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23/01/2010

Netanyahu contre l'immigration africaine

janvier.jpg"Les infiltrations clandestines de migrants africains en Israël sont un phénomène dangereux à éradiquer", à déclaré le Premier ministre Netanyahou lors d’une réunion générale du patronat israélien. ”Ils provoquent des dommages culturels, et socio-économiques, et nous entraînent vers le Tiers-monde”, a-t-il ajouté.

SOURCE (GUYSEN NEWS) | Forum du PSUNE

15/01/2010

Etats-Unis: la fin de l'hégémonie technologique ?

Les Etats-Unis ont-ils perdu leur hégémonie technologique ? La question se pose une nouvelle fois alors qu'un chiffre marquant fourni par l'USPTO vient de tomber. Pour la première fois, les non-américains ont déposé en 2009 davantage de brevets que les résidents américains, soit 50,7% de brevets accordés. Egalement, pour la seconde fois depuis 25 ans, le taux de dépôt a atteint son plus bas niveau en septembre 2009. Gilles Lavoine.

La Chine se positionne désormais comme un sérieux concurrent (les dirigeants ont déclaré que 60% du PIB seront consacrés à la technologie dans les 2 prochaines décennies). Les Etats-Unis conservent leur avance en matière d'innovation mais la Chine se démarque clairement ; tandis que les américains privilégient l'enseignement des "Mathématiques et Sciences", la Chine privilégie quant à elle le développement des compétences créatives et entrepreneuriales.

Une des mesures de la réussite technologique reste le nombre de prix Nobel attribués (en 2009, 13 américains récompensés). Malheureusement pour les Etats-Unis, cet indicateur n'est pas réellement adéquat puisque le comité Nobel ne récompense, en majorité, que des scientifiques en fin de carrière. Une autre mesure, sans doute plus adaptée, combine les données gouvernementales et les enquêtes auprès des chefs d'entreprise, scientifiques et investisseurs : les Etats-Unis sont ainsi relégués en 8ème position (étude de BCG [2]) et 6ème position (étude de ITIF [3]) en termes d'innovation.

Cet affaiblissement est d'une part lié aux politiques des autres pays (Singapour, Corée du Sud, Canada, Suède, etc) qui sont plus incitatives et attractives en matière d'innovation : les Etats-Unis passent du 1er rang au 17ème rang des pays proposant une fiscalité avantageuse telles que le crédit impôt recherche, etc. Les entreprises ont, d'autre part, réduit leur budget de R&D afin de mieux résister à la récession tout en maintenant leurs profits. En outre, la majorité des étudiants étrangers (Indiens et Chinois en majorité) des grandes universités américaines tend à davantage rentrer dans leur pays d'origine dès leur diplôme en poche. Enfin l'externalisation d'activités de haute technologie et le mouvement de délocalisation des savoir-faire ont clairement contribué à la stagnation de l'innovation aux Etats-Unis [5].

On peut citer IBM, qui possède un de ces laboratoires de recherche en Inde, General Motors qui fera finalement construire son moteur électrique (Chevy Volt) en Corée du Sud. Les industries pharmaceutiques procèdent aussi à l'externalisation d'activités [6] : selon la Fondation Kauffman, en 2006, 5,5% des dépôts mondiaux de brevets pharmaceutiques étaient localisés en Inde ou provenait d'inventeurs de nationalité Indienne, 8,4% étaient localisés en Chine ou provenait d'inventeurs de nationalité Chinoise.

Selon les auteurs d'un récent article publié dans Newsweek (voir sources), les Etats-Unis auraient au final, au cours du siècle précédent, "bénéficié", de 3 grands événements mondiaux ayant eu un fort impact en matière d'expansion et d'innovation technologique :
- La première et la seconde guerre mondiale
- Les immigrants provenant d'Europe (1ère vague en 1930), de Chine et d'Inde (2ème vague en 1965)
- Un financement massif gouvernemental de la R&D au temps de la guerre froide (Internet, laser, satellites, semi-conducteur, etc.).

Depuis la fin de la guerre froide et jusqu'au plan de relance Obama, aucune politique nationale majeure n'avait été mis en place en matière d'innovation ou de relance par la dépense publique. Pour l'auteur, un exemple flagrant de ce décrochage des Etats-Unis est celui des énergies renouvelables et du développement durable. Un retard important a été pris.

Seule consolation dans ces analyses dont les conclusions sont plutôt négatives : quelques états de l'Union se mobilisent et mettent en place des politiques d'incitation à l'attention des entreprises innovantes. C'est le cas du Massachusetts.

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[1] World Intellectual Property Organization.

[2] BCG : Boston Consulting Group.

[3] ITIF : Information Technology & Innovation Foundation.

Monnaies, gouvernance, marché intérieur : la feuille de route des nouveaux commissaires européens reste floue

2516194_Michel-Barnier-le-19-novembre-2008-a-Bruxelles-a-une-reunion-pour-une-modification-de-la-Politique-agricole-commune-PAC.jpgLE MONDE | 14.01.10 | Extraits | Michel Barnier veut donner, en tant que commissaire européen, un "nouvel élan" au marché unique, et réguler les services financiers, dont il a la charge ; Olli Rehn, aux affaires économiques et monétaires, veut renforcer la coordination, en particulier au sein de la zone euro ; Karel de Gucht, au commerce, s'en prend, avec un franc-parler inédit, à la "sous-évaluation" du yuan chinois. Joaquin Almunia n'entend pas modifier, ou seulement à la marge, la politique de concurrence.

A mi-chemin des auditions de la nouvelle Commission par le Parlement européen, les quatre titulaires des principaux portefeuilles économiques ont plus ou moins bien réussi leur examen de passage. Ils cherchent, parfois en tâtonnant, à "tirer les leçons de la crise", comme l'a martelé M. Barnier, lors de son audition, le 13 janvier.

Ce dernier s'affiche du côté des régulateurs, à contre-courant de la politique suivie par son prédécesseur, le libéral irlandais Charlie McCreevy. "Aucun marché ne doit échapper à la régulation", a répété l'ex-ministre de l'agriculture de Nicolas Sarkozy, dont la nomination avait déclenché des réactions hostiles au Royaume-Uni. Au Parlement européen, son discours a été applaudi.

Les grands chantiers pour tirer les leçons de la crise sont peu ou prou déjà lancés par la Commission sortante. M. Barnier compte surtout sur les eurodéputés pour donner aux trois futurs superviseurs européens des Bourses, des banques et de l'assurance des "pouvoirs contraignants", qui iraient au-delà du compromis négocié entre les Etats. Il propose aussi de compléter l'arsenal européen, en encadrant par exemple les ventes à découvert, en particulier sur les matières premières.

Olli Rehn joue, lui, la carte d'une plus grande concertation économique entre les capitales. Le commissaire finlandais espère que les Vingt-Sept pourront mettre en oeuvre des mécanismes "incitatifs" pour tenir les grands objectifs de la stratégie économique qu'ils veulent refondre d'ici au mois de juin. C'est une façon pour lui de tirer les leçons de l'échec de l'agenda de Lisbonne, censé faire de l'Europe la région la plus compétitive du monde en... 2010. (...)

SOURCE (LE MONDE)

11/01/2010

Poutine meilleur leader russe depuis Pierre le Grand (politique australien)

poutine.jpgMOSCOU,  11/01/2010 - RIA Novosti | L'ancien président et actuel premier ministre russe Vladimir Poutine est le meilleur leader russe depuis Pierre le Grand, a estimé l'ex-député australien Ross Cameron dans les pages du Sydney Morning Herald.

"Autrefois agent secret en Allemagne de l'Ouest, M.Poutine pouvait constater les avantages incontestables du libre marché", a rappelé M.Cameron, en indiquant que l'Occident avait tort d'insister sur le fait que M.Poutine était issu du KGB (service de renseignement de l'ancienne Union soviétique).

A Saint-Pétersbourg, M.Poutine travaillait sous la direction de son ami et ancien professeur de la faculté du droit, maire de la Venise du Nord Anatoli Sobtchak. L'ex-parlementaire australien qualifie M. Sobtchak de Milton Friedman russe (Prix Nobel d'économie en 1976, fondateur du monétarisme).

Depuis 2004, M.Poutine se targue de la plus haute cote de popularité parmi tous les dirigeants du monde démocratique, a relevé M.Cameron.

Et d'ajouter que M.Poutine avait hérité d'une catastrophe économique, mais était parvenu à doubler le produit intérieur brut (PIB) du pays et avait remboursé la dette extérieure avant terme.

"Sous Poutine, le pouvoir des oligarques s'est affaibli, tandis qu'augmentaient ses contrepoids, tels que le parlement, la suprématie de la loi et la classe moyenne qui s'est accrue de manière vertigineuse passant de 8 à 55 millions de personnes", a affirmé M.Cameron.

L'homme politique australien a aussi appelé à ne pas soupçonner la Russie d'ambitions impérialistes. Il estime notamment que les Russes ethniques prédominent en Ossétie du Sud de sorte que la majorité de sa population souhaite adhérer à la Russie.

"Il se peut que les médias russes soient trop pro-Poutine, mais sans doute ni plus ni moins que les médias américains sont pro-Obama", a écrit M.Cameron.

Par conséquent, conclut-il, les gens de bonne volonté ne peuvent déplorer le maintien de l'influence de Vladimir Poutine en Russie et dans le monde.

SOURCE (Ria Novosti)

24/12/2009

La Flandre plus riche et plus... égalitaire

24.12.09 | Lalibre.be via l'agence de presse Belga | Une étude pointe des illustrations des inégalités de la société belge. Les ménages les plus riches dépensent ainsi le double des plus pauvres pour les soins de santé. Ils dépensent aussi 505 euros par an en éducation tandis que les 25 pc les plus pauvres ne dépensent que 52 euros, voire 15 euros dans certaines zones de Wallonie.

SOURCE (Lalibre.be)