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27/06/2010

Le "Conseil de l'Europe" contre l'Europe !

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CEDH.PNGEn ce mois de juin, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, composée de députés désignés représentant les états, a pris deux décisions significatives concernant l’islam, à savoir qu’elle a demandé au gouvernement suisse de suspendre l’interdiction de la construction de mosquées en attendant d’abroger purement et simplement la loi, et qu’elle a également signifié son rejet de toute interdiction du voile islamique en Europe. En termes plus clairs, si des musulmans s’estiment discriminés dans la pratique de leur religion par l’interdiction des minarets ou par celle du voile islamique, y compris de la burqa, et s’ils font appel à la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour ces raisons, les pays concernés seraient condamnés par la Cour pour discrimination de nature religieuse.

Le problème c’est que cette décision, qui est de nature politique, de la part d’une assemblée parlementaire non élue, précisons le, et dont le président n’est autre que le turc Mevlüt Çavuşoğlu, député et membre fondateur du parti islamiste AKP de Recep Erdogan, va en sens contraire de la décision souveraine du peuple suisse. Rappelons qu’à 57%, les Suisses ont accepté lors d’une votation l’interdiction de la construction de minarets proposée par le parti conservateur UDC/SVP de Christoph Blocher. L’assemblée parlementaire exige de la part du gouvernement suisse que celui-ci fasse fi d’une décision populaire, ce qui implicitement indique qu’il devrait mettre en œuvre une nouvelle votation pour annuler la première. De la même façon, alors que plusieurs pays européens souhaitent interdire dans la rue le port de la burqa, à l’instar de la Belgique, de la France et de la Catalogne, cette même assemblée en condamne l’idée, contraire selon elle à la liberté religieuse.

Face à une telle atteinte aux principes élémentaires de la démocratie, beaucoup d’européens ont réagi, notamment sur internet, en vouant l’Union Européenne aux gémonies. Or cette dernière n’est pour rien dans ces évènements, puisque le Conseil de l’Europe n’est pas une institution communautaire. C’est en effet suite aux propos de Winston Churchill en 1946 sur les Etats-Unis d’Europe que le Conseil de l’Europe, conformément au traité de Londres du 5 mai 1949, a vu le jour. Cette institution a comme mission principale de défendre les droits de l’homme, par le biais d’une cour (la CEDH) chargée de faire respecter une convention protégeant des droits appelés « droits de l’homme ». Aujourd’hui, le Conseil de l’Europe a pour membres non seulement les 27 états composant l’Union Européenne mais aussi presque tous les pays du continent européen, Russie inclus, à l’exception du Belarus et du Kosovo, et même des pays non-européens comme la Turquie et l’Azerbaidjan.

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20/06/2010

Le PSUNE soutient Yohann Gourcuff !

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Le PSUNE apporte un soutien plein et entier au footballeur français et européen Yohann Gourcuff, qui représente bien les valeurs de notre continent. Victime d'une véritable kabbale interne, dont l'un des promoteurs vient d'être exclu, écarté de la sélection par l'entraîneur sans doute pour acheter la "paix civile", il mérite d'être encouragé.
 
Nous aurions eu une sélection nationale composée de jeunes footballeurs talentueux et combatifs comme Yohann Gourcuff, cette équipe nous aurait fait honneur.
 
Thomas Ferrier
Secrétaire général du PSUNE

De la vraie laïcité républicaine

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22606221_small.jpgQu’est-ce que la laïcité ? Selon la vision française dominante, il s’agirait de la simple séparation du politique et du religieux, du temporel et du spirituel, avec une totale égalité de traitement entre les différentes religions composant le pays, selon un principe de tolérance. En revanche, selon la vision turque, celle développée par Mustapha Kemal, la laïcité est le fait de soumettre totalement le religieux au politique. Si Kemal, qui avait pourtant l’islam en horreur, s’est en vérité opposé à l’implantation d’autres religions, et notamment du christianisme, c’était au nom d’une certaine vision de la laïcité, reposant sur le principe « politique d’abord ».

Que fit Atatürk ? En premier lieu, il s’opposa au pouvoir politique de l’islam, en mettant fin au califat, puis il entreprit de réformer l’islam turc au forceps, interdisant le voile islamique et le port de la barbe, autorisant l’alcool, dont il était un zélé consommateur, faisant adopter l’alphabet latin en lieu et place de l’alphabet arabe, oeuvrant à l’adoption de la langue turque dans la pratique religieuse. Par exemple, Atatürk incita les fidèles à abandonner le nom d’Allah pour désigner Dieu de son nom turc, Tanrı, correspondant en outre au dieu du ciel des Turcs païens (le tanrisme/tengrisme désignant actuellement le néo-paganisme turc). Pour lui, la laïcité c’était la stricte primauté du politique sur le religieux, comme dans la Rome et l’Athènes classiques, et la suprémacie des valeurs nationales et culturelles sur les religions. En clair, il oeuvra à la turquisation, donc à la nationalisation de l’islam, favorisant notamment l’alevisme (islam hétérodoxe nationaliste et moderne), tout en soutenant les mouvements néo-païens turcs (le MHP d’Alparslan Türkes, né en 1968, se montrera son héritier fidèle) et en rattachant le peuple turc aux Hittites aryens.  

On constate là que la laïcité kémaliste, qui aujourd’hui connaît un échec retentissant avec la victoire des islamistes de l’AKP aux deux dernières élections législatives, laïcité qui inspira notamment Reza Pahlavi, est bien différente de ce que l’on entend sous ce terme en France, mais qu’elle est en revanche très proche de la vision du religieux dans l’Europe antique et païenne. Alors que l’islamisme promeut la suprémacie de la religion sur la politique, du droit islamique (shari’a) sur le droit civil, la laïcité à la turque inverse la donne.

Vendredi 18 juin, un regroupement d’associations de gauche et de droite populiste, avec à leur tête Riposte Laïque, fondée par Pierre Cassen, et le Bloc Identitaire de Fabrice Robert, avait prévu d’organiser un apéritif « saucisson » à la Goutte d’Or, Paris XVIIIème, quartier connu pour sa forte proportion de populations subsahariennes le jour et par sa rue Myrrha, qui le vendredi est occupée par des milliers de fidèles musulmans en prière, bloquant la rue et interdisant aux « kafirs » de passer. Fort logiquement, garant de la paix civile et de la sécurité des personnes, le Préfet de Police a interdit cet apéritif, de peur que cela dégénère, ce qui n’aurait pas manqué d’arriver. Cette récupération du concept de laïcité par des organisations radicales aurait pu être empêchée si la « gauche » et la droite avaient fait leur devoir, et interdit aux musulmans de prier hors des espaces dédiés à la pratique religieuse, à savoir les mosquées.

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Elections belges : victoire conjointe du NVA et du PS

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be%7Dvvbf.gifVictoire incontestée du N-VA en Flandre.

Ce dimanche 13 juin 2010 se déroulaient les élections législatives et sénatoriales belges, dans un contexte de forte poussée nationaliste flamande, avec l’émergence du N-VA de Bart De Wever, qui en 2007 était un allié modeste du parti d’Yves Leterme, le CD&V, les deux mouvements ayant alors obtenu 29.6% des voix en Flandre et 30 sièges. Cette fois seul, le N-VA obtient 27.8% des voix et 27 sièges, ce qui en fait le premier parti flamand, loin devant son ancien partenaire, dont il égale presque le score de 2007.

Cette mise en avant du N-VA apparaît aux législatives mais encore davantage aux sénatoriales (31.69% des voix et 9 sièges), faisant de Bart De Wever le vainqueur par K.O de ses élections et de loin. Le CD&V, parti du premier ministre démissionnaire Leterme, est lourdement vaincu, avec 17.3% des voix et 17 sièges aux législatives et 16.15% et 4 sièges aux sénatoriales, ce qui est un recul de 12 à 15%. Il est évident que le N-VA a véritablement phagocyté le CD&V, de la même façon qu’il a fortement affaibli les listes du Vlaams Belang. Ce dernier n’obtient en effet que 12.3% et 12 sièges en Flandre (contre 19% et 17 en 2007) soit une baisse de près de sept points, et 12.28% et 3 sièges au sénat. Cette chute d’un mouvement hostile à l’immigration extra-européenne est la conséquence de la promotion du nationalisme linguistique au détriment du nationalisme ethnique. Le N-VA, davantage laxiste en matière migratoire, a fait en effet de la langue flamande le cœur de l’identité du pays, et ce dans le cadre d’une politique favorable à l’Union Européenne telle qu’elle est. Autre perdant de ce scrutin, la liste De Dedecker. Ce dernier n’obtient que 3.7% et 1 siège aux législatives, contre 6.5% et 5 sièges il y a trois ans. Au Sénat, avec 3.27% des voix, il perd son seul mandat de sénateur. Enfin, la liste libérale Open Vld, avec 13.6% des voix et 13 sièges, perd 5% environ des voix et 5 sièges, alors qu’il recule au Sénat d’un seul siège.

A gauche, le SP.A (parti socialiste section flamande) recule de 16.3% à 14.6% et de 14 à 13 sièges, limitant fortement la casse. Sa base électorale demeure relativement stable. Il s’agit pour l’essentiel du vote des « belgistes » attachés à l’unité du pays, des fonctionnaires et des populations allogènes. En revanche, les verts flamands, Groen!, progressent légèrement, passant de 6.3 à 6.9% et de 4 à 5 sièges, et conservant leur siège de sénateur. Enfin, les autres listes progressent également, de 1.8% à 3.8%, en raison de la multitude des candidats.

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13/06/2010

Slovaquie : nouvelle défaite sociale-démocrate

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slovak%20flag.jpgDure année 2010 pour la « gauche » sociale-démocrate en Europe. Les formations libérales et conservatrices triomphent. L'effondrement de la gauche en Allemagne et au Royaume-Uni, sa défaite face aux libéraux en Tchéquie et aux Pays-Bas, tous ces évènements montrent que dans cette période de crise, c'est la droite libérale qui a le vent en poupe. Il est vrai que lorsque l'on constate que la politique d'un Zapatero ou d'un Papandreou est la même que celle des dirigeants de droite, que tous parlent à l'unisson de rigueur budgétaire, obligatoire si ces pays veulent continuer à jouer le jeu du mondialisme, on ne voit pas pourquoi soutenir des formations politiques beaucoup moins cohérentes en ce domaine et qui ne sauraient représenter en rien une alternative crédible.

Le gouvernement socialiste slovaque de R. Fico était toutefois assez atypique dans le sens qu'il était formé du SMER social-démocrate, du HZDS populiste (dit de gauche) de V. Meciar et de la droite nationaliste, en la présence du Parti national slovaque (SNS) de J. Slota, ami de Le Pen. En 2006, ces trois partis formaient une majorité de 84 sièges (sur 150) pour représenter 49.7% des électeurs. En 2006, le HZDS ne réussit pas à atteindre la barre fatidique de 5%, le SNS est en chute libre et le SMER progresse certes, mais au détriment de ses concurrents de gauche et de ses alliés. Il n'obtient avec son allié survivant que 39.86% des voix (44.18% si on compte le HZDS mais qui sera sans représentants) et 71 sièges. Cette défaite met fin à une coalition « socialiste nationale » étrange, condamnée comme telle par le PSE de Strasbourg en 2006.

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11/06/2010

Victoire des mouvements libéraux aux Pays-Bas

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Huit ans après l'émergence du mouvement de Pim Fortuyn et son assassinat par un déséquilibré, cinq ans après le non au référendum sur le traité « constitutionnel », les néerlandais votaient ce mercredi aux élections législatives, quatre ans après celles de 2006. Si, il y a quelques mois, le leader du parti national-libéral PVV, Geert Wilders, était annoncé comme un possible premier ministre, les derniers sondages l'annonçaient aux alentours de 10% environ des suffrages, ce qui représentait une nette progression par rapport à 2006 mais une baisse sensible par rapport aux 17% qu'il avait obtenus aux élections européennes. Les résultats prouvent que les sondeurs et les journalistes, consciemment ou inconsciemment, ont voulu favoriser un fort vote utile au détriment du PVV.

Analysons en premier lieu les résultats de ce scrutin, par comparaison avec celui de 2006. Le premier enseignement est l'effondrement de l'union démocrate chrétienne (CDA, « Christen-Democratisch Appèl ») de Balkenende, auparavant au pouvoir, avec seulement 13.7% des voix et 21 députés contre 26.5% et 41 députés en 2006. Le parti a perdu près de 50% de ses électeurs, qui se sont rabattus sur le VVD (libéraux) de Rutte, sur de petites listes centristes et dans une moindre mesure sur le PVV de Wilders. Le VVD (« Volkspartij voor Vrijheid en Demokratie ») est en effet le grand gagnant de 2010, avec 20.4% des voix, ce qui en fait le premier parti du pays, et 31 sièges, contre 14.7% et 22 sièges il y a quatre ans.

Les sociaux-démocrates du PvdA (« Partij van de Arbeid »), perdants eux-aussi, passent de 21.2% à 19.6%, de 33 à 30 sièges. Dans un contexte de crise, avec comme candidat le populaire Jeb Cohen, les travaillistes conservent une grande part de leur capital de sympathie aux yeux des électeurs. Tel n'est pas en revanche le cas du Parti Socialiste (« Socialistische Partij »), très à gauche, qui passe de 16.6% à 9.9% et de 25 à 15 sièges. Avec un PvdA en baisse, l'électorat du SP n'est certainement pas allé à gauche mais s'est très probablement reporté sur la liste PVV de Geert Wilders. Ce passage d'un vote populaire de l'extrême-gauche à une sorte d'extrême-droite n'est pas surprenant. Le FPÖ autrichien capitalise de nombreuses voix ouvrières, comme le Jobbik hongrois et même le Front National français dans les régions du Nord. Wilders, dont le discours économique est moins libéral qu'on ne le croit, les classes populaires indigènes lui ont fait confiance.

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07/06/2010

Le problème des retraites en Europe

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ouvrie10.gifIl y a plusieurs façons d'aborder le problème des retraites, suivant qu'on se place dans la situation idéale d'une société parfaitement stable, que l'on prenne en compte la réalité de la société française d'aujourd'hui, ou encore que l'on imagine une société en marche vers la situation idéale précédente. Cependant nous verrons que les solutions à apporter ne sont pas radicalement différentes.

Commençons par le premier cas, qui est un cas d'école. Par société idéale, nous entendons une société dont le taux de fécondité par couple serait un peu supérieur à 2, le remplacement des populations se faisant alors sans recours à une quelconque immigration, une société ne connaissant qu'un très faible taux de chômage, et, en même temps, une société où la protection sociale serait à un haut niveau, avec une espérance de vie même un peu supérieure à celle de la France d'aujourd'hui. C'est la société qu'on a pu entrevoir à la sortie de la dernière guerre.

C'est en pensant à ce modèle, pourtant déjà complètement obsolète, qu'on a abaissé l'âge de la retraite sous un gouvernement socialiste. Or c'était une grave erreur. Dans cette société idéale, stable, la responsabilité d'une génération envers celle qui la suit prend complètement son sens. Même si les jeunes d'aujourd'hui trouvaient facilement un travail, il ne serait pas normal de leur faire subir la charge d'entretenir des seniors encore capables de participer à la production des richesses. Car, dans une société solidaire, chacun doit apporter à la collectivité tout ce dont il est raisonnablement capable.

Le fait de travailler n'est pas nécessairement une punition. Tout dépend des conditions dans lesquelles s'effectue le travail. Certains travaux sont pénibles et ils ne peuvent être demandés trop longtemps aux mêmes personnes. D'autres demandent une grande fraîcheur physique et ils ne sont plus possibles au-delà d'un certain âge. Cela dépend bien sûr des personnes, mais le principe général est là. En revanche d'autres travaux peuvent être encore effectués par des seniors. Surtout si l'on adapte le rythme du travail à leurs capacités amoindries. Pour des fonctions d'organisation, d'encadrement, de conseil, ils sont parfois mieux placés que les jeunes. Le travail, si les conditions et le rythme sont adéquats, peut représenter une forme d'accomplissement, même pour un senior.

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06/06/2010

Comment une ONG islamiste a piégé Israël

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erdogan.jpgQuoi qu'on puisse penser de l'embargo économique mis en place par l'état d'Israël à la suite de la victoire électorale dans la bande de Gaza du Hamas, parti relevant de la mouvance islamiste et opposant résolu à l'idée même d'un état juif à côté d'un état palestinien, les évènements de cette dernière semaine ont démontré les difficultés qu'avait le gouvernement israélien pour assurer la sécurité de ses territoires dans un contexte de franche hostilité d'une partie de plus en plus importante de l'opinion internationale.

La flottille « anti-sioniste » composée de six navires, un septième, le Rachel-Corrie, ayant pris un certain retard par rapport aux autres, n'était pas simplement une expédition humanitaire destinée à fournir à la population gazaouie des éléments vitaux, médicaments et/ou nourriture, mais avait comme but avoué de briser le blocus mis en place par l'Etat hébreu, et donc, au nom du prétendu droit d'ingérence, faire céder un état souverain dont la politique déplaisait. En outre, une association turque, d'obédience islamique, l'IHH (Insani Yardim Vakfi, « fondation pour les droits humains, les libertés et l'action humanitaire »), était du voyage et en vérité, de l'aveu même de son dirigeant, Bülent Yildirim, le principal organisateur, avec une délégation de plus de 350 Turcs. C'est la raison pour laquelle les neuf victimes des commandos israéliens étaient toutes membres de cette organisation et tous turcs ou d'origine turque.

Dans cette affaire, les services de renseignements israéliens et l'armée ont sous-évalué le potentiel de résistance des passagers du Mavi-Marmara, ce qui est logique car il s'agissait de militants radicaux et non de « gentils humanitaires », dont la mission était de provoquer une riposte inadéquate de Tsahal, et donner une fois de plus à Israël le mauvais rôle. Cet objectif a été rempli davantage encore que ne l'auraient souhaité les organisateurs, au prix malheureusement de plusieurs vies humaines. En effet, la condamnation de l'action de l'armée israélienne a été universelle, seuls les Etats-Unis réagissant de manière plus feutrée.

Du point de vue européaniste qui est le nôtre, que peut-on retenir de cet évènement tragique ?

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