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14/09/2013

Elections norvégiennes 2013

ferrier,psune,elections législatives en norvège 2013Ce lundi se déroulaient des élections législatives très attendues en Norvège. C’est la première fois en effet que les électeurs s’expriment dans un scrutin national à la suite des attentats de Breivik. Leur réaction était donc attendue. La gauche craignait un vote de sanction car, passé le temps du deuil, les Norvégiens avaient le sentiment que le gouvernement n’avait pas pris toutes les dispositions nécessaires pour prévenir ce genre d’actes. En outre, même si la situation économique reste positive, un vote d’alternance est logique.

Malgré sa popularité en berne, les Travaillistes (Arbeiderpartiet) demeurent le premier parti du pays, avec 30,8%, perdant certes 4,5 points par rapport à 2009, mais deux seulement par rapport à 2005. Ils formeront avec 55 députés le plus grand groupe, même s’il sera amputé de neuf sièges. Mais ce succès personnel du parti se fait au détriment de ses alliés naturels. Le parti de centre-gauche Senterpartiet, avec 5,5% des voix, perd 0,7% et un siège, et de même le Parti Socialiste (Socialistisk Venstreparti) n’obtient que 4,1% des voix (-2,1) et 7 sièges (-4), l’ensemble n’obtenant que 72 sièges en tout (-14). De son côté, le parti écologiste (Miljopartiet De Gronne), soutenu par l’ancien candidate écologiste aux élections présidentielles françaises, la franco-norvégienne Eva Joly, progresse nettement et obtient son premier siège avec 2,8% (+2,4) des voix. Le parti Rouge (Rodt), avec 1,1% des voix (-0,3) reste sans député.

Les Conservateurs (Høyre) avec 26,8% remportent le scrutin, même s’ils sont seconds en voix, en pourcentage et en sièges. Ils progressent de 9,6 points en cinq ans, et passent de 30 sièges à 48. De nombreux électeurs ont quitté le Parti du Progrès (Fremskrittspartiet) afin de voter utile, mais aussi par réaction face aux évènements d’Utoya, en raison de la brève appartenance de Breivik au FP. Ce dernier n’avait pas trouvé sa place au sein d’une formation qu’on présente en France comme de « droite nationale », une sorte de FN soft, ce qui était sans doute encore le cas sous la direction de Carl Hagen, mais qui donne des gages à l’idéologie dominante, ayant même choisi un norvégien d’origine indienne pour diriger sa section de jeunesse.

L’effet « Breivik » aura été de recentrer encore davantage la formation dirigée par Siv Jensen sur une position de droite conservatrice, mais à ce jeu certains électeurs auront préféré les conservateurs originaux, et en outre les électeurs inquiets par la problématique migratoire seront probablement restés chez eux. Avec 16,3% des voix, le FP perd 6,6 points par rapport à 2009 mais aussi 5,8 points par rapport à 2005. En 2009 en effet, avec 22,9% des voix, le FP était devenu le second parti du pays et le premier parti d’opposition. Il est désormais largement distancé par le Høyre.

Enfin, plusieurs partis nouveaux sont apparus, mais demeurent à un niveau faible. Les Pirates (Piratpartiet) n’obtiennent que 0,3% des voix et le mouvement des Chrétiens (De Kristne) seulement 0,6%. Ils sont donc loin de la barre des 2% donnant droit à des élus. En 2009, les listes alternatives de droite nationale, comme les Patriotes Norvégiens (NorgesPatriotene), étaient réduites à néant. En 2013, c’est au tour des communistes de se retrouver à zéro. Il faut environ 60.000 voix pour espérer des députés, et toutes ces formations en sont loin.

En cumulé, le centre-droit, si on y inclut le FP, aurait obtenu 53,7% des voix (+4,1), avec un échange de voix entre Høyre et le FP d’environ sept points, alors que le centre-gauche n’aurait obtenu que 40,2% des voix, mais ce si on ne compte pas les Verts en leur sein.

Pour gouverner, conservateurs et libéraux de Venstre (5,2% des voix, +1,4 ; 9 sièges, +7), autre gagnant de ce scrutin mais dans une moindre mesure, auront besoin de former une coalition avec le Parti du Progrès pour gouverner. Ce dernier y semble prêt , n’étant plus en mesure de devenir le premier parti du pays. Il répudie « progressivement » toute idée d’identité nationale et/ou européenne pour des strapontins ministériels. Toutefois, le prix à payer pourrait être de connaître la situation du FPÖ après 2000 en Autriche, la droite conservatrice s’emparant d’une partie (supplémentaire) de son électorat.

L’évolution du FP, qui certes n’a jamais été comparable aux autres partis nationaux, FN comme FPÖ, laisse présager de celle que connaîtront ces autres partis si les portes du pouvoir s’ouvrent à eux dans le cadre d’une grande coalition. Mais pour leurs électeurs, qui en espérent sans doute autre chose, la leçon sera amère.
 
Thomas FERRIER (PSUNE/LBTF)

19/02/2011

Zemmour condamné par une justice aux ordres

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280px-Eric_Zemmour.jpgQuoi qu’on puisse penser, en bien ou en mal, des déclarations controversées d’Eric Zemmour qui lui ont valu d’être mis en examen à la suite de plaintes déposées par diverses associations et aujourd’hui condamné à une peine certes symbolique mais officielle, la « Justice » française est sortie de sa mission qui est d’assurer la sécurité des citoyens et de faire respecter la loi. On attend de la « déesse aveugle » une totale neutralité, une indépendance certes du pouvoir politique, indépendance assurée par la constitution, mais aussi des idéologies politiques, ce qui est plus difficile à faire respecter.

Or si sur un plan institutionnel, la Justice française est officiellement indépendante, dans les faits, elle est au service de l’idéologie dominante, faite de commisération pour les criminels, victimes prétendues de notre société, et donc implicitement de mépris pour les véritables victimes, ce qui relève d’un mélange d’inversion chrétienne des valeurs et de marxisme. Le criminel est une victime, le loup est un agneau, « heureux les simples d’esprit ».

Après le meurtre tragique de la jeune Laetitia, le président de la république a dénoncé des manquements de la part des autorités judiciaires, avant de se rétracter suite à un mouvement social de la part des magistrats, ceux-ci dénonçant le manque de moyens et d’effectifs, ce qui n’est certes pas inexact. Mais alors, oserais-je dire, si vous avez trop de travail, pourquoi encombrer les tribunaux de procès concernant ce qu’il faut bien appeler des délits d’opinion. Vous manquez de temps, vous avez trop de dossiers ? Alors, que les procureurs refusent de se saisir des plaintes d’associations non représentatives envoyant au tribunal tel ou tel quidam pour un mot de trop, pour une phrase maladroite, pour une opinion qui leur déplaît.

Et si on libérait les tribunaux de tous ces procès pour « abus de liberté d’expression », concept infâme s’il en est, comme si la liberté d’opinion et d’expression devait être limitée ? Patrick Klugman, qui se réjouissait de la condamnation d’Eric Zemmour, ne disait-il pas au sortir du tribunal que la liberté d’expression devait être encadrée. Dans ce cas, un prisonnier est libre, puisqu’il a le droit de parcourir ses 10m2 de cellule. La réalité est tout autre, à savoir que la liberté d’opinion et d’expression devrait être totale, à la seule exception de la diffamation à l’égard d’une personne clairement identifiée, non pas d’une généralité sur un ensemble de personnes non identifiées ou une communauté théorique.

Eric Zemmour n’a fait, selon ses défenseurs, dont l’ancien ministre de l’intérieur Jean-Pierre Chevènement, que dire tout haut ce que tout le monde sait et tait, de peur de se retrouver dans la même situation que le polémiste de France 2 et de RTL. Que cela soit exact ou pas n’a en l’occurrence aucune importance. La question est : avait-il le droit de le dire ? J’affirme qu'il devrait avoir ce droit, et que si ce droit lui est refusé, c’est que la liberté d’expression est assassinée. En prenant la défense de Zemmour, c’est la démocratie que l’on défend. Les oligarches, politiques, économiques, médiatiques, veulent confisquer la parole et s’arroger en démopèdes, sans légitimité pour ce faire, sans non plus la dignité qu’on attend d’un enseignant.

Eric Zemmour a-t-il été condamné au nom de la justice ? Non, il l’a été au nom de la raison d’état, au nom de l’idéologie dominante, dont les juges n’ont été que les zélés collaborateurs. Il l’a été car il fallait qu’il soit condamné, de peur que des officines totalitaires crient à l’impunité, de peur que d’autres européens osent dire à haute voix ce que Zemmour avait affirmé. Bien sûr Zemmour va faire appel, il n’est d’ailleurs pas sûr qu’il soit à nouveau condamné, mais l’exemple a été fait. Le procureur dans son réquisitoire avait d’ailleurs appelé à une peine symbolique.

Alain Finkielkraut avait dénoncé l’anti-racisme comme le communisme du XXIème siècle, une idéologie totalitaire fondée sur des dogmes totalement déconnectés du réel. En URSS, on envoyait les dissidents au goulag puis finalement en hôpital psychiatrique. En Allemagne, l’ignoble Freisler se chargeait de condamner au pire ceux coupables de combattre de l’intérieur un régime inique. En France pseudo-démocratique, on se limite à condamner à des amendes, afin de financer des associations anti-républicaines, et parfois à une peine de prison lorsque le coupable attaque un dogme plus sensible qu’un autre. Mais la même matrice idéologique est à l’œuvre, à savoir la haine de la liberté d’un homme de dire sa vérité.

Qu’il ait eu sur le fond raison ou tort, il avait raison de le dire puisqu’il le pensait. Et pour cela, Zemmour est condamné, et par sa condamnation, ce sont tous les européens qui sont condamnés. C’est pourquoi le PSUNE propose la mise en place d’un « premier amendement » européen garantissant la liberté d’opinion et d’expression. Désengorgeons nos tribunaux d’affaires qui ne méritent pas de s’y trouver, chassons les idéologies de la justice afin qu’elle soit au service de tous et pas au service des sensibilités et du puritanisme de quelques officines ou de quelques puissants.

Thomas Ferrier
Secrétaire général du PSUNE

24/10/2010

La guerre des europhobes (partie II)

Le duel Le Pen/Gollnisch.

7.jpgLe Front National est la plus importante structure politique europhobe en France, en particulier depuis sa remontée électorale aux élections régionales et depuis la retraite de Philippe de Villiers de la vie politique. Marine Le Pen a fait de l’opposition à l’Union Européenne son principal cheval de bataille, prônant l’abandon de l’€ au profit d’une monnaie nationale, la restauration des frontières (toujours) nationales et la fin de la construction européenne par sécession de la France. Ce programme est sans ambiguité, et ses adversaires, au sein du FN comme à l’extérieur, partagent globalement les mêmes éléments de doctrine. Bruno Gollnisch (FN), Carl Lang (PdF) ou encore Annick Martin (MNR), proposent une démarche analogue, dans un schéma strictement souverainiste. En ce sens, la confrontation interne et externe entre les deux candidats à la succession du vieux chef ne repose nullement sur ce thème.

La stratégie de Marine Le Pen : ses qualités et ses limites. 

Dédiaboliser un parti politique comme le FN en renonçant à des provocations dialectiques sur des sujets qui fâchent, et qui sont de plus annexes par rapport aux problèmes politiques, renonçant ainsi par exemple à toutes les formes de judéophobie, est une stratégie logique et nécessaire pour un parti qui aspire au pouvoir et ne veut pas se contenter de témoigner. Politiquement, Marine Le Pen a donc raison de vouloir rompre avec des thématiques sulfureuses et de se désolidariser d’une ligne catholique traditionnaliste qui par son rigorisme moral plus qu’excessif ne saurait qu’effrayer les électeurs. L’idée qu’il faudrait travailler le terrain local parallèlement à des actions nationales paraît également assez saine, et les résultats probants de l’action électorale de ce parti aux diverses élections de la petite ville d’Hénin-Beaumont semblent valider une telle démarche.

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La guerre des europhobes (partie I)

EU%20flag.gifSortir de l’Union Européenne ?

Si l’européanisme a toujours transcendé les clivages classiques, allant de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, en passant par la sociale-démocratie et la démocratie chrétienne, du MSEUE d’André Philip (socialiste) au MSE de Per Engdahl (néo-fasciste) dans les années 50, il apparaît qu’en ce début du XXIème siècle, l’européanisme a été abandonné progressivement par les différentes familles politiques. Le Mouvement Démocrate de Bayrou ne se référe que fort peu à l’Europe, nationalisant les débats, tandis qu’un Mélenchon pour le Front de Gauche tombe quant à lui dans l’europhobie de gauche, rejoignant dans son hostilité à l’Union Européenne le NPA de Besancenot ou le PT de Schivardi, et PS et UMP préfèrent une approche plutôt euro-tiède, Nicolas Sarkozy privilégiant les gouvernements nationaux aux institutions de l’Union Européenne, que celles-ci aillent dans le bon ou le mauvais sens. Il est en ce sens indéniable que les propos de Vivianne Reding ont fait le jeu des europhobes de toutes tendances.

Nous avions dans un précédent article évoqué le cas du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, que nous avions qualifié d’europhobe, au grand dam de certains de ses partisans. Dans cet article en deux parties, nous allons évoquer le cas spécifique de la droite nationale, car l’extrême-gauche, qui nous paraît aussi europhobe que son adversaire-miroir, sauf cas particulier du PT, ne prône pas (encore) que la France quitte l’Union Européenne, en traitant d’abord du cas des mouvements prétendûment européanisants, qui se rallient à l’europhobie ambiante, et en évoquant par la suite le conflit interne au Front National, principale structure europhobe en France. Cette europhobie que nous dénonçons, à la différence de l’europhobie évoquée dans notre précédent article consacré à la criminalité ciblée dont sont victimes des européens en Europe et des descendants d’européens dans le monde, est de nature strictement politique.

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17/10/2010

"Défends la !", soutien aux victimes des criminels !

anika_smit.jpgElle s'appelait Anika Smit, jeune boer (euro-africaine) aux cheveux blonds ; elle habitait Pretoria, la capitale de l'Afrique du Sud. Ce jour maudit du 11 mars 2010, alors qu'elle n'avait pu se rendre à son école en raison d'une otite, son père rentrant chez lui retrouva le corps meurtri de sa fille, lâchement assassinée par des criminels africains, qui l'avaient même amputée des deux avant-bras, car la vente de membres du corps humain rapporte beaucoup sur le marché noir sud-africain, notamment pour être utilisés par la "médecine traditionnelle", faite de traditions animistes et de croyances, comme celles selon laquelle s'unir sexuellement à une jeune femme vierge permettrait de guérir du sida.

Du temps de l'apartheid, les media occidentaux relevaient toutes les actions de la police sud-africaine et les persécutions dont étaient victimes des africains noirs. Du jour où Fredrik De Klerk a mis fin à ce système, certes inique, certes choquant, il était vraisemblable que la réconciliation promise, et officiellement réussie, serait un échec, et que les afrikaaners pouvaient commencer à préparer leurs valises, ce qu'ils font de plus en plus, préférant l'Australie et l'Argentine ou même la vieille Europe plutôt que de rester dans un pays qui leur fait comprendre qu'ils ne sont plus chez eux. Ce n'est qu'un des multiples assassinats dont sont victimes des blancs, simplement en raison de leur origine européenne.

Ce crime odieux dont la presse européenne n'a pas fait écho d'une jeune femme de 17 ans me rappelle une affaire qui a décrié récemment la presse nationale. Une personne âgée, M. René Galinier, a tiré sur deux jeunes femmes d'origine rom qui avaient pénétré chez lui de nuit afin de le voler. Victime d'un acte criminel, c'est pourtant lui qui s'est retrouvé en garde à vue, mis en examen, et s'est vu refuser pendant des semaines toute libération au motif que lui, la victime, risquait des actes de rétorsion de la part de la communauté dont sont membres ces deux femmes. Malheureusement pour lui, il s'est laissé aller à proférer des propos peu amènes à l'égard de ces communautés d'importation. C'est ainsi que la victime devient le coupable et que c'est lui qui se retrouve en prison alors qu'il n'a fait que défendre ses biens.

Tous les jours, la presse évoque des crimes odieux commis contre nos concitoyens, comme cette femme de 49 ans, poignardée à mort ce matin dans le XIXème arrondissement de Paris, laissant un veuf et trois enfants qui ont perdu leur mère, ou comme ce jeune homme de 27 ans, décapité par un fou, en région Rhône-Alpes.

Alors que la moindre agression xénophobe, ou le moindre soupçon de racisme, comme les propos maladroits du parfumeur Jean-Paul Guerlain, suscite l'ire médiatique, des victimes elles aussi de racisme ne sont même pas évoquées, pourtant assassinées en raison de leur origine, du fait qu'elles sont européennes.

L'europhobie, ce n'est pas simplement les propos absurdes d'une partie de la droite nationale souhaitant l'idée que la France quitte l'Union Européenne, ce n'est pas seulement le refus de toute Europe politique et le rejet de l'idée d'avoir un destin commun avec ses voisins de même origine et de même culture que soi, c'est aussi tout simplement la violence et les crimes commis contre des Européens parce qu'ils sont européens !

Ce deux poids, deux mesures, doit cesser, et la justice et la police d'Europe doivent veiller à défendre les citoyens honnêtes contre les criminels au lieu de préférer servir de "police de la pensée" et réprimer les maladresses rhétoriques ou les propos choquants de X ou Y.

Le PSUNE s'associe à la souffrance des familles des victimes de ces nombreux crimes odieux qui émaillent l'actualité des différents pays européens. Dans l'Europe de demain, pour laquelle nous souhaitons contribuer à l'avènement, nous veillerons à ce que les victimes soient honorées et que les criminels soient réellement sanctionnés, avec toute la sévérité que les honnêtes citoyens attendent de leur justice, qui doit être à leur service !

Thomas Ferrier
Secrétaire général du PSUNE

10/10/2010

Défendre l’idée européenne.

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On ne s’attend évidemment pas à voir défendre l’idée européenne chez les eurosceptiques assumés, chez les souverainistes de tout bord notamment, comme Jean-Luc Mélenchon, Nicolas Dupont-Aignan ou Marine Le Pen, même si cette dernière, par exemple, tient un discours moins brutal que le passé de son mouvement le laisserait supposer, si elle admet l’existence de cercles concentriques dont une Europe incluant la Russie ferait partie. On ne s’attend pas non plus à la voir défendre par des mondialistes comme Olivier Besancenot, pour lesquels l’Europe n’existe tout simplement pas.

Aujourd’hui la vision caricaturale donnée des instances européennes par Viviane Reding, Manuel Barroso et quelques autres technocrates conforte singulièrement tous les eurosceptiques affirmés. D’autant plus qu’il ne s’agit pas de quelques faux-pas ; la position qu’ils affichent correspond très précisément à la vocation de l’Union européenne telle qu’elle a été définie par les membres signataires. On ne peut donc pas s’étonner de voir les eurosceptiques défendre une stratégie de retour en arrière. La seule erreur d’analyse que l’on puisse leur reprocher est de s’attaquer à une Europe qui n’existe pas, derrière la juste condamnation du modèle actuel. Ils ont, en effet, tendance à doter l’Europe de pouvoirs qu’elle n’a pas et lui faire endosser des responsabilités qui sont celles des Etats membres.

Il y a d’autres eurosceptiques, sans doute plus opposés à l’Union européenne que ceux dont on a parlé, mais qui parlent peu et dont on ne perçoit pas immédiatement le jeu. Ce sont tous ceux qui se félicitent de l’Union européenne telle qu’elle est.

C’est, par exemple, un certain Michel Rocard qui avoue très honnêtement ne plus croire à l’idée européenne et qui, en conséquence, voit sans inconvénient l’entrée de la Turquie dans l’union. Ce sont tous ceux qui, principalement au PS, ont accueilli favorablement le rappel à l’ordre de la Commission à propos du démantèlement des camps de Roms. Ce sont tous les mondialistes qui, à gauche et aussi à droite, se félicitent de l’ouverture de l’Europe à toutes les influences extérieures.

C’est du côté des partisans proclamés de l’Union européenne que nous allons chercher à mesurer l’impact d’événements plus ou moins récents sur leur engagement. Pour cela, nous allons examiner leur attitude en la passant au crible de quelques critères simples.

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05/09/2010

Gauche laïque et « extrême-droite », une confusion malhonnête ?

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__1_742984_1211794407.jpgUn article du 5 septembre 2010 du blog du Monde « Droites extrêmes » consacré au mouvement « Riposte laïque » et à son principal dirigeant, Pierre Cassen, a attiré mon attention. Les journalistes cherchaient à démontrer que cette organisation, qui se revendique « de gauche », et dont le responsable est un ancien du PCF et de la LCR, était passée à l’extrême-droite sous prétexte d’avoir organisé une manifestation commune avec le Bloc Identitaire. Cela m’amène à réfléchir à ce qu’est la gauche authentique en évoquant certains positionnements pris par des membres des structures de gauche en France et en Allemagne ces dernières années.

Helmut Schmidt, ancien chancelier de la SPD, dans un article du Frankfurter Rundschau du 13 juin 2005 prônait ainsi l’interdiction «  de l’immigration de populations issues de cultures étrangères » après avoir en 2004 affirmé que « la décision de faire venir des travailleurs étrangers aura été une erreur très grave », visant en particulier l’immigration turque et africaine. Schmidt a par ailleurs été opposé à l’abandon du droit du sang que prônait le social-démocrate Schröder, abandon effectué en 2000 par la coalition rouge-verte et n’a jamais caché son refus de toute adhésion de la Turquie dans l’Union Européenne, convergeant avec son ancien collègue et ami, le centriste Valéry Giscard d’Estaing qui dénonçait en 1991 une « immigration-invasion » et qui est lui aussi hostile au processus d’adhésion de la Turquie entamé en 2005. Doit-on considérer par ces déclarations le social-démocrate Schmidt comme un renégat qui devrait prendre sa carte à la NPD, ce qu’a proposé le Consistoire Juif Allemand au social-démocrate Thilo Sarrazin il y a quelques semaines ? Doit-on considérer qu’il a cessé d’être de gauche ?

Oskar Lafontaine, ancien animateur du mouvement de gauche radicale « Die Linke », et désormais retraité de la politique en raison d’une « longue maladie », déclarait il y a quelques années que « l’Etat est obligé de protéger les pères de famille et les femmes du chômage parce que des travailleurs étrangers [Fremdarbeiter] prennent leurs emplois en travaillant à bas coût ». En suivit une campagne vigoureuse contre lui, notamment en raison de son usage du vocable de Fremdarbeiter au lieu du très politiquement correct Gastarbeiter (« travailleurs invités »). L’historien Götz Aly n’a pas hésité à qualifier la doctrine mise en avant par Lafontaine de « nationale-socialiste », rien de moins. Doit-on considérer qu’Oskar Lafontaine a cessé d’être de gauche, de même que jadis Georges Marchais lorsque celui-ci s’opposait à l’immigration de travail ?

Le provocateur Thilo Sarrazin, autre membre de la SPD et membre de la Bundesbank, fait scandale depuis quelques jours en raison de la sortie de son ouvrage dénonçant notamment l’islamisation de l’Allemagne et le fait qu’il ne souhaite pas que ses enfants et petit-enfants vivent dans une Allemagne qui ne serait plus culturellement allemande. Aussitôt, les bien pensants s’élèvent contre ses propos, appelant à ce qu’il soit exclu de la SPD et qu’il perde son emploi à la Bundesbank. Jeudi dernier, ses collègues ont demandé au président allemand, Christian Wulff, de se séparer de leur collaborateur. Le dirigeant de la SPD semble s’étonner que Thilo Sarrazin soit toujours membre de sa formation politique, et ce dernier entend bien rester adhérent. Selon un sondage, une majorité d’allemands soutient Sarrazin, et notamment 30% des électeurs SPD, ce qui n’est pas rien. Sarrazin a-t’il cessé d’être de gauche, d’être social-démocrate, en raison de ses saillies rhétoriques ?

Les idées développées par Pierre Cassen de « Riposte laïque » ou par Christine Tasin de « Résistance républicaine » me sont très étrangères, et notamment leur refus d’une Europe politique au profit d’une « république » française fétichisée ou leur volonté de se présenter essentiellement comme opposés à l’islam. On peut également leur contester le fait de vouloir défiler avec des organisations considérées comme d’extrême-droite. Mais lorsque Pierre Cassen déclare ne pas vouloir laisser à Marine Le Pen le monopole sur ces questions, peut-on l’accuser d’être passé à droite ? Si une majorité d’ouvriers vote pour le FPÖ en Autriche, si le Front National est à nouveau redevenu le premier parti ouvrier en France, c’est que la gauche n’a pas fait son travail, c’est tout simplement que la gauche n’est plus de gauche.

Au lieu de chercher des boucs émissaires dans leur camp, les dirigeants socialistes feraient mieux de se demander pourquoi les classes populaires se détournent d’eux et sont si désespérées qu’elles sont amenées à soutenir des formations droitières et ultra-libérales (comme le PVV de Geert Wilders). Parce que la « gauche » a trahi le peuple et qu’elle a toujours refusé de prendre conscience de l’impossibilité à la fois de préserver les acquis sociaux et de donner du travail à tous ses citoyens et en même temps de prôner l’ouverture maximale des frontières et la régularisation des travailleurs clandestins.

Thomas Ferrier
Secrétaire général du PSUNE

20/06/2010

Elections belges : victoire conjointe du NVA et du PS

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be%7Dvvbf.gifVictoire incontestée du N-VA en Flandre.

Ce dimanche 13 juin 2010 se déroulaient les élections législatives et sénatoriales belges, dans un contexte de forte poussée nationaliste flamande, avec l’émergence du N-VA de Bart De Wever, qui en 2007 était un allié modeste du parti d’Yves Leterme, le CD&V, les deux mouvements ayant alors obtenu 29.6% des voix en Flandre et 30 sièges. Cette fois seul, le N-VA obtient 27.8% des voix et 27 sièges, ce qui en fait le premier parti flamand, loin devant son ancien partenaire, dont il égale presque le score de 2007.

Cette mise en avant du N-VA apparaît aux législatives mais encore davantage aux sénatoriales (31.69% des voix et 9 sièges), faisant de Bart De Wever le vainqueur par K.O de ses élections et de loin. Le CD&V, parti du premier ministre démissionnaire Leterme, est lourdement vaincu, avec 17.3% des voix et 17 sièges aux législatives et 16.15% et 4 sièges aux sénatoriales, ce qui est un recul de 12 à 15%. Il est évident que le N-VA a véritablement phagocyté le CD&V, de la même façon qu’il a fortement affaibli les listes du Vlaams Belang. Ce dernier n’obtient en effet que 12.3% et 12 sièges en Flandre (contre 19% et 17 en 2007) soit une baisse de près de sept points, et 12.28% et 3 sièges au sénat. Cette chute d’un mouvement hostile à l’immigration extra-européenne est la conséquence de la promotion du nationalisme linguistique au détriment du nationalisme ethnique. Le N-VA, davantage laxiste en matière migratoire, a fait en effet de la langue flamande le cœur de l’identité du pays, et ce dans le cadre d’une politique favorable à l’Union Européenne telle qu’elle est. Autre perdant de ce scrutin, la liste De Dedecker. Ce dernier n’obtient que 3.7% et 1 siège aux législatives, contre 6.5% et 5 sièges il y a trois ans. Au Sénat, avec 3.27% des voix, il perd son seul mandat de sénateur. Enfin, la liste libérale Open Vld, avec 13.6% des voix et 13 sièges, perd 5% environ des voix et 5 sièges, alors qu’il recule au Sénat d’un seul siège.

A gauche, le SP.A (parti socialiste section flamande) recule de 16.3% à 14.6% et de 14 à 13 sièges, limitant fortement la casse. Sa base électorale demeure relativement stable. Il s’agit pour l’essentiel du vote des « belgistes » attachés à l’unité du pays, des fonctionnaires et des populations allogènes. En revanche, les verts flamands, Groen!, progressent légèrement, passant de 6.3 à 6.9% et de 4 à 5 sièges, et conservant leur siège de sénateur. Enfin, les autres listes progressent également, de 1.8% à 3.8%, en raison de la multitude des candidats.

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29/05/2010

Elections législatives tchèques 2010: les résultats

Résultats à 99.97% du dépouillement:

Union chrétienne et démocratique (Křesťanská a demokratická unie): 4.39% (éliminée)

Parti démocrate citoyen (Občanská demokratická strana, ODS, le parti de Vaclav Klaus): 20.21% (a priori, vainqueur en cas de coalition de droite)

Parti communiste de Bohême et Moravie (Komunistická strana Čech a Moravy): 11.27%

Parti social démocrate tchèque (Česká strana sociálně demokratická, CSSD, parti annoncé comme gagnant probable des élections): 22.09% (1er parti en nombre de voix mais grand perdant de l'élection)

Centre Européen: 0%

Parti des droits civiques (Zemanovci): 4.33% (éliminé)

TOP 09 (Tradice Odpovědnost Prosperita 09, droite conservatrice): 16.69% (autre grand vainqueur et allié de poids de l'ODS en cas de coalition)

Parti vert (Strana zelených): 2.44%

Affaires publiques (Věci veřejné, VV, mouvement de centre droit de John Radek): 10.88%

Prospérité nationale (Narodni Prosperita, droite nationale): 0%

Union pour la république - Parti Républicain Tchécoslovaque (Sdružení pro republiku - Republikánská strana Československa, SPR-RSC, mouvement nationaliste de Miroslav Sladek): 0.03%

Delnicka strana socialni spravedlnosti (DSSS) [mouvement eurosceptique]: 1.14%

Au final, droite + centre-droit: 47.78% des voix (a priori, en nombre de députés, ils auront la majorité), gauche + extrême-gauche: 33.36%.
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Contre tous les pronostics, la gauche sociale-démocrate a perdu les élections législatives de 2010. La droite, dont l'ODS conservatrice et eurosceptique de Vaclav Klaus, triomphe même si divisée en trois formations. L'extrême-droite, avec 0.03% des voix (contre 0.1% aux législatives précédentes), incarnée une fois de plus par Miroslav Sladek, est laminée.

Thomas Ferrier (SG-PSUNE)

23/05/2010

Le PIR est encore à venir !

Houria.JPGOrganisé en parti depuis quelques semaines, le mouvement des Indigènes de la République réunit en son sein les revendications mémorielles et politiques les plus europhobes qui puissent exister dans certains quartiers de notre pays à l'encontre du peuple européen. Son programme ? Il s'agit selon elle de débarrasser le monde entier du «paternalisme» européen, tout en soutenant de manière active et en parallèle l'implantation en Europe de manière incontrôlée de populations migrantes, issues en particulier du continent africain.

Sachant que l'Europe est le foyer et la matrice du peuple européen, si cette volonté de débarrasser de son emprise les populations ex-colonisées n'est pas en soi critiquable, l'affirmation d'un remplacement de population sur notre continent, au détriment des véritables indigènes, les Européens, s'apparente à une démarche à vocation ethnocidaire, qui n'a aucune leçon à donner aux derniers nostalgiques de l'empire colonial.

Je pensais exagérer, jusqu'à que j'apprenne ce propos de 2006 sous la plume de l'égérie du mouvement, la très médiatique Houria Bouteldja. Son propos glace le sang. 

« Demain, la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront çà. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant. Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs ».

Houria Bouteldja
Présidente du PIR
Extrait d’une interview publié en février 2006 par “Nouvelles Questions féministes” volume 25 n°1

Source (Riposte Laïque)

Les choses sont dites. Selon cette charmante personne, dans les zones où les indigènes européens ne seront plus assez nombreux, ils subiront la loi de la majorité s'ils ne renoncent pas à ce qu'ils sont. Peuple d’Europe, as-tu besoin d'une autre démonstration sur ce que sur ton sol pensent de toi certaines personnalités ? Il est temps de te réveiller.

Notons que ce parti a la volonté de réunir les 500 fameuses signatures pour se présenter aux présidentielles de 2012. Nous suivrons cela avec attention.

Tomichi (LBTF/PSUNE)

Houria Bouteldja, dans ce propos remontant à 2006, démontre si besoin était que son propos sur les "souchiens", les européens de souche, lors d'une émission de Frédéric Taddeï sur France 3, devait bien être compris comme un propos europhobe, assimilant les indigènes européens, qui eux seuls pourraient se prévaloir du titre d' "indigènes de la République", à des êtres inférieurs.

Le PSUNE, mouvement qui n'éprouve pas la moindre nostalgie pour la colonisation, erreur majeure de l'Europe au XXème siècle, et dont elle paye malheureusement un prix lourd aujourd'hui, ne peut que prendre acte des propos choquants de cette jeune personne, animée par un fort esprit revanchard. Rappelons lui qu'en vérité la colonisation ne fut soutenue et mise en oeuvre que par une extrême minorité d'individus, l'écrasante majorité des Européens n'ayant jamais été consultée sur ce point. Je ne saurais que lui conseiller de lire les propos très justes, tenus à l'assemblée nationale par Georges Clémenceau, lorsqu'il s'est opposé à l'aventure coloniale prônée par Jules Ferry.

Thomas Ferrier (SG-PSUNE)

09/05/2010

9 mai 2010 : fête d'une Europe en danger de mort ?

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tom2.pngLa crise économique a fait éclater ce vestige de prospérité économique qu'est devenue l'Union Européenne, obligeant les Etats à faire preuve d'une solidarité, qui aurait dû être naturelle, à l'égard d'un état membre et pas n'importe lequel, le berceau de la démocratie et de l'identité européenne, la Grèce. Depuis plusieurs semaines et ces derniers jours, la monnaie unique européenne, l'euro (€), est menacée économiquement et de plus en plus contestée par une opinion publique désinformée et chauffée à blanc par les discours radicaux, de droite et de gauche, annonçant son implosion. 38% des français sont désormais partisans du rétablissement d'une monnaie nationale.

Depuis la mise en place de la CECA en 1950, la construction européenne a permis la réalisation d'un marché commun, a contribué à la paix en Europe occidentale, mais n'a accouché que de seulement deux réalisations significatives, un parlement européen croupion, malheureusement dénué de la plupart des pouvoirs qu'on attend d'une assemblée, réceptacle de politiciens nationaux sur le déclin, et la monnaie unique, l'euro, introduite en 2002, et qui a fait plus pour le renforcement de l'idée européenne dans les esprits que des dizaines de milliers de discours. Or aujourd'hui, le parlement européen est maintenu sur la touche, la gouvernance économique européenne prônée par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, dénuée de tout volet politique sur laquelle l'asseoir, se faisant sans lui, et l'euro est en danger de mort.

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02/05/2010

L'Arménie, un pays européen

hayk-nahapet.jpgUne histoire complexe entre l'Europe et l'Asie.

L'Arménie historique résulte de l'influence de deux populations, à savoir un peuplement hourrite et/ou ourartéen, venu du Caucase, et un peuplement indo-européen, celui des Arméniens au sens strict, venu selon certains historiens des régions balkaniques ou bien issus des Cimmériens qui s'étaient installés dans cette région.

La langue arménienne est indo-européenne, bien que sa forme la rapproche aussi bien de l'Europe que de l'Iran. Lorsqu'on étudie les divinités de l'ancienne Arménie, on distingue ainsi deux ensembles, les divinités indigènes et les divinités importées d'Iran. Les premières sont composées principalement de divinités astrales, comme la déesse de l'aurore et des étoiles Astlig, le dieu du soleil Arev et la déesse de la lune Lusin (qui nous rappelle le mot français lune). Les secondes sont des divinités d'origine iranienne mais acclimatées à l'Arménie, à l'instar du dieu du feu et de l'orage, Vahagn, qui correspond au dieu iranien de la victoire Bahram, du dieu du soleil Mehr (iranien Mithra), de la déesse de la fécondité Anahid (iranienne Ahanita) ou encore du dieu du ciel Aramazd (iranien Ahura Mazda).

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