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29/05/2010

Elections législatives tchèques 2010: les résultats

Résultats à 99.97% du dépouillement:

Union chrétienne et démocratique (Křesťanská a demokratická unie): 4.39% (éliminée)

Parti démocrate citoyen (Občanská demokratická strana, ODS, le parti de Vaclav Klaus): 20.21% (a priori, vainqueur en cas de coalition de droite)

Parti communiste de Bohême et Moravie (Komunistická strana Čech a Moravy): 11.27%

Parti social démocrate tchèque (Česká strana sociálně demokratická, CSSD, parti annoncé comme gagnant probable des élections): 22.09% (1er parti en nombre de voix mais grand perdant de l'élection)

Centre Européen: 0%

Parti des droits civiques (Zemanovci): 4.33% (éliminé)

TOP 09 (Tradice Odpovědnost Prosperita 09, droite conservatrice): 16.69% (autre grand vainqueur et allié de poids de l'ODS en cas de coalition)

Parti vert (Strana zelených): 2.44%

Affaires publiques (Věci veřejné, VV, mouvement de centre droit de John Radek): 10.88%

Prospérité nationale (Narodni Prosperita, droite nationale): 0%

Union pour la république - Parti Républicain Tchécoslovaque (Sdružení pro republiku - Republikánská strana Československa, SPR-RSC, mouvement nationaliste de Miroslav Sladek): 0.03%

Delnicka strana socialni spravedlnosti (DSSS) [mouvement eurosceptique]: 1.14%

Au final, droite + centre-droit: 47.78% des voix (a priori, en nombre de députés, ils auront la majorité), gauche + extrême-gauche: 33.36%.
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Contre tous les pronostics, la gauche sociale-démocrate a perdu les élections législatives de 2010. La droite, dont l'ODS conservatrice et eurosceptique de Vaclav Klaus, triomphe même si divisée en trois formations. L'extrême-droite, avec 0.03% des voix (contre 0.1% aux législatives précédentes), incarnée une fois de plus par Miroslav Sladek, est laminée.

Thomas Ferrier (SG-PSUNE)

24/05/2010

€-phobie ?

bandeaubillets2ferrier2.png

250px-Nicolas_Dupont-Aignan_DLR_2009-06-02_n2.jpgDans un article du journal Le Monde, en date du 24 mai 2010, Nicolas Dupont-Aignan, président du mouvement "Debout la République" (DLR) évoque à nouveau son idée d'une sortie groupée de l'euro, idée que propose également Marine Le Pen. Il l'appuie sur l'impossibilité selon lui d'appliquer une monnaie unique à des économies différentes. On pourrait lui rétorquer qu'entre la région française la plus riche (l'Ile de France) et les régions françaises les plus pauvres, il y a des disparités économiques significatives. Faudrait-il alors introduire des monnaies régionales ?

Ensuite, l'existence d'une monnaie unique implique certes une homogénéisation progressive des économies, ce qui passe par exemple par la mise en place d'un service public européen, par une harmonisation des lois sociales, par un SMIC européen et à terme par une harmonisation des salaires. C'était bien le sens du projet européen, faire de l'Union Européenne une entité harmonieuse et cohérente. Mais cela ne peut déranger que ces "nationaux" qui fantasment sur des différences radicales entre peuples européens, différences dont nous ne croyons pas un instant à la réalité. Un grec n'est pas un européen moins capable qu'un allemand de travailler, bien au contraire.

Dupont-Aignan s'oppose également à l'idée d'un gouvernement économique, dont il dénonce certes à raison l'absence de légitimité démocratique. Il devrait alors prôner un gouvernement politique européen, ce qu'il se garde bien de faire. Et surtout il ne remet pas en cause le modèle économique libéral dominant, avec cette croyance en la seule consommation comme source de prospérité.

En prônant implicitement une politique de dévaluation, qui selon lui permettrait de gagner des parts de marché, en prenant exemple sur des pays dans lesquels je n'aimerais pas spécialement vivre, comme le Brésil, la Chine et l'Inde, il prend le parti d'appauvrir les Européens pour rendre leurs entreprises plus compétitives. Au lieu de conspuer l'euro, il ferait mieux de s'opposer au modèle libéral actuel.

En dénonçant en l'euro la cause de nos malheurs, comme un bouc-émissaire facile, Dupont-Aignan agit en souverainiste borné, ce qui ne signifie pas que son constat soit erroné en tout, mais que ses solutions sont dogmatiques et donc calamiteuses si elles étaient mises en oeuvre.

Il faut doter l'Europe d'un gouvernement européen démocratiquement élu, et soumettre la banque centrale de Francfort à son contrôle. En clair, faire de l'Europe un rival sérieux des USA. Ce n'est pas en revenant à des monnaies nationales dévaluées, qui n'entameront en rien le règne du dollar, qu'on pourra sortir vainqueur de la confrontation économique de ce début de XXIème siècle.

Ajoutons que l'€ est un des rares apports de la construction européenne, avec un parlement européen démocratiquement élu depuis 1979. Y renoncer signifierait renoncer à l'idée même d'une construction politique crédible. Il n'est donc pas étonnant que les europhobes, qui prétendent proposer une autre Europe, qui ne serait en vérité qu'une Europe divisée et vassalisée, profitent des difficultés de l'€ pour ramener au premier plan leurs obsessions. Soulignons enfin dans le propos de NDA une légère touche de germanophobie, dénonçant la soumission de la BCE à l'Allemagne (et à supposer que cela soit exact, en quoi est-ce un problème ?).

Thomas Ferrier (SG-PSUNE)

23/05/2010

Du réalisme en politique

« Les "réalistes" ne sont pas, bien sûr, ceux qui occultent la réalité, mais pas non plus ceux qui se soumettent à ces manifestations immédiates. Ce sont ceux qui l'affrontent pour la mieux refaçonner. 

Le réalisme véritable ne consiste ni à la manipuler, cette réalité, ou à refuser de la regarder en face, ni à se contenter d'en prendre acte, de décrire lucidement pour mieux s'incliner devant elle - et s'y soumettre - mais à prendre appui sur sa manifestation la plus crue pour mieux travailler à sa transformation la plus porteuse d'espérance.

18 juin 40: ce jour-là, le général De Gaulle bouscule la conception empirique - ou pragmatique - de l'histoire. Il affronte froidement une réalité statique "nous avons perdu la bataille" pour mieux refuser une dynamique défaitiste qui n'est qu'apparence. "La guerre est perdue ? En réalité, il est déjà écrit que nous la gagnerons."

Ce qui aux yeux des "réalistes", des "pragmatiques", ne peut que le faire passer pour un fou.

Ainsi, le non gaullien (...) a fonctionné comme la baguette des fées de légende. Il a fait jaillir une réalité nouvelle. Il ne s'agissait pas de modifier le réel à la marge (...) mais de formuler le sésame magique qui enclencherait le processus de sa radicale métamorphose.

Refuser l'évidence des choses est suicidaire, mais accepter les choses telles qu'elles sont n'a aucun sens. Elles ne sont pas. Elles deviennent. Et ce qu'elles deviennent dépend de nous

Extrait de "Les réalistes, ce sont ceux qui transforment la réalité", article de Jean-François Kahn, Marianne n°683

Source (Marianne)

Le PSUNE partage pleinement la conception du réalisme de Kahn telle qu'il la définit dans les extraits de cet article. Nos adversaires qualifient notre positionnement européaniste d'utopiste, nous reprochant de manquer de réalisme. Mais eux subissent la réalité, alors qu'il ne faut certes pas la nier, mais il faut en devenir maître. Forger le réel de demain et non se soumettre à celui d'aujourd'hui.

Nous ne renoncerons donc jamais.

Thomas Ferrier (SG-PSUNE)

17:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : psune, kahn |

Le PIR est encore à venir !

Houria.JPGOrganisé en parti depuis quelques semaines, le mouvement des Indigènes de la République réunit en son sein les revendications mémorielles et politiques les plus europhobes qui puissent exister dans certains quartiers de notre pays à l'encontre du peuple européen. Son programme ? Il s'agit selon elle de débarrasser le monde entier du «paternalisme» européen, tout en soutenant de manière active et en parallèle l'implantation en Europe de manière incontrôlée de populations migrantes, issues en particulier du continent africain.

Sachant que l'Europe est le foyer et la matrice du peuple européen, si cette volonté de débarrasser de son emprise les populations ex-colonisées n'est pas en soi critiquable, l'affirmation d'un remplacement de population sur notre continent, au détriment des véritables indigènes, les Européens, s'apparente à une démarche à vocation ethnocidaire, qui n'a aucune leçon à donner aux derniers nostalgiques de l'empire colonial.

Je pensais exagérer, jusqu'à que j'apprenne ce propos de 2006 sous la plume de l'égérie du mouvement, la très médiatique Houria Bouteldja. Son propos glace le sang. 

« Demain, la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront çà. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant. Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs ».

Houria Bouteldja
Présidente du PIR
Extrait d’une interview publié en février 2006 par “Nouvelles Questions féministes” volume 25 n°1

Source (Riposte Laïque)

Les choses sont dites. Selon cette charmante personne, dans les zones où les indigènes européens ne seront plus assez nombreux, ils subiront la loi de la majorité s'ils ne renoncent pas à ce qu'ils sont. Peuple d’Europe, as-tu besoin d'une autre démonstration sur ce que sur ton sol pensent de toi certaines personnalités ? Il est temps de te réveiller.

Notons que ce parti a la volonté de réunir les 500 fameuses signatures pour se présenter aux présidentielles de 2012. Nous suivrons cela avec attention.

Tomichi (LBTF/PSUNE)

Houria Bouteldja, dans ce propos remontant à 2006, démontre si besoin était que son propos sur les "souchiens", les européens de souche, lors d'une émission de Frédéric Taddeï sur France 3, devait bien être compris comme un propos europhobe, assimilant les indigènes européens, qui eux seuls pourraient se prévaloir du titre d' "indigènes de la République", à des êtres inférieurs.

Le PSUNE, mouvement qui n'éprouve pas la moindre nostalgie pour la colonisation, erreur majeure de l'Europe au XXème siècle, et dont elle paye malheureusement un prix lourd aujourd'hui, ne peut que prendre acte des propos choquants de cette jeune personne, animée par un fort esprit revanchard. Rappelons lui qu'en vérité la colonisation ne fut soutenue et mise en oeuvre que par une extrême minorité d'individus, l'écrasante majorité des Européens n'ayant jamais été consultée sur ce point. Je ne saurais que lui conseiller de lire les propos très justes, tenus à l'assemblée nationale par Georges Clémenceau, lorsqu'il s'est opposé à l'aventure coloniale prônée par Jules Ferry.

Thomas Ferrier (SG-PSUNE)

09/05/2010

9 mai 2010 : fête d'une Europe en danger de mort ?

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tom2.pngLa crise économique a fait éclater ce vestige de prospérité économique qu'est devenue l'Union Européenne, obligeant les Etats à faire preuve d'une solidarité, qui aurait dû être naturelle, à l'égard d'un état membre et pas n'importe lequel, le berceau de la démocratie et de l'identité européenne, la Grèce. Depuis plusieurs semaines et ces derniers jours, la monnaie unique européenne, l'euro (€), est menacée économiquement et de plus en plus contestée par une opinion publique désinformée et chauffée à blanc par les discours radicaux, de droite et de gauche, annonçant son implosion. 38% des français sont désormais partisans du rétablissement d'une monnaie nationale.

Depuis la mise en place de la CECA en 1950, la construction européenne a permis la réalisation d'un marché commun, a contribué à la paix en Europe occidentale, mais n'a accouché que de seulement deux réalisations significatives, un parlement européen croupion, malheureusement dénué de la plupart des pouvoirs qu'on attend d'une assemblée, réceptacle de politiciens nationaux sur le déclin, et la monnaie unique, l'euro, introduite en 2002, et qui a fait plus pour le renforcement de l'idée européenne dans les esprits que des dizaines de milliers de discours. Or aujourd'hui, le parlement européen est maintenu sur la touche, la gouvernance économique européenne prônée par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, dénuée de tout volet politique sur laquelle l'asseoir, se faisant sans lui, et l'euro est en danger de mort.

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08/05/2010

La zone Euro et la Grèce

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tiok551t.gifLes événements récents liés à la crise grecque ont soulevé des interrogations sur la pérennité de l’Euro. Ce n’est pas un hasard si dimanche 2 mai, deux interventions brillantes, l’une de Marine Le Pen sur ITV et l’autre de Jean-Luc Mélenchon sur BFM, se sont succédé sur la télévision numérique pour aborder le sujet. Le lendemain l’émission d’Yves Calvi sur Arte revenait utilement sur le sujet. Elle y revenait encore vendredi 7, succédant à une interview de Nicolas Dupont-Aignan. Essayons d’y voir un peu clair, sans a priori, en dépassant le cadre du problème grec et en commençant même par considérer le cas de la France.

En préambule nous devons insister sur deux points.

D’abord il n’y a pas en Europe de gouvernance économique, même partielle. Au moment de l’adoption de l’Euro et de la définition de la zone monétaire concernée, on a bien imposé des critères de convergence. Déjà, cependant, l’admission de la Grèce a été prononcée en pleine connaissance du fait que les indicateurs qu’elle présentait étaient faussés. Surtout, depuis lors, les divers pays concernés ont pu faire librement usage de la monnaie commune, mauvais usage plutôt que bon pour certains.

Ensuite, à la question de savoir si l’Euro est bénéfique ou non pour tel pays, il ne peut pas être répondu dans l’absolu. Il convient en effet de savoir quelle politique ce pays entend mener pour se prononcer.

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07/05/2010

Révolution scientifique: les non-africains descendent de l'homme de Néandertal

Le séquençage du génome de l'homme de Néandertal révèle des croisements avec l'humain moderne. Ces croisements se sont probablement produits au moment où les premiers homo-sapiens ont commencé à migrer hors d'Afrique.

Les peuples d'origine européenne, asiatique et australasienne ont tous des traces d'ADN de Néandertal, mais pas les Africains, expliquent les chercheurs dans un article paru dans la reuve "Science". L'étude pourrait aider à résoudre un vieux débat sur le fait de savoir si l'homme de Néandertal et l'humain moderne ont fait plus que simplement cohabiter.

"Ceux d'entre nous qui vivent hors d'Afrique portent un peu d'ADN de Néandertal en eux", résume Svante Paabo, de l'institut Max Planck à Munich, qui a dirigé cette recherche. "La proportion de matériel génétique hérité de Néandertal est d'environ 1 à 4%. C'est peu mais c'est une proportion bien réelle d'ascendance chez les non-Africains aujourd'hui", ajoute le Dr David Reich, de la Harvard Medical School de Boston, qui a participé à cette étude. [...]

Source (Romandie News)

Etudes complètes en question de la revue Science, liens directs:

Targeted Investigation of the Neandertal Genome by Array-Based Sequence Capture, Science 7 May 2010.

A Draft Sequence of the Neandertal Genome, Science 7 May 2010.

Neanderthal_child.jpgNeandertals, the closest evolutionary relatives of present-day humans, lived in large parts of Europe and western Asia before disappearing 30,000 years ago. We present a draft sequence of the Neandertal genome composed of more than 4 billion nucleotides from three individuals. Comparisons of the Neandertal genome to the genomes of five present-day humans from different parts of the world identify a number of genomic regions that may have been affected by positive selection in ancestral modern humans, including genes involved in metabolism and in cognitive and skeletal development. We show that Neandertals shared more genetic variants with present-day humans in Eurasia than with present-day humans in sub-Saharan Africa, suggesting that gene flow from Neandertals into the ancestors of non-Africans occurred before the divergence of Eurasian groups from each other. (Science)

05/05/2010

Le nouveau progrès

2010-boticelli-burqa.jpg

02/05/2010

L'Arménie, un pays européen

hayk-nahapet.jpgUne histoire complexe entre l'Europe et l'Asie.

L'Arménie historique résulte de l'influence de deux populations, à savoir un peuplement hourrite et/ou ourartéen, venu du Caucase, et un peuplement indo-européen, celui des Arméniens au sens strict, venu selon certains historiens des régions balkaniques ou bien issus des Cimmériens qui s'étaient installés dans cette région.

La langue arménienne est indo-européenne, bien que sa forme la rapproche aussi bien de l'Europe que de l'Iran. Lorsqu'on étudie les divinités de l'ancienne Arménie, on distingue ainsi deux ensembles, les divinités indigènes et les divinités importées d'Iran. Les premières sont composées principalement de divinités astrales, comme la déesse de l'aurore et des étoiles Astlig, le dieu du soleil Arev et la déesse de la lune Lusin (qui nous rappelle le mot français lune). Les secondes sont des divinités d'origine iranienne mais acclimatées à l'Arménie, à l'instar du dieu du feu et de l'orage, Vahagn, qui correspond au dieu iranien de la victoire Bahram, du dieu du soleil Mehr (iranien Mithra), de la déesse de la fécondité Anahid (iranienne Ahanita) ou encore du dieu du ciel Aramazd (iranien Ahura Mazda).

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Albanie: où sont les burqas ?

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Manifestation de gauche dans les rues de Tiranë. Vous y voyez un pays non-européen, vous ? Source (Forum)