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10/06/2019

Éclairer l’Europe !

http://thomasferrier.hautetfort.com/media/01/02/2246033319.png

nucléaire civil,énergie,EuropeL’énergie nucléaire, c’est cet équilibre à l’échelle atomique qui permet à nos villes de fonctionner. Elle est le résultat de longue recherche d’abord en Allemagne , puis mis en pratique aux Etats-Unis et en URSS à grande échelle en premier lieu pour le civil.

L’énergie nucléaire pour résumer c’est la création de chaleur qui génère de la vapeur d’eau pour entraîner un alternateur, résultant du fait de casser des atomes d’uranium 235, ce que l’on appelle concrètement la fission. Cela provoque la perte de masse des atomes d’uranium donc la création d'énergie, donc de la chaleur pour chauffer l’eau. Aujourd’hui 10% de l'énergie mondiale vient du nucléaire; pour l’Union européenne la part est de 25% et pour la Russie de 18%. La France à elle seule représente 48% de la production européenne totale ce qui est considérable, lui conférant une avance technologique indéniable dans ce domaine à l’échelle mondiale.

Cette énergie est la plus écologique de toutes pour plusieurs raisons. En premier lieu, elle nécessite très peu de matière première en comparaison des centrales thermiques classiques. Ainsi 1 gramme d’uranium produit autant d’énergie que 2 tonnes de charbon. Cela permet d’économiser beaucoup de ressources et d'éviter de polluer autrement. Il est également plus dangereux pour la santé de vivre proche d’une centrale à charbon que d’une centrale nucléaire. Vivre à côté d’une centrale nucléaire est aussi dangereux que de dormir à côté de quelqu’un pendant 100 ans. Ou encore qu’être un fumeur régulier qui par sa pratique ingère une dose de radiation chaque année équivalente à 300 radios du thorax à cause d’un isotope radioactif contenu dans la cigarette.

L'inconvénient majeur est la gestion du combustible usé de haute radioactivité. Pour le moment, ceux-ci doivent être enterrés pour les plus dangereux à plus de 300 mètres sous terre dans des couches géologiques stables. Ou être retraités en étant ré-enchéris. La part du combustible nucléaire recyclé représente 10% de la production d’électricité française. Ceux non-recyclables sont divisés en deux parties: 90% des déchets nucléaires actuels sont dits à “durée de vie courte” , ainsi ils perdent la moitié de leurs radioactivité en 30 ans seulement. Les autres sont transformés en blocs de verre inaltérables prêts pour enfouissement. À titre de comparaison une centrale nucléaire classique du calibre de celle de Fessenheim produit par an autant de déchet dangereux qu’ils pourraient rentrer dans votre salon, soit 10 mètres cube.

Contrairement aux centrales thermiques où les résidus viennent se stocker dans vos poumons, le but d’entreposer ces déchets s'inscrit dans l’attente de trouver une solution pour soit les réutiliser soit les détruire définitivement sans risque. Ainsi on peut supposer que les envoyer dans le soleil serait une bonne solution. Mais il faut pour cela attendre que les fusées soient moins chères et que leurs carburants soient plus sûrs.

Où trouver l’uranium dans le cadre d’une grande Europe ? Pour ne pas dépendre des ressources venant de pays du tiers monde pour leurs bien et le nôtre ? Déjà il faut enterrer le mythe que l’uranium vient en grande partie du continent Africain. Actuellement les réserves d'uranium mondial sont au Kazakhstan, en Australie, au Canada et plus récemment en Russie avec 9% des réserves mondiales en 2013 selon la dernière prospection. Donc une grande Europe n’aurait aucun problème d'approvisionnement d’une part car elle comprendrait la Russie. Puis rien n'empêche de faire des partenariats avec des nations proche comme l'Australie ou le Canada. Le Kazakhstan également par proximité et son histoire avec la Russie serait aussi un partenaire viable.

Quand vous dites "centrale nucléaire", vous pensez forcément au tristement célèbre réacteur n°4 de la RSS d’Ukraine et de la catastrophe qu'a engendrée l’explosion du réacteur RBMK de la centrale de Tchernobyl en 1986. Argument souvent utilisé par les anti-nucléaire pour dire de fermer les centralesa, alors que la centrale a accumulé les défauts de conception comme l’absence de structure de confinement pour limiter les coûts de construction et servait à un usage militaire couplé à l’usage civil pour produire du plutonium militaire. Ajoutons à cela les erreurs des opérateurs qui ont pris une succession de mauvaise décisions causant la catastrophe lors d’un test qui n’aurait jamais dû être fait avec un réacteur connu pour être instable à faible régime.

La série Chernobyle diffusée sur HBO dépeint très bien les événements et a été repris par la propagande des "écologistes" de gauche. Le message de cette série est en réalité de montrer que les mensonges de la bureaucratie soviétique sont les uniques responsables de la catastrophe et de rendre hommage aux liquidateurs. Ainsi les futurs réacteurs nucléaires pourront permettre à la grande Europe d’avoir l’énergie la plus propre et la moins chère au monde.

D’autant que l’évolution technologique du nucléaire donnera naissance à des réacteurs encore plus puissants, plus propres et plus sûrs. Caractéristiques développées dans le cahier des charges du forum “génération IV” ,nom donné aux futures centrales. Le travail en Europe reste à faire , car il reste de nombreuses centrales à charbon dont les plus polluantes se trouvent au Royaume-Uni, en Allemagne et en Pologne . Le nouveau combat pour les partisans de la vraie écologie qui préserve réellement notre environnement et qui n’est pas un énième moyen de prendre de l’argent aux contribuables est de défendre cette énergie propre et abordable face aux faux écologistes !

John Manzanares (Le Parti des Européens)

11/11/2018

Pour une politique environnementale européenne.

http://thomasferrier.hautetfort.com/media/01/02/2246033319.png

250px-Canis_lupus_couché.jpgL’environnement fait partie des thèmes politiques a aborder et dont il serait dommage de s’en passer. Le rapport de l’homme européen par rapport à son environnement (son espace) dont la nature (faune et flore) en fait partie. Le Parti des Européens aborde ce thème. L’occasion d’en rappeler certains points.

Pour la faune, l’abattage de l’animal devra se faire par un étourdissement préalable et une mise à mort par effet de surprise, dans un contexte non stressant. Les trajets trop longs pour leur transport seront interdits. Par rapport aux animaux sauvages, le LPE défendra et encouragera l’expansion de ces animaux en voie de disparition comme le loup, l’ours, le lynx, l’aigle, le hibou grand-duc, les tortues d’Hermann et de Horsfield ou encore la rainette verte. Toujours concernant la faune, un plan européen de lutte sera engagé contre les espèces invasives comme le frelon asiatique ou encore la tortue de Floride. Il sera proscrit d’ailleurs d’en importer ou en posséder.

Pour la flore, il sera prévu un plan de reforestation du territoire avec des créations d’espaces sauvages protégés, avec une répartition équitable. Dans l’agriculture, il y aura une mise en place d’un protectionnisme agricole européen, pour décourager l’importation de produits qui sont destinés à être cultivés en Europe, favoriser localement les circuits courts, les coopératives locales et/ou régionales, les fermes en serre (hydroponique ou non), afin de produire en Europe des denrées exotiques qui nécessitent un climat adapté. Et enfin, un moratoire sur les O.G.M. pour interdire leur installation en dehors de zones géographiquement très délimitées et destinées seulement à la recherche.

Pour étoffer un peu davantage, je montrerai plusieurs chiffres concernant la population d’animaux sauvages en Europe et qui dresse un constat pour le moins alarmiste notamment en Europe occidentale.

Concernant le loup, c’est « Sciences et Avenir » qui publiait des chiffres le 10 décembre 2017 : 2.000 en Italie, une quarantaine en Suisse, 2.500 loups ibériques en Espagne, environ 300 au Portugal, au moins 130 adultes en Allemagne (la plupart en Saxe et dans le Brandebourg), entre 1.000 et 1.500 en Pologne (la plupart dans les monts Bieszczady, avec une chasse proscrite depuis 1998 »), environ 1.200 dans les pays baltes, 350 en Suède (courant 2017 le Riksdag, Parlement suédois, a fixé un quota de 22 pouvant être abattus), 200 en Finlande, entre 105 et 112 en Norvège, entre 2.500 et 3.000 en Roumanie et entre 800 et 1.000 en Serbie (bénéficiant de la protection en province de Voïvodine).

Pour le lynx, le site « Espece-Menacees » du 21 mars 2017 portait une présence en Europe de cet animal entre 9.000 et 10.000.

Pour l’ ours brun, le site « Pays de l’ours » publiait les chiffres de cet animal : entre 50.000 à 60.000, « répartis très inégalement sur l’ensemble du territoire » où « les populations les plus menacées se trouvent à l’ouest (Autriche, France, Espagne, Italie) mais la situation est fragile également en Serbie, au Monténégro, en Macédoine, en Albanie, en Ukraine, en Lettonie et en Biélorussie ». Dans le cas de l’Autriche particulièrement, « on est en train d’assister à la disparition, peut-être définitive, de l’espèce », a contrario des effectifs plus importants en Russie d’Europe, en Roumanie, et en Suède sont notables.

Pour le renard roux par exemple, « Boulevard Voltaire » en faisait mention le 04 octobre 2018. Plusieurs pays le protègent, comme l’Angleterre (depuis 2004), le Luxembourg (depuis 2015), en Suisse dans certains cantons dont celui de Genève, où la chasse est interdite (depuis 1974), en France aussi où il est protégé en Savoie, en Haute-Corse et dans la région francilienne.

Au niveau institutionnel, il existe actuellement en Europe, la MCPFE (Ministerial Conference on the Protection of Forests in Europe), qui réunit 40 États européens membres du Conseil de l’Europe (sur un total de 47), avec des États membres et d’autres pas, de l’UE (comme la Russie et pour être complet, incluant l’Albanie, Andorre, l’Arménie, la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie, l’Islande, le Liechtenstein, la Macédoine, la Moldavie, Monaco, le Monténégro, la Norvège, Saint-Marin, la Serbie, la Suisse, l’Ukraine, l’Azerbaïdjan et la Turquie). Et leur envoyait un questionnaire sur l’état des forêts européennes. Il y a eu jusqu’à présent, 4 conférences : 1990 à Strasbourg, 1993 à Helsinki, 1998 à Lisbonne et la dernière, en 2003 à Vienne.

Au niveau concret pour la flore, comme l’indique François-Michel Le Tourneau dans une interview consacrée au site « Atlantico » du 1er avril 2018, l’UE « subventionne les agriculteurs pour ne plus exploiter certaines de leurs terres » et concernant cette reforestation, « si l’objectif est une préservation de l’environnement, en particulier pour défendre la biodiversité, mieux vaut laisser les forêts se régénérer toutes seules. Avec ce que cela implique en termes de modification des paysages auxquelles nous sommes habitués, et avec éventuellement quelques interventions sur quelques espèces ou essences invasives qui peuvent gêner cette reconstruction ». Aussi, peut-on s’intéresser au niveau des eaux dans les espaces aquatiques.

Concernant la Mer Caspienne, entre 1995 et 2017, son niveau à diminué de 1,5 mètre, portant sa profondeur à 184 mètres en moyenne. La cause principale ? Le réchauffement climatique. Au sujet de cette notion qui donne souvent lieu à des débats passionnés, je pense que la vérité est au milieu et que d’un côté il ne sert à rien d’être climatosceptique car cette notion est bien réelle et qu'il y aura des conséquences écologiques sur le long terme, tout comme le "grand remplacement", qui sont deux notions sur le long terme voire presque liées, dont les arguments ne sont pas infondés. Mais d’un autre côté, les réponses données par les (bobos-)écologistes ne sont pas non plus les bonnes. Cela mériterait une réelle réflexion sur le rapport de l’homme européen avec son espace, le gérer efficacement en trouvant des solutions équitables, sans tomber dans les travers de la culpabilisation de l’homme qui est tenu pour responsable de tout et doit se renier.

Afin que demain un État européen puisse voir le jour, il est important de prendre en compte l’aspect environnemental de son territoire et donc de gérer à la fois la faune et la flore. Si des solutions ont déjà été entreprises au niveau européen concernant les plans de reforestation, il faudra poursuivre ces efforts et de manière intelligente. Et bien sûr aborder la question de la disparition d’animaux sauvages de manière intelligente, en les préservant et en les répartissant de manière plus équilibrée sur le territoire, on peut imaginer ré-implanter davantage les loups en France, au Portugal, en Allemagne, en Suisse, en Norvège et en Finlande, les ours bruns en Autriche.

Eugène GUYENNE (Le Parti des Européens)

Pour une politique environnementale européenne.

http://thomasferrier.hautetfort.com/media/01/02/2246033319.png

250px-Canis_lupus_couché.jpgL’environnement fait partie des thèmes politiques a aborder et dont il serait dommage de s’en passer. Le rapport de l’homme européen par rapport à son environnement (son espace) dont la nature (faune et flore) en fait partie. Le Parti des Européens aborde ce thème. L’occasion d’en rappeler certains points.

Pour la faune, l’abattage de l’animal devra se faire par un étourdissement préalable et une mise à mort par effet de surprise, dans un contexte non stressant. Les trajets trop longs pour leur transport seront interdits. Par rapport aux animaux sauvages, le LPE défendra et encouragera l’expansion de ces animaux en voie de disparition comme le loup, l’ours, le lynx, l’aigle, le hibou grand-duc, les tortues d’Hermann et de Horsfield ou encore la rainette verte. Toujours concernant la faune, un plan européen de lutte sera engagé contre les espèces invasives comme le frelon asiatique ou encore la tortue de Floride. Il sera proscrit d’ailleurs d’en importer ou en posséder.

Pour la flore, il sera prévu un plan de reforestation du territoire avec des créations d’espaces sauvages protégés, avec une répartition équitable. Dans l’agriculture, il y aura une mise en place d’un protectionnisme agricole européen, pour décourager l’importation de produits qui sont destinés à être cultivés en Europe, favoriser localement les circuits courts, les coopératives locales et/ou régionales, les fermes en serre (hydroponique ou non), afin de produire en Europe des denrées exotiques qui nécessitent un climat adapté. Et enfin, un moratoire sur les O.G.M. pour interdire leur installation en dehors de zones géographiquement très délimitées et destinées seulement à la recherche.

Pour étoffer un peu davantage, je montrerai plusieurs chiffres concernant la population d’animaux sauvages en Europe et qui dresse un constat pour le moins alarmiste notamment en Europe occidentale.

Concernant le loup, c’est « Sciences et Avenir » qui publiait des chiffres le 10 décembre 2017 : 2.000 en Italie, une quarantaine en Suisse, 2.500 loups ibériques en Espagne, environ 300 au Portugal, au moins 130 adultes en Allemagne (la plupart en Saxe et dans le Brandebourg), entre 1.000 et 1.500 en Pologne (la plupart dans les monts Bieszczady, avec une chasse proscrite depuis 1998 »), environ 1.200 dans les pays baltes, 350 en Suède (courant 2017 le Riksdag, Parlement suédois, a fixé un quota de 22 pouvant être abattus), 200 en Finlande, entre 105 et 112 en Norvège, entre 2.500 et 3.000 en Roumanie et entre 800 et 1.000 en Serbie (bénéficiant de la protection en province de Voïvodine).

Pour le lynx, le site « Espece-Menacees » du 21 mars 2017 portait une présence en Europe de cet animal entre 9.000 et 10.000.

Pour l’ ours brun, le site « Pays de l’ours » publiait les chiffres de cet animal : entre 50.000 à 60.000, « répartis très inégalement sur l’ensemble du territoire » où « les populations les plus menacées se trouvent à l’ouest (Autriche, France, Espagne, Italie) mais la situation est fragile également en Serbie, au Monténégro, en Macédoine, en Albanie, en Ukraine, en Lettonie et en Biélorussie ». Dans le cas de l’Autriche particulièrement, « on est en train d’assister à la disparition, peut-être définitive, de l’espèce », a contrario des effectifs plus importants en Russie d’Europe, en Roumanie, et en Suède sont notables.

Pour le renard roux par exemple, « Boulevard Voltaire » en faisait mention le 04 octobre 2018. Plusieurs pays le protègent, comme l’Angleterre (depuis 2004), le Luxembourg (depuis 2015), en Suisse dans certains cantons dont celui de Genève, où la chasse est interdite (depuis 1974), en France aussi où il est protégé en Savoie, en Haute-Corse et dans la région francilienne.

Au niveau institutionnel, il existe actuellement en Europe, la MCPFE (Ministerial Conference on the Protection of Forests in Europe), qui réunit 40 États européens membres du Conseil de l’Europe (sur un total de 47), avec des États membres et d’autres pas, de l’UE (comme la Russie et pour être complet, incluant l’Albanie, Andorre, l’Arménie, la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie, l’Islande, le Liechtenstein, la Macédoine, la Moldavie, Monaco, le Monténégro, la Norvège, Saint-Marin, la Serbie, la Suisse, l’Ukraine, l’Azerbaïdjan et la Turquie). Et leur envoyait un questionnaire sur l’état des forêts européennes. Il y a eu jusqu’à présent, 4 conférences : 1990 à Strasbourg, 1993 à Helsinki, 1998 à Lisbonne et la dernière, en 2003 à Vienne.

Au niveau concret pour la flore, comme l’indique François-Michel Le Tourneau dans une interview consacrée au site « Atlantico » du 1er avril 2018, l’UE « subventionne les agriculteurs pour ne plus exploiter certaines de leurs terres » et concernant cette reforestation, « si l’objectif est une préservation de l’environnement, en particulier pour défendre la biodiversité, mieux vaut laisser les forêts se régénérer toutes seules. Avec ce que cela implique en termes de modification des paysages auxquelles nous sommes habitués, et avec éventuellement quelques interventions sur quelques espèces ou essences invasives qui peuvent gêner cette reconstruction ». Aussi, peut-on s’intéresser au niveau des eaux dans les espaces aquatiques.

Concernant la Mer Caspienne, entre 1995 et 2017, son niveau à diminué de 1,5 mètre, portant sa profondeur à 184 mètres en moyenne. La cause principale ? Le réchauffement climatique. Au sujet de cette notion qui donne souvent lieu à des débats passionnés, je pense que la vérité est au milieu et que d’un côté il ne sert à rien d’être climatosceptique car cette notion est bien réelle et qu'il y aura des conséquences écologiques sur le long terme, tout comme le "grand remplacement", qui sont deux notions sur le long terme voire presque liées, dont les arguments ne sont pas infondés. Mais d’un autre côté, les réponses données par les (bobos-)écologistes ne sont pas non plus les bonnes. Cela mériterait une réelle réflexion sur le rapport de l’homme européen avec son espace, le gérer efficacement en trouvant des solutions équitables, sans tomber dans les travers de la culpabilisation de l’homme qui est tenu pour responsable de tout et doit se renier.

Afin que demain un État européen puisse voir le jour, il est important de prendre en compte l’aspect environnemental de son territoire et donc de gérer à la fois la faune et la flore. Si des solutions ont déjà été entreprises au niveau européen concernant les plans de reforestation, il faudra poursuivre ces efforts et de manière intelligente. Et bien sûr aborder la question de la disparition d’animaux sauvages de manière intelligente, en les préservant et en les répartissant de manière plus équilibrée sur le territoire, on peut imaginer ré-implanter davantage les loups en France, au Portugal, en Allemagne, en Suisse, en Norvège et en Finlande, les ours bruns en Autriche.

Eugène GUYENNE (Le Parti des Européens)

14/04/2013

Mariage pour tous et démocratie pour personne

aphrodite-ares-cupid.jpgLa Grèce et Rome étaient des civilisations particulièrement tolérantes vis-à-vis des pratiques sexuelles de leurs citoyens. Sappho était grecque, tout comme les habitants de l’île de Lesbos. Harmodios et Aristogiton, connus pour avoir combattu pour la liberté d’Athènes face aux Pisistratides, étaient honorés par toute la cité bien qu’ils aient été amants. Mais à Athènes comme à Rome, le mariage concernait un homme et une femme, unis pour fonder une famille et avoir des enfants. Harmodios et Aristogiton étaient eux-mêmes mariés de leur côté, avec des enfants, et Sappho est morte, selon la tradition, par amour pour un homme.

Au cœur de la Rome décadente du Ier siècle après J.C, le poète Juvénal raillait les mœurs homosexuelles mais jamais il n’aurait imaginé un « mariage gay », que personne n’aurait envisagé non plus d’ailleurs, sauf éventuellement quelque empereur ayant abusé de vin. On prête toutefois à Néron l’intention d’avoir voulu épouser un autre homme, Néron incarnant aux yeux des Romains le mauvais empereur par excellence. C’est dire si cette idée aurait paru aberrante aux yeux des Romains, comme des Grecs, même ceux préférant la compagnie de ceux de même sexe.

Dans l’Europe décadente du XXIème siècle, en revanche, tout est imaginable. On est passé de l’interdiction de l’homosexualité à sa légalisation, en France en 1981, et désormais à sa valorisation médiatique. Les communistes français, qui auparavant considéraient l’homosexualité comme un « vice bourgeois », sévèrement condamné en Union Soviétique, sont devenus ses défenseurs acharnés.

Huit pays européens ont déjà autorisé le mariage gay, pudiquement rebaptisé « mariage pour tous » par le gouvernement Hollande/Ayrault, à savoir les pays scandinaves (Danemark, Norvège, Suède et Islande), sous influence d’un protestantisme libéral qui n’a pas grand rapport avec l’esprit des Vikings, les pays du Benelux (Pays-Bas et Belgique en tout cas) et enfin les deux pays ibériques (Espagne et Portugal). Au Royaume-Uni comme en France, le mariage gay est en cours de validation par les institutions nationales. Si le parlement polonais a refusé de le reconnaître, l’idée avance là où la fausse « gauche » pseudo-socialiste s’impose. Dans le programme du démocrate italien Bersani, chez les Verts allemands, la question est posée. En Slovénie, un projet de loi en ce domaine semble bien avancé.

La situation française est donc conforme à celle de nos voisins. La victoire du président « socialiste » Hollande annonçait inévitablement le mariage gay. Ceux qui déplorent cette idée auraient dû réfléchir à deux fois avant de voter par dépit pour ce candidat, à la seule fin de chasser le précédent, qu’ils commencent à regretter. Nous avons évité le vote des étrangers extra-communautaires, pour l’instant, et les tendres sentiments d’Hollande vis-à-vis de la Turquie ne semble pas freiner le choix de plus en plus évident d’un tropisme asiatique chez les dirigeants turcs. On ne pouvait pas échapper à toutes les folies contenues dans un programme présidentiel que très peu de gens ont de toute façon lu.

Ainsi, le président Hollande entend respecter une promesse de campagne, promesse faite à un lobby extrêmement minoritaire, minorité au sein d’une minorité, souhaitant imiter les institutions matrimoniales traditionnelles. Il n’y était pourtant contraint par aucun mandat impératif, et ne s’est pas gêné pour abandonner de nombreuses autres promesses, nettement plus importantes aux yeux de l’opinion majoritaire. Ainsi, son programme l’autorise-t-il, sous prétexte d’avoir été élu sur un contre-sens et des promesses mensongères, à faire comme bon lui semble et à ne surtout pas poser la question au peuple. Avec un parlement à ses ordres, selon un mode de scrutin qui n’a rien de véritablement démocratique, et avec un sénat qui ne représente pas le peuple mais ses élus, rien ne pouvait l’en empêcher.

Pour quelques milliers de personnes rêvant de se marier pour divorcer un ou deux ans après, il faudrait changer la loi commune, une loi millénaire, une loi estimée par toutes les civilisations européennes du passé, une loi reconnue comme bonne par toutes les religions, car aucune ne reconnaît l’idée même d’un « mariage homosexuel », pas plus le zoroastrisme, l’hindouisme et les « antiques » paganismes d’Europe que les trois monothéismes abrahamiques. Et ce changement « de civilisation », pour reprendre les propos de Christine Taubira, il suffit d’un président et de deux assemblées pour le décider, en se gardant bien de consulter par référendum le peuple, référendum qu’ils savent pertinemment qu’ils perdraient.

De la même façon que la nationalité française a été dévoyée, le mariage à la française est désormais dévoyé, comme chez de plus en plus de nos voisins européens. Il ne peut donc être sauvé. Il ne sert à rien de vouloir manifester dans la rue contre une loi qu’on n’est pas en mesure d’empêcher. Mais ce qui a été décidé par la contrainte, ce qui a été décidé dans l’opacité d’assemblées devenues de plus en plus impopulaires, n’a que la valeur et la légitimité qu’on voudra bien leur accorder.

La droite et l’extrême-droite prétendent que si en 2017 l’une ou l’autre sont aux affaires, elles annuleront ce mariage « pour tous ». La droite espagnole l’avait aussi promis et y a renoncé. En effet, à partir du moment où cette annulation n’est pas rétroactive, le fait étant accompli, l’intérêt d’abroger cette loi perd beaucoup de son sens. Et c’est bien pour cette raison que la droite française, et y compris le FN, ne s’aventurera pas en 2017 à la supprimer.

Comme la nationalité française, le mariage « à la française » est mort. Il n’y a pas lieu de le sauver puisqu’on ne pourra pas revenir en arrière de son dévoiement. En revanche, dans le cadre de la République Européenne, un mariage européen sera mis en place. Il répondra à une définition objective du mariage, conforme à la tradition européenne la plus ancienne, unissant un citoyen à une citoyenne, comme dans la démocratie athénienne. Les égarements nationaux d’une époque de décadence morale relèveront d’un passé dont on aura fait table rase, au sein d’une Europe unie et puissante. L’âge de Périclès et celui d’Auguste furent ceux d’une renaissance de la morale civique, la fin des innovations aberrantes et des dérives personnelles. L’âge de l’Europe unie ne sera pas différent.

Il y a de multiples raisons de considérer le « mariage pour tous » comme une mesure démagogique d’un gouvernement illégitime et aux abois voulant flatter une extrême minorité de partisans des centres urbains, cédant ainsi à un coupable communautarisme alimenté par l’individualisme obsessionnel d’une « gauche » qui a trahi tous ses idéaux et vendu l’intérêt général en se mettant au service de lobbies ethniques, confessionnels ou sexuels.

C’est l’intérêt général et le bien commun qui devraient dicter la conduite de nos dirigeants, de nos élus, comme de ceux qui manifestent contre cette loi d’ailleurs. S’opposer au « mariage pour tous », cela ne devrait pas être la conséquence d’une foi religieuse aveugle, chrétienne ou musulmane, ni d’une idéologie réactionnaire. C’est l’expression du bon sens, la fidélité à une tradition ancestrale plurimillénaire, la soumission aux lois de la nature et de la biologie, qui justifie en elle-même de dire non à cette loi.

Mais la France n’est pas le premier pays d’Europe à mettre en œuvre cette absurdité. Elle a été précédée par d’autres pays européens, sans que les conséquences soient spécialement dramatiques, et elle sera suivie par d’autres. Et puis, à un moment donné, les Européens se réveilleront et sortiront de cette décadente dormition. Ils verront qu’ils ont évité un précipice vers lequel leur classe politique corrompue les avait dangereusement amenés, et toutes les sottises et les folies d’une époque de déclin seront oubliées. Hollande ne laissera aucune trace estimable dans l’histoire future de l’Europe, et tout comme ses prédécesseurs et ses quelques successeurs, on l’associera à une époque où l’Europe s’était perdue, avant qu’elle ne finisse par se resaisir.

Avec la table rase juridique, tout redeviendra possible et le mariage aura à nouveau du sens, comme le mot « nationalité », mais au sein d’un autre pays qui s’appellera tout simplement l’Europe. A ceux qui s’époumonent inutilement dans la rue, noircissant leur mouvement par des excès de langage et par des actions perçues comme violentes, il existe une autre réponse, et cette réponse c’est l’Europe. Que nous importent les lois votées par des régimes au bord de l’abîme. Elles disparaîtront avec eux.

Thomas FERRIER (PSUNE)

31/07/2011

Haro sur le loup !

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louveteau-17530923e3.jpgIl y a quelques années, j’avais déjà écrit un article intitulé Vae Inimicis Lupi, « malheur aux ennemis du loup ». Alors que la réintroduction de ce prédateur naturel en Espagne, en Italie et même en Roumanie, n’a posé aucun problème particulier, c’est en France que le débat est régulièrement relancé. Dans un premier temps, je vais rappeler l’importance symbolique du loup dans l’imaginaire et la mythologie européens avant de m’intéresser à l’actualité récente, puisque les grands partis (UMP et PS) semblent s’accorder pour déterminer des quotas d’abattage de loups, alors même que l’animal sauvage n’est présent sur notre territoire qu’en à peine plus d’une centaine d’individus, et d’indiquer en ce sens la position du mouvement euro-socialiste en la matière.

Le nom du loup vient du latin lupus et plus anciennement du proto-indo-européen *wlkwos (qui a aussi donné le grec lycos [λυκος], le sanscrit vrikas, l’allemand Wolf, le russe volk [волк]). Dans l’esprit de nos plus lointains ancêtres, cet animal était si respecté que sa femelle avait aussi un nom spécifique, *wlkwis, ce qui n’était pas le cas pour la plupart des espèces sauvages. A l’origine, l’homme et le loup avaient un rapport étrange, ce qui explique non seulement les mythes d’enfants élevés par des loups, Romulus et Rémus en tête, mais aussi les témoignages d’enfants réellement recueillis par des loups, mais aussi le mythe du lycanthrope ou « homme-loup ». En Scandinavie ancienne, certains guerriers portaient d’ailleurs des peaux de loups, les ulfhednar, de même que les porteurs d’enseignes des légions romaines.

Dans la mythologie grecque, le loup est l’animal tutélaire d’Apollon et de Zeus Lycaios, respecté pour son courage mais aussi pour sa férocité. A Rome, c’est une louve qui allaite les deux jumeaux fondateurs, mais c’est aussi un loup qui conduit différents peuples latins vers leurs nouvelles implantations dans le cadre du rite du printemps sacré, ver sacrum. Le loup était associé au dieu de la guerre Mars, dont le char était tiré par deux loups gigantesques. On retrouve l’idée ancienne de l’analogie entre la meute des loups et la « meute » de guerriers (Männerbund en allemand). Chez nos ancêtres gaulois, le nom originel du loup, qui était probablement *volcos, fut tabouisé de bonne heure, par respect pour l’animal, et ce dernier ne fut plus appelé que bledos, « le gris » [breton bleiz]. Le loup était d’ailleurs l’un des animaux associés au dieu celte de l’orage Taranis.

Dans la tradition scandinave, le loup jouit d’une image contrastée, et il est probable que l’influence du christianisme, puisque dans la tradition judéo-chrétienne le loup (ze’ev) est un animal honni [bien que le combattant sioniste Vladimir Jabotinsky prit comme ze’ev comme nom de guerre], y soit pour quelque chose. Odhinn est ainsi accompagné de deux loups (Geli et Freki) mais c’est un loup, à peine de forme lupine, à savoir Fenrir, qui sera responsable de la destruction du monde, accompagné de deux autres loups qui dévoreront le soleil et la lune, et du « loup » infernal Garmr (qui correspond exactement au chien grec Cerbère et au chien indien Sarvaras).

On voit bien que le loup était particulièrement respecté par nos ancêtres. Son pire ennemi ne fut pas seulement le fusil des chasseurs mais la religion chrétienne présentant cet animal comme satane et impur. Alors que les bergers de l’antiquité avaient toujours conservé un rapport favorable aux loups, ce qui ne les empêchaient pas d’honorer les dieux lupins pour qu’ils protègent leurs troupeaux, et ce qui n’a jamais interdit de tuer des loups lorsqu’il s’agissait de prouver sa valeur. Ainsi, le fondateur de Sparte, Lycurgue, était-il « tueur de loups ».

Mais aujourd’hui, alors que la Gaule et même la France médiévale contenaient sans doute trop de loups par rapport au nombre de proies disponibles, ce n’est plus le cas aujourd’hui. En Europe même, et en Russie notamment, le nombre de loups diminue malgré les mesures de protection prises par les organisations de défense des animaux menacés. L’image négative du loup, accusé à tort de s’en prendre aux hommes, a été remplacée par des raisons économiques, en raison de son rôle dans des attaques de troupeaux. Rappelons que la plupart des attaques sont le fait de chiens redevenus sauvages, qui seraient 100.000 rien qu’en France, et qui eux n’hésitent pas à attaquer l’homme. Or personne ne prône de campagne d’élimination de masse des chiens sauvages. Que sont une centaine de loups, alors que les éleveurs sont dédommagés si des animaux sont tués par ces animaux, par rapport à ce fléau réel, lui.

Le PS et l’UMP, par démagogie politicienne, prônent donc de limiter la population de loups en France par des éliminations sélectives, ce qui revient de fait à combattre sa réintroduction, qui passe nécessairement par une augmentation significative du nombre d’individus. Europe-Ecologie et l’ethno-écologiste Laurent Ozon sont seuls à adopter une position raisonnable sur le sujet, ce qui est un comble. Le PSUNE a choisi depuis son existence de prendre à cœur la défense du loup, sa préservation et sa réintroduction en Europe occidentale. Nous sommes résolument opposés à tout abattage de loups, même si bien évidemment cette mesure doit être accompagnée d’une aide réelle aux bergers leur permettant de limiter les attaques, car la mission première du loup est de s’attaquer aux bêtes sauvages malades ou âgées, conformément aux lois de la nature. Avec la disparition du loup à la fin du XIXème siècle, les bergers avaient pris l’habitude d’avoir un cheptel protégé. Ils s’indignent aujourd’hui que des vautours ou des loups tuent un certain nombre de moutons chaque année. Mais les lois de la nature n’ont que faire des principes du capitalisme moderne.

Quelle est la valeur que l’on donne au loup par rapport au mouton ? Le mouton ne risque pas l’extinction, lui. Il est bien trop nécessaire. Mais justement ce que j’ai démontré, c’est que le loup est encore plus nécessaire, du fait qu’il est intimement lié à notre culture, dans laquelle il a su retrouver une image positive. Et si l’expression « l’homme est un loup pour l’homme » était exact, nous serions davantage solidaires que nous ne le sommes, en vérité, car le loup est le symbole même de la camaraderie et de l’esprit collectif au service de la meute. Quand le PS ou le PCF, pour plaire aux éleveurs, condamnent le loup à la marginalité, ils oublient que le loup est l’animal socialiste par excellence.

Thomas Ferrier
Secrétaire général du PSUNE