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29/01/2010

Rogozine: Moscou désapprouve le projet régional anti-missile US

rogozine.jpgMOSCOU, 29 janvier - RIA Novosti | Extrait | Moscou désapprouve l'intention des Etats-Unis de déployer des missiles Patriot en Pologne et espère que Washington reviendra sur cette décision, a déclaré vendredi le représentant permanent de la Russie auprès de l'OTAN Dmitri Rogozine lors d'un duplex télévisé à RIA Novosti.

"En concevant des projets militaires de ce genre, il faut nécessairement songer aux conséquences. Faut-il que personne n'ait songé au fait que l'implantation - à 60 km de la région de Kaliningrad - de missiles ayant une portée de 170 km ne manquerait pas de nous remplir d'inquiétude. Voici pourquoi je trouve qu'il s'agit d'une démarche pour le moins irréfléchie et qui ne nous inspire aucune sympathie", a-t-il affirmé.

Selon le diplomate, Moscou a déjà engagé des consultations politiques et militaires avec Varsovie et Washington.

"Nous espérons que cette question sera révisée", a conclu M. Rogozine.

Les Etats-Unis envisagent de déployer en Pologne plusieurs batteries de missiles sol-air Patriot. Ces systèmes seront implantés non loin de la ville de Morag (voïvodie de Varmie-Mazurie), à une distance de 60 à 100 km de la frontière russe. Cet emplacement leur permet de couvrir tout le territoire de la Région de Kaliningrad, enclave russe sur la Baltique. (...)

SOURCE (Ria Novosti)

11/01/2010

Un leader démocrate taxé de racisme anti-Obama

Game Change.jpgLeFigaro.fr | 11/01/2010 | Extraits | Dans un livre, Harry Reid explique que le président doit son succès a sa « peau claire» et au fait qu'il n'utilise «pas d'expressions de nègre». Si l'intéressé a accepté les excuses du sénateur, les républicains exigent sa démission. Un livre sur les coulisses de la présidentielle de 2008 sème la pagaille dans la classe politique américaine. Depuis la publication, ce week-end, des bonnes feuilles de Game change, le chef de la majorité démocrate au Sénat est dans la tourmente et accusé de racisme. Game change reproduit une conversation privée entre ses auteurs journalistes et Harry Reid au cours de laquelle le sénateur du Nevada attribue la popularité de Barack Obama à «sa peau claire» et à ses discours libres de toute «expression nègre, sauf s'il veut le faire». Le Parti républicain est immédiatement monté au créneau, exigeant la démission du cacique démocrate. (...)

«C'est le reflet d'une attitude», a dénoncé Michael Steele, le président afro-américain du Parti d'opposition. «Cela démontre un état d'esprit rétrograde quand vous utilisez des expressions des années 50 ou 60», du temps de la ségrégation , a fustigé Michael Steele, indigné par le mot «nègre». Les conservateurs, qui ont vu en 2002 leur chef quitter la présidence du groupe au Sénat suite à des remarques à caractère racial, ont reproché aux démocrates d'être bien plus tolérants lorsqu'un des leurs était sur la sellette. Des appels au retrait qu'Harry Reid a ignorés. L'élu du Nevada, qui exclut de partir, a riposté très vite. (...)

SOURCE (AFP via LeFigaro.fr)