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14/04/2010

Sali Berisha se dit certain que l'Albanie intégrera l'UE

AFP | 14.04.10 | 18h45 | Le Premier ministre albanais Sali Berisha, en visite mercredi à Bruxelles, s'est déclaré certain que son pays intégrera l'Union européenne "plus tôt" qu'il l'imagine lui-même. "Je n'ai pas une date pour l'adhésion (de l'Albanie à l'UE) mais cela arrivera plus tôt que je le pense moi-même", a-t-il dit au cours d'une rencontre avec des journalistes. L'Albanie a déposé une demande d'adhésion à l'UE en avril 2009. M. Berisha a estimé mercredi que son pays avait "rempli toutes les conditions" posées par la Commission européenne pour entamer formellement le processus d'adhésion. Il a prévu de remettre au commissaire chargé de l'Elargissement, Stefan Fülle, le questionnaire détaillé que la Commission a soumis à l'Albanie en vue de son adhésion au bloc européen.

La Commission doit encore examiner ce document, d'environ 400 pages, avant d'accorder ou non à l'Albanie le statut de pays candidat à l'UE. "J'ai bon espoir" que la Commission donnera un avis favorable, a dit M. Berisha. M. Berisha a vigoureusement défendu son bilan en matière de lutte contre la corruption et la criminalité qui, selon lui, a spectaculairement chuté au cours des cinq dernières années. "L'Albanie est désormais un des pays les plus sûrs et le taux de criminalité est plus bas que la moyenne enregistrée dans l'UE", a-t-il dit. Il a également souligné que grâce à sa politique ultra-libérale, son pays avait mieux résisté que d'autres à la crise économique. Il a promis de poursuivre les réformes et la privatisation des entreprises albanaises.

M. Berisha s'est également déclaré confiant sur le fait que ses concitoyens allaient pouvoir bénéficier à court terme d'une libéralisation des visas d'entrée dans l'espace Schengen. "La libéralisation des visas est très importante pour les Albanais", a-t-il dit rappelant que son pays avait été soumis durant près de 50 ans à une des plus féroces dictatures du monde. La zone dite de Schengen comprend les pays de l'Union européenne, sauf le Royaume-Uni et l'Irlande, plus la Norvège, la Suisse et l'Islande. Les 27 avaient levé en décembre l'obligation de visas pour les ressortissants serbes, monténégrins et macédoniens dans la zone Schengen, une décision qui avait suscité une grande déception en Bosnie et en Albanie. | Source (Forum du PSUNE)

12/02/2010

Herman Van Rompuy félicite Viktor Ianoukovitch

van rompuy.jpgAFP | 11/02/2010 | L'Union européenne a félicité le président élu ukrainien Viktor Ianoukovitch, reconnaissant ainsi officiellement sa victoire malgré les contestations d'Ioulia Timochenko et a promis de continuer à apporter son aide à l'Ukraine. "Je vous félicite de tout coeur pour votre récente élection en tant que président ukrainien", a écrit le président de l'UE, Herman Van Rompuy, tandis que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, lui a offert ses "félicitations les plus chaleureuses". MM. Van Rompuy et Barroso ont tous deux promis que l'UE allait poursuivre son aide à l'Ukraine. "L'UE et l'Ukraine se félicitent d'avoir des relations étroites basées sur des valeurs communes et de solides intérêts mutuels", a écrit M. Van Rompuy. "L'Ukraine est confrontée à de nombreux défis (...) et l'UE soutient ses efforts", a assuré M. Barroso.

SOURCE (AFP via LeFigaro.fr)

15/01/2010

Monnaies, gouvernance, marché intérieur : la feuille de route des nouveaux commissaires européens reste floue

2516194_Michel-Barnier-le-19-novembre-2008-a-Bruxelles-a-une-reunion-pour-une-modification-de-la-Politique-agricole-commune-PAC.jpgLE MONDE | 14.01.10 | Extraits | Michel Barnier veut donner, en tant que commissaire européen, un "nouvel élan" au marché unique, et réguler les services financiers, dont il a la charge ; Olli Rehn, aux affaires économiques et monétaires, veut renforcer la coordination, en particulier au sein de la zone euro ; Karel de Gucht, au commerce, s'en prend, avec un franc-parler inédit, à la "sous-évaluation" du yuan chinois. Joaquin Almunia n'entend pas modifier, ou seulement à la marge, la politique de concurrence.

A mi-chemin des auditions de la nouvelle Commission par le Parlement européen, les quatre titulaires des principaux portefeuilles économiques ont plus ou moins bien réussi leur examen de passage. Ils cherchent, parfois en tâtonnant, à "tirer les leçons de la crise", comme l'a martelé M. Barnier, lors de son audition, le 13 janvier.

Ce dernier s'affiche du côté des régulateurs, à contre-courant de la politique suivie par son prédécesseur, le libéral irlandais Charlie McCreevy. "Aucun marché ne doit échapper à la régulation", a répété l'ex-ministre de l'agriculture de Nicolas Sarkozy, dont la nomination avait déclenché des réactions hostiles au Royaume-Uni. Au Parlement européen, son discours a été applaudi.

Les grands chantiers pour tirer les leçons de la crise sont peu ou prou déjà lancés par la Commission sortante. M. Barnier compte surtout sur les eurodéputés pour donner aux trois futurs superviseurs européens des Bourses, des banques et de l'assurance des "pouvoirs contraignants", qui iraient au-delà du compromis négocié entre les Etats. Il propose aussi de compléter l'arsenal européen, en encadrant par exemple les ventes à découvert, en particulier sur les matières premières.

Olli Rehn joue, lui, la carte d'une plus grande concertation économique entre les capitales. Le commissaire finlandais espère que les Vingt-Sept pourront mettre en oeuvre des mécanismes "incitatifs" pour tenir les grands objectifs de la stratégie économique qu'ils veulent refondre d'ici au mois de juin. C'est une façon pour lui de tirer les leçons de l'échec de l'agenda de Lisbonne, censé faire de l'Europe la région la plus compétitive du monde en... 2010. (...)

SOURCE (LE MONDE)