06/04/2020
Le Covid-19 ou l'échec du globalisme
A l’heure où ces lignes sont écrites, trois semaines se sont écoulées depuis le début du confinement en France.
Ce virus venu tout droit de Chine, qui semblait être une épidémie localisée avant de se transformer en pandémie, a montré l’échec d’un système promu depuis plus de trente ans maintenant (système global et unipolaire) dont le secteur sanitaire montre ses limites (querelles entre groupes, sous-estimation du rôle médical et des moyens matériels a apporter, etc).
Cela nous rappelle que les États sont toujours souverains, de part le rétablissement des frontières (malgré le caractère très dogmatique de certains chefs d’État mais ce cas de force majeure exige le réalisme) et aussi par la méthode pour contrer ce virus, dont à ce jour on peut compter trois réponses: l’une, majoritaire, qui promeut le confinement (partiel ou total selon certains cas), un autre qui promeut la prise de sang (comme en Corée du Sud ou en Allemagne) et un autre qui ne confine pas sa population pour qu’ils développent leur système immunitaire (comme en Suède et un temps en Grande-Bretagne).
Pour nous Européens, nous voyons aussi que les mantras souverainistes tombent à l’eau: l’Union Européenne (ni nazie, ni bolchévique) n’est qu’une institution sans cohérence dont font partie des experts en politique de fin de carrière recasés par leurs chefs de gouvernements.
Le caractère assez risible par ailleurs de la présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen (ancienne ministre de Merkel, qui a succédé à Jean-Claude Juncker) tournant un clip visant à sensibiliser les populations d’États membres de l’UE quant au lavage de main, le démontre.
Et octroyant des aides financières importantes à des États africains au détriment d’une population italienne victime du laxisme sanitaire de son gouvernement (dont le nombre s’élève à plus de 17.000 morts en 2 mois).
En France, tout est allé très vite depuis l’annonce du Covid-19 le 27 janvier (dont les deux premières villes touchées furent Paris, la capitale, et Bordeaux, jumelée à Wuhan, centre du début de la pandémie):
- le Griveaugate (Benjamin Griveaux, un des macronistes de la première heure fut pressenti pour porter la voie gouvernementale aux municipales à Paris, mais il s’est retrouvé dans une sextape dévoilée par Piotr Pavlenski, un dissident marxiste réfugié en France, ce qui amena à porter candidate l’ex-ministre de la santé, Agnès Buzyn, à sa place
- l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution sur une loi sur les retraites, après un mois de janvier tumultueux de grèves inter-syndicales et inter-professionnelles.
- et maintenant le "coronavirus".
Entré en vigueur en France il y a trois semaines donc, le confinement partiel (qui a pour but d’endiguer ce virus) met au défi le gouvernement.
Et le début n’a pas raté: très rapidement les domaines « secondaires » de la vie (restaurants, théâtres, magasins, événements sportifs...) ont été fermés (présageant des pertes financières colossales), laissant place à des scènes surréalistes en supermarché où des rayons (pâtes, riz, papier toilette) ont été vidés entièrement; l’instauration de justificatifs de sortie sous contrôle de la police (là aussi le décalage a été rapide puisque le gouvernement a avoué son inaptitude à faire régner l’ordre dans certains quartiers) et maintenant quasiment tous les emplois se font par télétravail (avec au passage la fermeture des lieux scolaires au moins pour la fin des vacances scolaires dont on peut présager les dégâts quant aux examens pour les scolarisés).
S’ajoute également à cela, le renouvellement toutes les deux semaines du prolongement du confinement.
Jusqu’à quand est-ce que cela va se terminer ?
Est-ce qu’un monde vraiment nouveau va déboucher après ce virus, ou bien les fantasmes (quels qu’ils soient) resteront chimères au prix de la sauvegarde de l’économie ?
Eugène Guyenne (Le Parti des Européens)
14:37 Publié dans Analyses, Billets | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : covid19, coronavirus, ue |
26/04/2010
Van Rompuy : l'Europe-puissance passe par le Japon
AFP | 26/04/2010 | Le président de l'Union Européenne, Herman Van Rompuy, a exhorté aujourd'hui le Japon à se rapprocher de l'Europe, afin de répondre aux défis posés par l'émergence de nouvelles puissances dans le monde. |
14:03 Publié dans Citations, Culture, Dépêches, Economie, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hermann van rompuy, union européenne, ue, union européenne et japon, ue-japon, états-unis, chine, europe-japon |
05/02/2010
L'armée turque a perdu sa mainmise sur le pouvoir
... et la Turquie a perdu sa laïcité.
03/02/2010 | Par Selcan Hacaoglu (CP) | BASE NAVALE D'AKSAZ, Turquie — L'armée turque, longtemps considérée comme l'épine dorsale du régime laïc mis en place par Ataturk, est en pleine zone de turbulences: louée pour ses missions à l'étranger, elle a vu son image ternie par les allégations de complot en vue de renverser le gouvernement issu de la mouvance islamiste. L'élite militaire des "Pachas", ainsi nommée en référence au titre honorifique utilisé depuis l'époque de l'Empire ottoman, ne serait plus intouchable, à en juger par les peines de prison prononcées contre certains d'entre eux. L'armée turque, qui a renversé quatre gouvernements depuis 1960, était en effet considérée comme la détentrice réelle du pouvoir dans la République strictement laïque fondée par Mustafa Kemal Ataturk sur les décombres de l'Empire ottoman. Une petite révolution est donc en cours dans le pays, depuis que le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan s'en est pris au pouvoir des militaires pour satisfaire aux demandes de l'Union européenne. Dans l'optique d'appuyer la candidature de son pays à l'UE, M. Erdogan a récemment proposé une série de nouvelles mesures en ce sens. |
01:36 Publié dans Analyses, Culture, Histoire, Religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : turquie, kemal ataturk, ataturk, armée turque, laïcité, erdogan, mustafa kemal ataturk, mustafa kemal, recep tayyip erdogan, union européenne, ue, akp |