors que les juifs n'avaient tué que des hommes coupables par ailleurs de divers meurtres. Enfin, les juifs survivants sont expulsés de la ville. L'image est ainsi saisissante.

                Le conflit religieux continue puisque maintenant les moines de l'évêque Cyrille s'en prennent aux mauvais chrétiens, ceux qui se sont convertis par pragmatisme ou par lâcheté, comme le nouveau préfet Oreste, ancien élève d'Hypatie. Il exige que les femmes gardent silence et portent le voile. Le réalisateur cherche ainsi à mettre en parallèle le christianisme antique et l'islam de manière évidente. Cyrille ainsi prône, en citant la Bible, considéré comme un texte sacré, l'infériorisation des femmes et dénonce en tête Hypatie, qualifiée de « sorcière ». Bien évidemment, son sermon aura au final comme conséquence que cette dernière sera mise à mort par lapidation, ce qui clôt le film.

                Le christianisme est ainsi présenté sciemment, tout en respectant les faits historiques, comme une religion d'intolérance et de fanatisme, destructrice des arts et des sciences, misogyne, accomplissant dans les faits le contraire des dogmes officiels. En revanche, juifs et païens, s'ils ne sont pas exempts de comportements violents, font preuve d'une ouverture plus nette, même si l'esclavage par exemple est évoqué au détriment des seconds.

  • 2. Hypatie, entre Oreste et Davus.

                Hypatie, philosophe et mathématicienne, est présentée assez abusivement comme une athée, aucune piété à l'égard des dieux n'apparaissant dans le film. Mais bien que telle, elle est évidemment pétrie de culture antique et cherche à démontrer la validité de la théorie héliocentrique d'Aristarque. Le cinéaste exagère le talent d'astronome de la jeune femme, puisque au final il lui fait découvrir la théorie copernicienne un millénaire avant sa découverte. L'objectif est alors de démontrer que l'ère chrétienne a été une époque où la science a régressé, ce qui n'est pas faux.

                Elle enseigne à des élèves dont certains sont chrétiens et ne s'en cachent pas. Cela démontre que bien que païenne, l'école d'Alexandrie est tolérante à l'égard d'élèves qui ne le sont pas. Deux de ses élèves et un de ses esclaves, doué pour les sciences, sont ainsi les protagonistes principaux du film, autour d'Hypatie, jouée remarquablement par l'actrice Rachel Weisz.

                Oreste est un païen ambitieux, amoureux éconduit d'Hypatie mais qui lui reste toutefois fidèle. Dans la deuxième partie du film, 25 ans après la chute du Serapeum, il s'est fait chrétien et est devenu préfet d'Alexandrie. Toutefois, il conserve son amitié et sa protection à Hypatie, dont il sait qu'elle est de plus en plus menacée par la foule chrétienne.  Synesius, en revanche, est un chrétien qui est devenu évêque de Cyrène, en Libye. Plus tolérant que l'évêque Cyrille en apparence, il est en fait tout aussi chrétien et entend bien que le pouvoir romain cède à la volonté de sa religion. Enfin, Davus est un esclave lui aussi amoureux d'Hypatie et chrétien dès le début du film. Son fanatisme chrétien vient de son amour déçu, dont il prouvera avec éclat la réalité à la fin du film.

                Oreste défend le pouvoir impérial alors que Synésius défend les intérêts de l'église ; enfin Davus est au service des moines chrétiens persécuteurs. Il participe aux différentes actions violentes de ces derniers et son épée est rouge du sang de nombreux innocents. Alors qu'Oreste se rend compte qu'il ne lui est plus possible de défendre son amie, il cherche en compagnie de Synésius à la convaincre de se convertir à la nouvelle religion, mais Hypatie courageusement refuse et sort seule dans la rue, abandonnée à sa demande par la garde chargée de sa protection. Elle sera capturée par les moines ; mais alors qu'elle va être exécutée, Davus l'étouffe afin de lui donner une mort rapide et sans souffrance. Son corps mort, qu'il présente à « ses » acolytes comme évanoui, sera lapidé puis déchiqueté.

                A la fin du film, ayant rejeté son épée, Davus sort du temple. On l'imagine retirer les croix qu'il a au cou, mais il n'en est rien. On ne sait pas ce que deviendra Davus et on le devine écœuré par ses propres actes et ceux de sa religion. Il a compris.

  • 3. La laïcité romaine face au christianisme.

                Le débat sur la laïcité est également abordé de manière très objective par le réalisateur. Oreste incarne le pouvoir romain et, à ce titre, est confronté à la montée de l'intolérance religieuse et surtout à la puissance des religieux. Une scène remarquable le montre mis en cause par l'évêque, qui incite chacun à s'agenouiller devant la Bible. Lui, bien que devenu chrétien, refuse, reste debout puis quitte l'église, alors qu'au dehors il va être insulté par la foule et qu'un moine particulièrement excité, Ammonius, lui lance même une pierre au visage.

                Confronté à Synésius, Oreste lui demande d'être fidèle à Rome, à l'empire, mais Synésius fait d'abord allégeance à l'église. Et en outre, il demande à Oreste de prouver qu'il est, lui, un chrétien sincère. Le préfet se met à genoux devant l'évêque et implore Dieu. La religion a vaincu le politique. Ici apparaît la vision romaine de la laïcité, le « politique d'abord », qui est davantage la laïcité à la Mustapha Kemal que la « laïcité » française actuelle, qui cède à toutes les religions de peur de n'avoir à céder qu'à une seule. Et c'est bien cette vision qui est vaincue par les religieux. Si le dogme chrétien prône la séparation de l'Eglise et de l'Etat, dans les faits il n'en a rien été. C'est à l'empereur d'aller à Canossa s'agenouiller devant le pape.

                L'agresseur du préfet, Ammonius, dont on a pu suivre les faits, et surtout les exactions pendant tout le film, est exécuté par les autorités pour son acte. Ammonius est montré sous les traits d'un moine barbu, particulièrement laid et stupide, ce qui est une représentation caricaturale. Exécuté, l'évêque Cyrille décide d'en faire un martyr et un saint. Le trait du réalisateur est alors particulièrement appuyé puisque, d'une manière quasi nietzschéenne, il s'attaque au principe même de la canonisation.

Au final, c'est à une démolition en règle de la religion chrétienne à laquelle nous assistons pendant deux heures, ad maiorem gloriam deorum Olympi. Le récit poignant de la vie d'Hypatie nous prend à la gorge et sa mort nous révolte. La vue de magnifiques statues brisées par des moines, de la destruction des parchemins, tout cela nous ulcère. Le réalisateur a su donner à son film une crédibilité certaine qui dérange. On s'interroge sur les conditions réelles de la christianisation de l'empire romain. Le décret antipaïen de Théodose est d'ailleurs cité bien à propos dans le film. Et on se dit que malheureusement il est probable que la vision donnée dans ce film n'était pas éloignée de la réalité. Bien sûr, on reconnaît des thèmes médiévaux dans ce film, comme le terme de « sorcière » pour qualifier Hypatie, comme l'expulsion des Juifs, un thème médiéval classique, et il y a aussi une volonté du réalisateur de présenter les moines en tenue noire comme une version ancienne de certains hommes du XXème siècle eux aussi en uniforme noir.

Mais malgré tout, ce film a pour la première fois montré les persécutions dont les païens ont été victimes à la fin de l'antiquité, et les travaux de l'historien Ramsay Mc Mullen ou du français Pierre Chuvin n'ont pas été vains. Il a montré aussi toute l'opposition entre les valeurs païennes et les valeurs chrétiennes, entre Rome et l'Eglise. Le christianisme n'en sort pas grandi et si le Vatican dénonce dans ce film une propagande antichrétienne, c'est parce que celui-ci a fait mouche et a mis le doigt là où cela fait mal. Benoît XVI doit reconnaître que la christianisation de l'empire romain ne fut pas du tout pacifique mais s'est mise en oeuvre par le fer et par le feu.

Thomas FERRIER, le 17 janvier 2010

13:03 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0) |

Ahmadenijad vs Pahlavi

theshah.jpgRia Novosti | 14/01/2010 | Extraits | (...) Une lutte intérieure qui est en train de se transformer en guerre civile.

C'est probablement dans cette optique qu'il faut considérer le fait que le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, ait demandé un dédommagement aux pays de la coalition antihitlérienne qui avaient participé à l'occupation de l'Iran en 1941 connue comme l'opération « Countenance ». (...)

L'occupation fut lancée après le rejet du chah d'Iran, Reza Pahlavi, de laisser la Grande-Bretagne et l'URSS déployer leurs troupes sur le territoire iranien, et ce malgré le traité soviéto-iranien de 1921 prévoyant le droit de l'Union Soviétique d'introduire ses troupes en cas d'apparition d'une menace aux frontières de l'URSS. (...)

Il est assez difficile de parler du préjudice causé à l'Iran par l'occupation. D'une part, il y a certainement eu violation de la souveraineté du pays, mais elle a été provoquée par la violation de l'accord signé plus tôt par l'Iran. D'autre part, l'infrastructure créée lors de l'occupation et le matériel fourni à ce pays ont largement contribué à son développement ultérieur.

Quoi qu'il en soit, les exigences de dédommagements avancées 65 ans après la fin de la guerre ne peuvent être qualifiées que de nouvelle extravagance des dirigeants iraniens qui n'ont d'ailleurs rien à voir avec la dynastie Pahlavi, alors au pouvoir, et dont le souvenir a été méthodiquement effacé en Iran après la révolution islamique de 1979.

ARTICLE COMPLET (RIA NOVOSTI)

15/01/2010

Evan Rail : « la bière tchèque est formidable ! »

Entretien avec Evan Rail, journaliste américain indépendant auteur d’un guide sur la bière tchèque, The Good Beer Guide Prague & the Czech Republic, publié en 2007.

>>Ecouter le podcast (en français)<<

Extraits de l'entretien (Radio Prag) :

rail_evan.jpgBonjour Evan, tu es basé à Prague et écris pour des publications américaines dont le New York Times, pourquoi as-tu choisi d’écrire un guide sur la bière en République tchèque ?

« Dès que je suis arrivé à Prague j’ai cherché un sujet sur lequel je pourrais écrire. Je me suis toujours intéressé à la cuisine, à la gastronomie, aux boissons... A Prague ce n’était pas possible à l’époque d’écrire sur la haute gastronomie... Ce qui m’a bien plu, c’était la bière tchèque, une bière formidable, hallucinante même ! »

Combien en as-tu goûtées ?

« A peu près 500 bières différentes. La bière, comme le vin, est composée de différents types. Le type le plus fréquent ici est la Pils, ce qu’on appelle en tchèque ‘světlý ležák’. J’ai voyagé pendant plusieurs semaines dans tout le pays et j’ai cherché les petites brasseries quasiment inconnues. Les bières de ces brasseries indépendantes sont presque toujours sous pression, donc sans bouteilles, il faut les déguster sur place. C’est un bon moyen, parce que la bière tchèque est meilleure quand elle est fraîche. »

Quel est ton meilleur souvenir de dégustation de bière ?

« C’est difficile parce que j’ai plusieurs favoris, mais je dirais que la bière blonde de la Brasserie Kout na Šumavě est une des meilleures du monde. »

Il y a une nouvelle tendance ici, une augmentation de la consommation de bières sans alcool. Les as-tu goûtées et sont-elles bonnes selon toi ?

« Je goûte presque chaque jour une bière sans alcool à midi, parce qu’il faut que je travaille et que je ne peux pas faire de sieste... Depuis quatre ou cinq ans il y a de plus en plus de bières sans alcool et je crois que plusieurs d’entre elles sont très bonnes. La bière sans alcool de la célèbre brasserie Budvar est une des meilleures dans le monde. »

good_beer_guide.jpgBudvar reste d’ailleurs la seule brasserie encore propriété de l’Etat tchèque. Cela fait-il une différence ?

« Oui je crois qu’il y a une différence dans les relations avec les gens. Les consommateurs pensent que c’est ‘leur’ bière, ils l’aiment aussi parce que c’est à eux en quelque sorte. »

En tant qu’Américain es-tu amené à prendre parti dans ce litige centenaire qui oppose la grande basserie qui utilise le nom de Budweiser et cette petite brasserie tchèque qui luttent pour le droit à l’utilisation de cette appellation ?

« Je suis un fan de la bière, j’aime la bière et j’aime la bonne bière. Ça veut dire que j’aime bien la Budvar, la Budweiser tchèque, et je ne bois pas de Budweiser américaine... »

Est-ce que tu aurais envie d’actualiser ton guide paru en 2007 ?

« Oui. A l’époque où j’ai écrit mon bouquin il y avait une centaine de brasseries, aujourd’hui il y en a 125 ou 130 en République tchèque. Il faudrait actualiser mon guide et inclure ces nouvelles brasseries. »

Défilé du 14 Juillet 2010: les russes défileront

"En cette année de célébration Franco-Russe, on trouvera des Russes sur les Champs Elysées, ce 14-juillet. Et ce, d'autant plus que commercialement, on pourrait même, avec la vente d'un BPC [bâtiment de projection et de commandement], inaugurer une nouvelle ère." - Blog Le Mamouth

SOURCE (LE MAMOUTH)

Etats-Unis: la fin de l'hégémonie technologique ?

Les Etats-Unis ont-ils perdu leur hégémonie technologique ? La question se pose une nouvelle fois alors qu'un chiffre marquant fourni par l'USPTO vient de tomber. Pour la première fois, les non-américains ont déposé en 2009 davantage de brevets que les résidents américains, soit 50,7% de brevets accordés. Egalement, pour la seconde fois depuis 25 ans, le taux de dépôt a atteint son plus bas niveau en septembre 2009. Gilles Lavoine.

La Chine se positionne désormais comme un sérieux concurrent (les dirigeants ont déclaré que 60% du PIB seront consacrés à la technologie dans les 2 prochaines décennies). Les Etats-Unis conservent leur avance en matière d'innovation mais la Chine se démarque clairement ; tandis que les américains privilégient l'enseignement des "Mathématiques et Sciences", la Chine privilégie quant à elle le développement des compétences créatives et entrepreneuriales.

Une des mesures de la réussite technologique reste le nombre de prix Nobel attribués (en 2009, 13 américains récompensés). Malheureusement pour les Etats-Unis, cet indicateur n'est pas réellement adéquat puisque le comité Nobel ne récompense, en majorité, que des scientifiques en fin de carrière. Une autre mesure, sans doute plus adaptée, combine les données gouvernementales et les enquêtes auprès des chefs d'entreprise, scientifiques et investisseurs : les Etats-Unis sont ainsi relégués en 8ème position (étude de BCG [2]) et 6ème position (étude de ITIF [3]) en termes d'innovation.

Cet affaiblissement est d'une part lié aux politiques des autres pays (Singapour, Corée du Sud, Canada, Suède, etc) qui sont plus incitatives et attractives en matière d'innovation : les Etats-Unis passent du 1er rang au 17ème rang des pays proposant une fiscalité avantageuse telles que le crédit impôt recherche, etc. Les entreprises ont, d'autre part, réduit leur budget de R&D afin de mieux résister à la récession tout en maintenant leurs profits. En outre, la majorité des étudiants étrangers (Indiens et Chinois en majorité) des grandes universités américaines tend à davantage rentrer dans leur pays d'origine dès leur diplôme en poche. Enfin l'externalisation d'activités de haute technologie et le mouvement de délocalisation des savoir-faire ont clairement contribué à la stagnation de l'innovation aux Etats-Unis [5].

On peut citer IBM, qui possède un de ces laboratoires de recherche en Inde, General Motors qui fera finalement construire son moteur électrique (Chevy Volt) en Corée du Sud. Les industries pharmaceutiques procèdent aussi à l'externalisation d'activités [6] : selon la Fondation Kauffman, en 2006, 5,5% des dépôts mondiaux de brevets pharmaceutiques étaient localisés en Inde ou provenait d'inventeurs de nationalité Indienne, 8,4% étaient localisés en Chine ou provenait d'inventeurs de nationalité Chinoise.

Selon les auteurs d'un récent article publié dans Newsweek (voir sources), les Etats-Unis auraient au final, au cours du siècle précédent, "bénéficié", de 3 grands événements mondiaux ayant eu un fort impact en matière d'expansion et d'innovation technologique :
- La première et la seconde guerre mondiale
- Les immigrants provenant d'Europe (1ère vague en 1930), de Chine et d'Inde (2ème vague en 1965)
- Un financement massif gouvernemental de la R&D au temps de la guerre froide (Internet, laser, satellites, semi-conducteur, etc.).

Depuis la fin de la guerre froide et jusqu'au plan de relance Obama, aucune politique nationale majeure n'avait été mis en place en matière d'innovation ou de relance par la dépense publique. Pour l'auteur, un exemple flagrant de ce décrochage des Etats-Unis est celui des énergies renouvelables et du développement durable. Un retard important a été pris.

Seule consolation dans ces analyses dont les conclusions sont plutôt négatives : quelques états de l'Union se mobilisent et mettent en place des politiques d'incitation à l'attention des entreprises innovantes. C'est le cas du Massachusetts.

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[1] World Intellectual Property Organization.

[2] BCG : Boston Consulting Group.

[3] ITIF : Information Technology & Innovation Foundation.

La matière noire toujours aussi obscure

image4353.jpgLe 17 Décembre 2009, le monde de l'astrophysique retenait son souffle : le bruit courait depuis plusieurs jours que la collaboration CDMS (Cryogenic Dark Matter Search) qui cherche à révéler la fantomatique matière noire avec ses détecteurs au germanium/silicium tapis dans une mine des Rocheuses, avait réussi. L'annonce tant attendue faisait 'pfuit' comme un pétard mouillé : deux "événements" ont bien été détectés, mais cela est statistiquement non significatif. Découverte nulle et non avenue, et suspense qui reste entier.

On peut rappeler brièvement que les astrophysiciens se partagent aujourd'hui en deux champs : ceux qui considèrent qu'Einstein avait raison, et ceux qui pensent qu'Einstein... avait raison. En fait, les vitesses des rotations des galaxies, les effets de lentille gravitationnelle, et le ralentissement observé des sondes Pioneer 10 et 11, ne sont compatibles avec la gravitation de Newton revue par Einstein que s'il y a dans l'Univers bien plus de matière que celle qu'on voit. D'où le sobriquet de "dark matter" pour indiquer cette matière invisible. Les astrophysiciens qui veulent sauver la relativité générale cherchent donc des preuves de l'existence de cette matière. D'autres astrophysiciens, non convaincus, essayent de résoudre la devinette en modifiant la relativité générale comme Einstein lui-même l'avait proposé, en ajoutant un (ou plusieurs) termes aux équations de la théorie (Einstein avait ajouté une "constante cosmologique" pour des raisons qui, séduisantes au départ, lui sont apparues incorrectes par la suite ; mais le vrai génie voit juste même quand il se trompe...)

Puisqu'elle est invisible, et ne se montre que par son action gravitationnelle, personne ne sait de quoi la matiere noire peut bien etre composée. Nommer étant le premier pas vers la connaissance, les physiciens n'ont pas hésité a donner un nom aux particules dont la matière noire devrait être faite : avec l'humour douteux qui les caractérise, ils les ont appelées WIMPs, acronyme pour Weakly Interacting Massive Particles, ou particules massives a faible interaction, mais qui signifie également "mauviette" en anglais. Apercevoir ces élusives particules nécessite que les détecteurs soient proteges de toute interférence exterieure, ce qui oblige à les enterrer sous des centaines de mètres de roche (d'où la mine), à les refroidir (d'où la cryogénie) et à les écranter.

Une curiosité : plusieurs sites web et autres blogs qui annonçaient la fausse bonne nouvelle faisaient référence à l'utilisation, autour des détecteurs, d'un écran de plomb provenant d'un mystérieux navire naufragé à proximité des côtes françaises. Le matériau en question, selon les informations fournies par les auteurs de l'expérience, a été acheté auprès d'une entreprise française, LEMER PAX, spécialisée dans la conception, fabrication et distribution de matériel de radioprotection, et installée à Carquefou près de Nantes. Contacté par mes soins, M. Lemer me confirmait que le métal en question provient d'une ancienne épave, probablement romaine, car il s'agit vraisemblablement du plomb que les Romains posaient aux pieds des mats des navires pour les lester. Etant très ancien (approximativement du V ième siècle, mais aucun détail n'est connu) son activité est extrêmement faible (à la limite du seuil de détection, selon les mesures de M. Jean-Louis Reyss, directeur de recherche au CNRS, réalisées dans le laboratoire souterrain de Modane) ce qui en fait un matériau idéal pour des expériences nécessitant une sensibilité extrême. Pour paraphraser Astérix : "c'est fou ce qu'on fait avec le plomb des Romains"...

- Toutes les informations sur la collaboration CDMS se trouvent sur le site : http://cdms.berkeley.edu/
- Informations sur l'entreprise LEMER PAX : http://www.lemerpax.com/

Merci à Gilles Lavoine

Monnaies, gouvernance, marché intérieur : la feuille de route des nouveaux commissaires européens reste floue

2516194_Michel-Barnier-le-19-novembre-2008-a-Bruxelles-a-une-reunion-pour-une-modification-de-la-Politique-agricole-commune-PAC.jpgLE MONDE | 14.01.10 | Extraits | Michel Barnier veut donner, en tant que commissaire européen, un "nouvel élan" au marché unique, et réguler les services financiers, dont il a la charge ; Olli Rehn, aux affaires économiques et monétaires, veut renforcer la coordination, en particulier au sein de la zone euro ; Karel de Gucht, au commerce, s'en prend, avec un franc-parler inédit, à la "sous-évaluation" du yuan chinois. Joaquin Almunia n'entend pas modifier, ou seulement à la marge, la politique de concurrence.

A mi-chemin des auditions de la nouvelle Commission par le Parlement européen, les quatre titulaires des principaux portefeuilles économiques ont plus ou moins bien réussi leur examen de passage. Ils cherchent, parfois en tâtonnant, à "tirer les leçons de la crise", comme l'a martelé M. Barnier, lors de son audition, le 13 janvier.

Ce dernier s'affiche du côté des régulateurs, à contre-courant de la politique suivie par son prédécesseur, le libéral irlandais Charlie McCreevy. "Aucun marché ne doit échapper à la régulation", a répété l'ex-ministre de l'agriculture de Nicolas Sarkozy, dont la nomination avait déclenché des réactions hostiles au Royaume-Uni. Au Parlement européen, son discours a été applaudi.

Les grands chantiers pour tirer les leçons de la crise sont peu ou prou déjà lancés par la Commission sortante. M. Barnier compte surtout sur les eurodéputés pour donner aux trois futurs superviseurs européens des Bourses, des banques et de l'assurance des "pouvoirs contraignants", qui iraient au-delà du compromis négocié entre les Etats. Il propose aussi de compléter l'arsenal européen, en encadrant par exemple les ventes à découvert, en particulier sur les matières premières.

Olli Rehn joue, lui, la carte d'une plus grande concertation économique entre les capitales. Le commissaire finlandais espère que les Vingt-Sept pourront mettre en oeuvre des mécanismes "incitatifs" pour tenir les grands objectifs de la stratégie économique qu'ils veulent refondre d'ici au mois de juin. C'est une façon pour lui de tirer les leçons de l'échec de l'agenda de Lisbonne, censé faire de l'Europe la région la plus compétitive du monde en... 2010. (...)

SOURCE (LE MONDE)

14/01/2010

Identité: la majorité des français indifférents

chiottes.JPGAFP | 14/01/2010 | Extraits | 48% des Français ne sont pas intéressés (dont 25% pas du tout) par le débat sur l'identité nationale alors que [seulement] 42% se disent intéressés (12% tout à fait intéressés), indique un sondage TNS Sofres/Logica pour le journal Le Monde et l'émission "A vous de juger"/France2.

47% jugent le débat inutile (25% ne le jugent pas du tout utile) alors que 40% le jugent utile (11% tout à fait utile), selon le sondage.

Le débat ne suscite donc pas de rejet massif et majoritaire, mais ses détracteurs sont plus nombreux et leur niveau de désapprobation plus fort que les défenseurs du débat, écrivent les sondeurs. (...)

SOURCE (AFP via LeFigaro.fr)

13/01/2010

Abrogation des visas Russie-UE: Moscou veut la "transparence" (Lavrov)

Serguei--Lavrov-2.jpgRia Novosti | 12/01/2010 | Moscou espère que la présidence espagnole de l'UE en 2010 permettra de mettre au point une "feuille de route transparente" vers l'abrogation des visas entre la Russie et l'Union, a déclaré mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"Cet objectif doit être explicitement proclamé. Nous voulons une feuille de route précise et transparente, nous permettant d'avancer vers cet objectif", a indiqué le ministre lors d'une conférence de presse avec son homologue espagnol Angel Moratinos en visite en Russie.

SOURCE (Ria Novosti)

11/01/2010

Poutine meilleur leader russe depuis Pierre le Grand (politique australien)

poutine.jpgMOSCOU,  11/01/2010 - RIA Novosti | L'ancien président et actuel premier ministre russe Vladimir Poutine est le meilleur leader russe depuis Pierre le Grand, a estimé l'ex-député australien Ross Cameron dans les pages du Sydney Morning Herald.

"Autrefois agent secret en Allemagne de l'Ouest, M.Poutine pouvait constater les avantages incontestables du libre marché", a rappelé M.Cameron, en indiquant que l'Occident avait tort d'insister sur le fait que M.Poutine était issu du KGB (service de renseignement de l'ancienne Union soviétique).

A Saint-Pétersbourg, M.Poutine travaillait sous la direction de son ami et ancien professeur de la faculté du droit, maire de la Venise du Nord Anatoli Sobtchak. L'ex-parlementaire australien qualifie M. Sobtchak de Milton Friedman russe (Prix Nobel d'économie en 1976, fondateur du monétarisme).

Depuis 2004, M.Poutine se targue de la plus haute cote de popularité parmi tous les dirigeants du monde démocratique, a relevé M.Cameron.

Et d'ajouter que M.Poutine avait hérité d'une catastrophe économique, mais était parvenu à doubler le produit intérieur brut (PIB) du pays et avait remboursé la dette extérieure avant terme.

"Sous Poutine, le pouvoir des oligarques s'est affaibli, tandis qu'augmentaient ses contrepoids, tels que le parlement, la suprématie de la loi et la classe moyenne qui s'est accrue de manière vertigineuse passant de 8 à 55 millions de personnes", a affirmé M.Cameron.

L'homme politique australien a aussi appelé à ne pas soupçonner la Russie d'ambitions impérialistes. Il estime notamment que les Russes ethniques prédominent en Ossétie du Sud de sorte que la majorité de sa population souhaite adhérer à la Russie.

"Il se peut que les médias russes soient trop pro-Poutine, mais sans doute ni plus ni moins que les médias américains sont pro-Obama", a écrit M.Cameron.

Par conséquent, conclut-il, les gens de bonne volonté ne peuvent déplorer le maintien de l'influence de Vladimir Poutine en Russie et dans le monde.

SOURCE (Ria Novosti)

La Guyane et la Martinique refusent plus d'autonomie

les-barons-19526-1370557167.jpgLeFigaro.fr | 11/01/10 | Extraits | (...) Le non l'a emporté. Les électeurs de Martinique, dans les Antilles françaises, ont refusé à 78,90 % une autonomie accrue, lors du référendum organisé dimanche par le gouvernement à la demande des élus. Même résultat du côté de la Guyane, autre département français d'outre-mer situé sur la côte nord-est de l'Amérique du Sud, où les électeurs ont voté non à 69,80 %. Le taux de participation a été de 55,35 % en Martinique contre seulement 48,16% en Guyane.

Le président de la République a pris acte de «la réponse négative claire» des électeurs, qui ont écarté l'institution en Martinique et en Guyane d'une collectivité d'outre-mer régie par l'article 74 de la Constitution. (...)

SOURCE (LeFigaro.fr avec agences)

"Les partisans d’une autonomie accrue ne sont manifestement pas parvenus à convaincre les électeurs des vertus d’une plus grande autonomie dans le cadre d’un nouveau statut pour assurer plus efficacement le développement local et satisfaire leurs besoins quotidiens (transports, logement, emploi, coût de la vie…). La campagne s’est grandement jouée sur la peur de perte d’acquis sociaux, notamment en Martinique, à la population vieillissante, bien que ce qui relève de la protection sociale devait continuer à demeurer de la compétence de l’Etat. Mais cela ne devait être inscrit qu’ultérieurement dans la loi." Le Monde

Un leader démocrate taxé de racisme anti-Obama

Game Change.jpgLeFigaro.fr | 11/01/2010 | Extraits | Dans un livre, Harry Reid explique que le président doit son succès a sa « peau claire» et au fait qu'il n'utilise «pas d'expressions de nègre». Si l'intéressé a accepté les excuses du sénateur, les républicains exigent sa démission. Un livre sur les coulisses de la présidentielle de 2008 sème la pagaille dans la classe politique américaine. Depuis la publication, ce week-end, des bonnes feuilles de Game change, le chef de la majorité démocrate au Sénat est dans la tourmente et accusé de racisme. Game change reproduit une conversation privée entre ses auteurs journalistes et Harry Reid au cours de laquelle le sénateur du Nevada attribue la popularité de Barack Obama à «sa peau claire» et à ses discours libres de toute «expression nègre, sauf s'il veut le faire». Le Parti républicain est immédiatement monté au créneau, exigeant la démission du cacique démocrate. (...)

«C'est le reflet d'une attitude», a dénoncé Michael Steele, le président afro-américain du Parti d'opposition. «Cela démontre un état d'esprit rétrograde quand vous utilisez des expressions des années 50 ou 60», du temps de la ségrégation , a fustigé Michael Steele, indigné par le mot «nègre». Les conservateurs, qui ont vu en 2002 leur chef quitter la présidence du groupe au Sénat suite à des remarques à caractère racial, ont reproché aux démocrates d'être bien plus tolérants lorsqu'un des leurs était sur la sellette. Des appels au retrait qu'Harry Reid a ignorés. L'élu du Nevada, qui exclut de partir, a riposté très vite. (...)

SOURCE (AFP via LeFigaro.fr)

Borella et le pagano-christianisme

Le professeur Jean Borella, sans doute l’un des plus grands théologiens catholiques vivants, l’a explicitement reconnu : « Ma conviction est que sans paganisme, le christianisme n’est pas possible. Fondamentalement, la crise actuelle trouve sa cause la plus radicale dans l’épuisement de la sève païenne au sein de la civilisation occidentale » (entretien in Eric Vatré, La Droite du Père. Enquête sur la Tradition catholique aujourd’hui, Guy Trédaniel, 1994, p. 55).

TF | Forum du PSUNE