Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/03/2010

Génocide : tensions USA/Turquie

AFP - 04/03/2010 | La Turquie a rappelé son ambassadeur aux Etats-Unis "pour consultations" aussitôt après l'adoption par une commission de la Chambre des représentants d'une résolution qualifiant de "génocide" les massacres d'Arméniens commis sous l'Empire ottoman, selon un communiqué officiel turc. "Nous condamnons cette résolution qui accuse la nation turque d'un crime qu'elle n'a pas commis", a déclaré le gouvernement turc. "A la suite de cet incident, notre ambassadeur à Washington, Namik Tan, a été rappelé à Ankara pour consultations", ajoute le communiqué. Le texte adopté par la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine, par 23 voix contre 22, appelle le président américain à "qualifier de façon précise l'extermination systématique et délibérée de 1.500.000 Arméniens, de génocide".

Source (AFP via LeFigaro.fr)

28/02/2010

Les islamistes turcs veulent modifier leur constitution

AFP - 28/02/2010 | Le parti au pouvoir en Turquie envisage de présenter d'ici fin mars une révision constitutionnelle au Parlement, a déclaré le premier ministre turc au moment où son pays traverse une crise provoquée par un complot présumé visant son gouvernement en 2003. "Il ne s'agira pas de réviser de fond en comble la Constitution, mais nous envisageons d'amender certains articles", notamment celui sur l'interdiction des partis politiques et le fonctionnement de la justice, a indiqué Recep Tayyip Erdogan, lors d'une conférence de presse.

La Constitution turque, élaborée dans le sillage du coup d’État militaire de 1980, a toujours été contestée. "Nous procéderons rapidement afin d'en discuter avec les partis politiques" représentés à l'Assemblée nationale, a-t-il souligné, précisant que ces amendements s'inscrivaient dans les efforts de la Turquie de s'aligner sur les normes européennes de démocratie.

La Constitution turque a été profondément amendée, notamment entre 2001 et 2004, pour permettre à la Turquie de satisfaire les conditions nécessaires à l’ouverture des négociations avec l’Union européenne.

Une révision constitutionnelle a été l'un des premiers objectifs du gouvernement du parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste), après sa large victoire législative de 2007.

Source (Forum du PSUNE)

En clair, il s'agit d'empêcher la cour constitutionnelle d'interdire l'AKP si cette dernière prend des mesures pro-islamistes... TF

15/02/2010

Mythe n°4 : la Turquie est un pays européen - par Thomas Ferrier

foulard_turquie_120-2.jpgCe mythe est d'une certaine manière l'antithèse du mythe précédent concernant le peuple russe. Michel Rocard et les partisans de l'intégration de la Turquie à l'Union Européenne présentent ce pays comme naturellement européen, mais en mettant l'accent sur des critères essentiellement géographiques ou en reliant l'européanité à l'adoption d'un certain nombre de valeurs comme la démocratie et les droits de l'homme. Ceux-là même qui nient l'européanité de la Russie, ou présentent son intégration comme impossible en raison du poids démographique et de la superficie du territoire, sont parmi les plus ardents partisans de l'adhésion turque, adhésion dont les pourparlers ont commencé au printemps 2005. La raison principale de ce soutien est que la Turquie est membre depuis le début des années 50 de l'OTAN, et l'alibi est que De Gaulle et Adenauer auraient fait une vague promesse aux dirigeants turcs en 1963 de permettre l'accès à la Turquie de la communauté économique européenne.

  • 1. La question géographique.

La Turquie est composée de deux parties, à savoir la Thrace orientale, appelée « Turquie d'Europe », et l'Anatolie (Anadolu), appelée également « Asie mineure » ou « Turquie d'Asie ». La première représente seulement 3% de la superficie du pays et compte un peu moins de 10 millions d'habitants, c'est-à-dire environ 14% de la population turque totale.

Lire la suite

05/02/2010

L'armée turque a perdu sa mainmise sur le pouvoir

... et la Turquie a perdu sa laïcité.

03/02/2010 | Par Selcan Hacaoglu (CP) | BASE NAVALE D'AKSAZ, Turquie — L'armée turque, longtemps considérée comme l'épine dorsale du régime laïc mis en place par Ataturk, est en pleine zone de turbulences: louée pour ses missions à l'étranger, elle a vu son image ternie par les allégations de complot en vue de renverser le gouvernement issu de la mouvance islamiste.

L'élite militaire des "Pachas", ainsi nommée en référence au titre honorifique utilisé depuis l'époque de l'Empire ottoman, ne serait plus intouchable, à en juger par les peines de prison prononcées contre certains d'entre eux.

L'armée turque, qui a renversé quatre gouvernements depuis 1960, était en effet considérée comme la détentrice réelle du pouvoir dans la République strictement laïque fondée par Mustafa Kemal Ataturk sur les décombres de l'Empire ottoman.

Une petite révolution est donc en cours dans le pays, depuis que le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan s'en est pris au pouvoir des militaires pour satisfaire aux demandes de l'Union européenne. Dans l'optique d'appuyer la candidature de son pays à l'UE, M. Erdogan a récemment proposé une série de nouvelles mesures en ce sens.

LIRE LA SUITE (GOOGLE HOSTED NEWS/CANADIAN PRESS)

02/02/2010

Berlusconi confond Europe et Occident

berlusconi.jpgSilvio Berlusconi:

«Mon plus grand désir, tant que je serai un protagoniste de la politique, est de faire d’Israël un membre de l’Union européenne», a-t-il assuré.

«Israël fait partie de l’Europe. Il appartient à l’Occident. Il croit aux valeurs de la démocratie auxquelles, nous croyons, nous aussi. Par conséquent, j’ai toujours soutenu Israël et en tant que Premier ministre, j’ai changé la politique étrangère de l’Italie, faisant de mon pays le plus proche ami d’Israël en Europe … »

Berlusconi confond Europe et Occident. On peut soutenir Israël face aux pays arabo-musulmans mais pas au point de souhaiter son adhésion à l'Union Européenne.

La Russie oui ! La Turquie et Israël non ! TF.

01/02/2010

Chypre: Ban Ki-moon ne connaît pas le concept...

...d'invasion militaire.

invasion_poster.jpgATHENES, 1er février - RIA Novosti | Les communautés chypriotes grecque et turque sont en mesure de parvenir à la réunification de l'île, a déclaré dimanche le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon en visite à Chypre.

"Aujourd'hui je suis plus que jamais certain qu'un accord mutuellement acceptable est possible malgré le grand nombre de problèmes", a insisté Ban Ki-moon.

Le secrétaire général a entamé à Chypre une visite de trois jours dimanche 31 janvier.

Des négociations entre les dirigeants des communautés chypriotes grecque et turque, Demetris Christofias et Mehmet Ali Talat visent à réunifier l'île divisée depuis 35 ans sur la base des résolutions onusiennes. Le dialogue est en cours depuis déjà 18 mois, mais pour le moment il n'a pas donné de résultats tangibles.

Le secrétaire général devrait s'entretenir en tête-à-tête avec chacun des responsables pour négocier ensuite dans le format tripartite.

Ban Ki-moon a appelé les deux hommes politiques à montrer leur volonté de parvenir à un compromis.

Chypre est divisée depuis 1974, date à laquelle l'armée turque a envahi le nord de l'île, suite à un coup d'Etat de Chypriotes-grecs soutenus par Athènes qui voulaient rattacher l'île à la Grèce. Au moins 30.000 soldats turcs sont stationnés en République turque de Chypre du Nord (RTCN, uniquement reconnue par Ankara).

SOURCE (Ria Novosti)

16:18 Publié dans Dépêches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ban ki-moon, turquie, chypre, onu |

25/01/2010

Un islamique turc devient président du Conseil de l'Europe

250PX-~1.JPGReuters via l'Express | 25/01/2010 | Extraits | Un Turc est devenu lundi pour la première fois président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, une institution créée à Strasbourg en 1949. Mevlut Çavusoglu, député et cofondateur du Parti Justice et Développement (AKP), le parti islamiste modéré au pouvoir à Ankara, a été élu par acclamation. Il était le seul candidat.

Cet homme de 42 ans, diplômé en relations internationales et en sciences économiques des universités d'Ankara, de New York et de Londres, a intégré en 2003 l'Assemblée du Conseil de l'Europe où il présidait la sous-commission des migrations. (...)

SOURCE (L'EXPRESS)

24/01/2010

Turquie, c'est NON !

europe_flag_large.jpgAFP via LeFigaro.fr | 24/01/2010 | Mise à jour : 12:26 | Les Européens sont partagés sur le principe d'une adhésion de la Turquie à l'Union européenne, mais une nette majorité se dégage pour le non si la question est posée dans un referendum, selon un sondage effectué dans cinq pays européens et présenté ce week-end à Istanbul. Interrogés sur une adhésion de la Turquie à l'UE, 47 % des sondés s'y montrent favorables, contre 47 % qui ne le sont pas (6% ne se prononcent pas), selon l'étude coordonnée par l'Université autonome de Madrid, l'Université de Grenade (Espagne), et Bogazici University (Istanbul).

En revanche, à la même question posée dans le cadre d'un référendum, 52 % répondent non, contre 41 % de oui et 7 % qui ne répondent pas. Cette contradiction apparente s'explique par le fait que "si vous forcez les gens à se déterminer dans un referendum, ils hésitent à changer les choses, ils penchent pour le statu quo, alors qu'ils ont plus d'audace lorsqu'on leur demande un simple avis, avec des nuances telles que 'êtes-vous favorable' ou 'plutôt favorable'", a expliqué Hakan Yilmaz, professeur à l'Université Bogazici, en présentant samedi soir cette étude à l'IFEA (Institut français d'études anatoliennes, Istanbul).

L'étude a été réalisée dans cinq pays de l'UE - Allemagne, Espagne, France, Pologne et Royaume Uni - un choix représentatif de l'ensemble des pays de l'UE, selon les estimations des responsables du sondage, a expliqué M. Yilmaz. Concernant le referendum, le non l'emporte dans trois pays, France (64,4%), Allemagne (62) et Royaume uni (46,3), et le oui en Pologne (54,1) et en Espagne (53,2).

SOURCE (AFP via leFigaro.fr)

On notera que l'Espagne et la Pologne seraient davantage partisans, mais que c'est dans les pays à la plus forte population musulmane que le non s'impose nettement. TF

09/01/2010

Grèce: danger sur la nationalité

Et voilà, une fois de plus les FAUX "socialistes" trahissent leur peuple et l'Europe !

20070721Turquie.jpgLe courrier des Balkans | Presse : 23/12/09 | Mise en ligne : 07/01/10 | Extraits | Le Premier ministre Yorgos Papandréou (PASOK) a présenté le 23 décembre un projet de loi intitulé « Participation civique des citoyens d’origine grecque et des ressortissants étrangers qui résident de façon permanente en Grèce ». Lui-même a qualifié ce projet de loi de « pas important » en direction de l’intégration sociale des immigrés et de la protection de leurs droits. Il pense aussi que ce projet peut permettre de mettre en place de meilleures conditions de sécurité et de cohésion sociale. Ce projet a été discuté en Conseil des ministres et doit encore faire l’objet d’une concertation publique et d’un vote à l’assemblée parlementaire.

Pourront acquérir la nationalité grecque, s’ils en font la demande, les enfants d’immigrés qui sont nés en Grèce et dont les parents résident de façon permanente en Grèce depuis cinq ans ainsi que les enfants d’immigrés qui ont suivi six années d’enseignement dans une école grecque. De même, tous les enfants d’immigrés qui ont suivi trois années d’enseignement dans une école grecque pourront demander la nationalité grecque à leur majorité. Des dispositions particulières sont également prévues pour faciliter les possibilités d’octroi de la nationalité grecque aux enfants d’immigrés qui sont nés en Grèce et sont déjà adultes.

Le leader d’extrême droite Yorgos Karatzaféris demande, lui, qu’un référendum soit organisé sur la question. Ce projet de loi constitue selon lui un mauvais tour joué aux électeurs par le Premier ministre dans la mesure où, toujours selon lui, il n’avait pas annoncé sa politique envers les immigrés dans sa campagne électorale.

Avec l’archiépiscope Hiéronyme à ses côtés, Yorgos Papandréou a voulu, lors de ce Conseil des ministres, assurer ses arrières en annonçant ces mesures. Il semble que de nombreux ministres aient formulé en off leur inquiétude sur les répercussions de ce projet de loi sur l’opinion publique.

SOURCE (Le Courrier des Balkans)

En clair, en Grèce, le gouvernement veut briser la règle de Périclès (Periklis) sur le droit du sang et introduire le droit du sol dans la loi... Ce que voulait faire le gouvernement Prodi en Italie avant sa chute.

Non au droit oligarchique du sol, oui au droit démocratique du sang !

TF | Forum du PSUNE

07/01/2010

UE: l'Allemagne n'empêchera pas l'adhésion de la Turquie

wester2.jpgRIA Novosti | 07/01/2010 | L'Allemagne n'empêchera pas l'adhésion de la Turquie à l'UE, mais elle insistera sur la mise en réalisation de réformes, a annoncé jeudi à Ankara le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle. (...)

Le chef de la diplomatie allemande a appelé la Turquie à régler le problème chypriote, ainsi qu'à accomplir ses engagements en matière de respect des libertés religieuses, des droits de l'homme et de la liberté des médias. 

"Le respect des critères de Copenhague est la principale condition de l'adhésion", a indiqué le ministre allemand.

SOURCE (RIA NOVOSTI)

Hier, Sofia a annoncé que l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne devrait passer par le paiement des remboursements fonciers non honorés de l'accord sur la valeur des propriétés et biens perdus relatif aux 250.000 Bulgares expulsés de leur foyer par la turquie entre 1912 et 1913 :

Selon le ministre en charge des Bulgares de l'étranger, Bojidar Dimitrov, Sofia souhaiterait une compensation pour l'expulsion, après les guerres balkaniques, en 1912-1913, de plus de 250 000 Bulgares de la Thrace orientale (à l'ouest du Bosphore), aujourd'hui territoire turc.

En 1925, un accord sur la valeur des propriétés et biens perdus avait été conclu entre la Bulgarie et la Turquie, mais il n'a jamais été appliqué. En 1983, le ministère bulgare des Affaires étrangères affirmait que la valeur des biens en question atteignait 10 milliards de dollars. Aujourd'hui, selon Bojidar Dimitrov, Sofia serait en droit de réclamer deux fois plus, soit plus de 14 milliards d'euros !

«Ce sera notre condition absolue dans les négociations d'entrée d'Ankara, a indiqué Bojidar Dimitrov au journal bulgare 24 Heures. La Turquie peut payer : après tout, n'est-ce pas la seizième économie mondiale ! Et quand elle rejoindra l'UE, elle sera encore plus puissante parce que de nombreuses taxes et impôts indirects seront supprimés.»

SOURCE (LEFIGARO)

24/12/2009

La Turquie demande à Bruxelles l'assouplissement du visa

Ahmet_Davutoglu_04.jpgLe Monde | Extraits | Ankara s'estime victime d'une politique du "deux poids, deux mesures" de la part de l'Union européenne (UE) et réclame à son tour un assouplissement de la politique de visas pour ses ressortissants. "Il est inacceptable que certains pays des Balkans qui en sont à l'étape initiale du processus d'adhésion et qui n'ont pas entamé leurs négociations, se voient accorder le privilège de Schengen et pas la Turquie", a réagi le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. (...)

Outre la Turquie, d'autres pays manifestent leur désappointement à l'égard de Bruxelles après l'exemption de visas pour les Serbes, les Macédoniens et les Monténégrins. Il s'agit de l'Albanie, du Kosovo et de la Bosnie-Herzégovine. Leurs ressortissants, eux, doivent toujours obtenir un visa pour se rendre dans un Etat de l'espace Schengen, parce que leurs pays ne remplissent pas les conditions fixées par la Commission européenne et sont considérés comme présentant des risques au plan de l'immigration.

Dans les capitales concernées, on réagit mal à l'instauration d'un système qu'on estime être celui du deux poids, deux mesures. On évoque parfois l'idée que l'UE s'oppose, en fait, à un rapprochement avec des pays musulmans. Olli Rehn, l'actuel commissaire à l'élargissement, a évoqué un réexamen de la situation au printemps 2010.

SOURCE

Ce problème témoigne de l'incapacité des acteurs de l'UE et des représentants des Etats à dire ouvertement ce qu'ils pensent.

Pour ma part, comme je l'ai dit, je suis favorable à l'adhésion de l'Albanie à l'Union Européenne mais opposé à celle de la Turquie.

Thomas Ferrier | FORUM