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26/12/2009

Retour sur le père Odin

Jul est une fête qui démarre au solstice d'hiver pour se terminer vers l'épiphanie, dont le point culminant est évidemment le solstice d'hiver astronomique, la nuit la plus longue de l'année. Le christianisme n'a jamais réussi à exterminer cette tradition bien ancrée dans le coeur du peuple, ainsi il a :

1. Déplacé la fête de la naissance de Jésus-Christ qui se trouvait auparavant au mois de mai vers le jour du solstice d'hiver.
2. A christianisé la fête, notamment en transformant les acteurs de la fête:

Odin a été christianisé en Sint Nikklas (Nikaar/Niklaus est aussi l'un des multiples noms d'Odinn). Les deux corbeaux d'Odin ont été transformé en charbon (appelé chez nous "de zwarte pies", la pierre noire). Notons la fête de Saint Nicolas aujourd'hui dans les pays germanophones bien plus fêtés que le 25 décembre, qui démontre bien la survivance de la fête d'Odin.

Le reste du folklore reste inchangé, Odin parcourait Sleipnir dans le ciel et récompensait les enfants sages, alors que la communauté se retrouvait et fêtait ensemble le solstice. La nuit des mères, ou connue également sous le nom de la chasse sauvage, de wotande jagd, diabolisée par l'église pour rendre "l'ancien" Odin mauvais.

Merci à Arminius

Dans l'ombre du ciel

Un documentaire de la chaîne franco-allemande arte sur un phénomène peu connu du changement climatique, l'obscurcissement planétaire.

Partie 1 :



Voir la deuxième partie. | Voir la troisième partie.

25/12/2009

Des avions militaires turcs violent l'espace aérien grec

800PX-~1.JPGATHENES, 25 décembre - RIA Novosti | Extraits | Des avions militaires turcs ont effectué vendredi des vols au-dessus de la zone de responsabilité aérienne d'Athènes en mer d'Egée, violant ainsi la trêve de fin d'année, a annoncé vendredi une source au sein de l'état-major des forces aériennes grecques.

Le 25 décembre au matin, huit avions militaires turcs ont pénétré dans la zone de responsabilité aérienne d'Athènes et survolé Lemnos et Samos, îles du nord-est de la mer Egée, a indiqué la source citée par la télévision grecque.

ARTICLE COMPLET

18:15 Publié dans Dépêches | Lien permanent | Commentaires (0) |

25 décembre, fête de la renaissance du soleil

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Noël, c'est-à-dire en scandinave neu jul, « nouvelle Jul », est connu comme la fête de la nativité du judéen Yeshua, plus connu sous son nom romanisé de Jesus. Dans le judaïsme et dans le premier christianisme qui en émane, il n'était pas de coutume de fêter les anniversaires, ce principe relevant d'une coutume païenne. Par ailleurs, la décision de fêter cette anniversaire le 25 décembre ne doit rien au hasard mais à une décision politique de l'empereur romain Constantin.

Le 25 décembre est une date clé de la religiosité romaine puisqu'elle est à proximité du solstice d'hiver. Déjà, sous la république, les 11 et 12 décembre, on honorait le dieu du soleil, Sol Indiges, d'un sacrifice, et le 25 décembre se déroulaient la fête des Saturnales. En l'honneur du dieu Saturne en effet, diverses cérémonies festives avaient lieu, et notamment l'une consistant à ce que les maîtres et les esclaves échangent leur statut le temps de cette journée.

Saturne a été considéré par les Romains comme l'équivalent du dieu grec Cronos, dieu de l'âge d'or, dans lequel tous les hommes étaient égaux, et il était également interprété comme un dieu des semailles. En réalité, le dieu romain Saturne correspond étymologiquement à un dieu solaire indien, Savitar, tous deux descendant d'un dieu indo-européen originel *Sawator. En sanscrit, Savitar est le dieu du soleil régénérateur, c'est-à-dire le soleil dans sa forme la plus puissante, celle qui triomphe des ténèbres.

Ainsi, la nuit du 24 au 25 décembre est l'occasion d'un combat mythique entre les forces de la lumière, incarnées par les dieux et au premier rang le dieu du soleil, et les forces des ténèbres et de la destruction. A chaque fois, le dieu du soleil est vainqueur et cette victoire est l'occasion de réjouissances festives pour les hommes et notamment pour les enfants, incarnations de la jeunesse retrouvée de Sol. 

Sous l'empire, certains empereurs romains se sentaient proches de Sol Indiges, le « soleil national », qui est une version plus romaine du dieu grec Apollon. Mais c'est sous le règne d'Aurélien, à la fin du IIIème siècle, qu'un nouveau culte solaire va s'instaurer, celui de Sol Invictus, le « soleil invincible ». Ce dieu résulte à la fois d'une forme de monothéisme solaire défendu par des philosophes néo-platoniciens pour qui l'astre lumineux incarne la divinité, et d'une fusion de divers cultes européens et orientaux, regroupant le mithraïsme, le culte oriental de Baal Shamin, « le seigneur des cieux », le culte d'Apollon et éventuellement celui du dieu celte Belenos. Ce syncrétisme avait pour but de restaurer la puissance romaine et de conférer à l'empereur le statut d'incarnation du soleil sur terre. Par certains aspects, celle rappelle la réforme du pharaon égyptien Akhenaton, adepte du disque solaire, vu comme dieu unique, Aton.

L'empereur Constantin, au début du IVème siècle était un adepte du dieu du soleil, avant de se faire chrétien. En 310, à Grand en Gaule, le dieu Belenos lui serait apparu et lui aurait prédit un règne de trente ans. En 312, selon la tradition historiographique ultérieure, Constantin aurait aperçu un nouveau signe divin dans le ciel, celui-ci étant alors interprété comme la manifestation du soutien du dieu chrétien à la cause de l'empereur. Suite à sa victoire sur Maxence, Constantin favorise le parti chrétien, restitue les biens confisqués aux églises. Devenu chrétien, son christianisme reste syncrétique puisque l'empereur honore aussi bien le Christ que Sol Invictus, et dédiera une monnaie à ce dernier après sa victoire sur Licinius en 325.

Or ce syncrétisme fut facilité par l'évolution même de l'Eglise, n'hésitant pas depuis la fin du IIIème siècle à faire représenter le Christ en Apollon sur le char du soleil, scène que l'on a pu retrouver sous la basilique de Saint-Pierre à Rome. Pour les chrétiens, Jésus est le sol iustitiae, le « soleil de justice ». C'est pourquoi l'empereur Constantin attribua le jour dédié au soleil, « soldi », au dieu chrétien, et en fit un jour chômé. Et il fit du 25 décembre, fête dédiée par Aurélien à Sol Invictus, le jour de naissance du messie, vu comme novus Sol.

Thomas FERRIER

12:29 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) |

24/12/2009

La Turquie demande à Bruxelles l'assouplissement du visa

Ahmet_Davutoglu_04.jpgLe Monde | Extraits | Ankara s'estime victime d'une politique du "deux poids, deux mesures" de la part de l'Union européenne (UE) et réclame à son tour un assouplissement de la politique de visas pour ses ressortissants. "Il est inacceptable que certains pays des Balkans qui en sont à l'étape initiale du processus d'adhésion et qui n'ont pas entamé leurs négociations, se voient accorder le privilège de Schengen et pas la Turquie", a réagi le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. (...)

Outre la Turquie, d'autres pays manifestent leur désappointement à l'égard de Bruxelles après l'exemption de visas pour les Serbes, les Macédoniens et les Monténégrins. Il s'agit de l'Albanie, du Kosovo et de la Bosnie-Herzégovine. Leurs ressortissants, eux, doivent toujours obtenir un visa pour se rendre dans un Etat de l'espace Schengen, parce que leurs pays ne remplissent pas les conditions fixées par la Commission européenne et sont considérés comme présentant des risques au plan de l'immigration.

Dans les capitales concernées, on réagit mal à l'instauration d'un système qu'on estime être celui du deux poids, deux mesures. On évoque parfois l'idée que l'UE s'oppose, en fait, à un rapprochement avec des pays musulmans. Olli Rehn, l'actuel commissaire à l'élargissement, a évoqué un réexamen de la situation au printemps 2010.

SOURCE

Ce problème témoigne de l'incapacité des acteurs de l'UE et des représentants des Etats à dire ouvertement ce qu'ils pensent.

Pour ma part, comme je l'ai dit, je suis favorable à l'adhésion de l'Albanie à l'Union Européenne mais opposé à celle de la Turquie.

Thomas Ferrier | FORUM

L'identité "nationale" française n'existe pas

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Qu'est-ce l'identité nationale ? Aucun homme politique français n'a été capable de répondre à cette simple question. Ni le ministre Eric Besson, ni le président Nicolas Sarkozy, ni la gauche qui souhaite la fin du débat, sans y avoir attribué de réponse non plus, ni la nouvelle égérie médiatique du concept, Marine Le Pen.

On a ainsi le sentiment que le concept serait une évidence, alors même que personne ne le conçoit de la même façon. Pour certains, l'identité française se limiterait à une forme de patriotisme constitutionnel ou relèverait d'une définition administrative, "est français celui qui a une carte nationale d'identité". Pour d'autres, l'identité française se confond avec la république et ses valeurs (actuelles). Enfin, pour certains encore, plus minoritaires, l'identité française aurait une composante ethnique.

Revenons aux deux termes de ce concept. Dans identité, on retrouve le latin idem qui signifie "même". Dans nationale, on retrouve le latin natio, relevant de la racine *gen- "naître", que l'on retrouve dans le grec genos, "lignée, race". Dans un article sur le concept de "nation", on a vu qu'elle définissait le regroupement de ceux de même naissance, de même ascendance. Si on devait traduire l'expression "identité nationale", le terme le plus juste serait "homogénéité", du grec homoios, "même", et de la racine *gen-. Mais "homogénéité" doit alors se comprendre au sens grec, le terme homogenês signifiant "de même souche" et étant l'exact antonyme d'allogenês, "allogène".

Ainsi le concept d'identité nationale est par définition une notion exclusive, limitée aux "de souche". Ceux qui sont horrifiés par cette idée doivent alors choisir un autre vocabulaire pour lancer le débat.

Allons plus loin et analysons s'il existe réellement une identité nationale "française". Remarquons déjà que la république française, à la différence des autres pays, se conçoit comme une entité refusant de se fonder sur le strict principe d'ascendance mais développant l'idée d'un "vouloir vivre ensemble", ce qui fait au final de la France une non-nation. Il faudrait alors parler d'une non-identité non-nationale.

L'identité régionale, par exemple celle de la Bretagne ou celle de la Corse, existe. Il y a un héritage commun tangible. L'identité européenne existe aussi et pour les mêmes raisons, parce que ce qui unit un breton et un corse au niveau identitaire, donc dans un sens non-administratif, ne saurait être la France mais l'Europe. En soi, il y a autant de différences, ou aussi peu, entre un breton et un corse qu'entre un irlandais et un italien, et aussi peu entre un basque et un alsacien qu'entre un géorgien et un danois.

Ainsi le ciment entre ces peuples ce n'est pas l'identité "nationale" française, mais leur commune européanité.

L'identité nationale n'existe pas en France. Ceux qui veulent en parler ne peuvent être amenés qu'à défendre en réalité un "patriotisme" constitutionnel, une "identité" de papier. Le paradoxe est que malgré tout cette dernière est fondée inconsciemment sur des valeurs européennes, celles qui ont donné naissance aux institutions républicaines, et qu'à ce titre elle est critiquée vigoureusement par les idéologues mondialistes.

Quelle que soit la façon dont on aborde le sujet, réelle ou même artificielle, notre identité est toujours européenne.

Thomas FERRIER

14:55 Publié dans Billets | Lien permanent | Commentaires (0) |

La Flandre plus riche et plus... égalitaire

24.12.09 | Lalibre.be via l'agence de presse Belga | Une étude pointe des illustrations des inégalités de la société belge. Les ménages les plus riches dépensent ainsi le double des plus pauvres pour les soins de santé. Ils dépensent aussi 505 euros par an en éducation tandis que les 25 pc les plus pauvres ne dépensent que 52 euros, voire 15 euros dans certaines zones de Wallonie.

SOURCE (Lalibre.be)

23/12/2009

Jacques Attali et l'avenir de l'Europe

breve-histoire-lavenir-jacques-attali-L-1.jpg"D’ici 2050, c’est plus l’Europe de demain qui ressemblera à l’Afrique d’aujourd’hui plutôt que l’Afrique de demain qui ressemblera à l’Europe d’aujourd’hui"

— Jacques Attali, “Une brève histoire de l’avenir”, Editions Fayard, 2006

Serbophobie du Parti Socialiste français

AFP/Le Figaro | 23/12/2009 | Extraits | Parti Socialiste : la Serbie pas prête pour l'UE. Le PS a estimé aujourd'hui que la Serbie devait prendre des décisions comme l’arrestation de Ratko Mladic et l'amélioration de ses relations avec les pays voisins, avant de pouvoir adhérer à l'Union européenne, comme elle vient d'en faire la demande.

"La Serbie est aujourd’hui devenue un Etat démocratique. Sous la forte influence du Parti démocratique, la majorité des partis politiques serbes ont fait le choix de la stabilisation économique et de l’intégration européenne", affirme dans un communiqué Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS à l’Europe et aux relations internationales.

"Mais cette Serbie émergente ne saurait faire l’impasse ni sur son passé ni sur la nécessité d’améliorer les relations avec les Etats immédiatement voisins", estime le député de Paris.

Selon lui, la Serbie doit prendre de "nombreuses décisions et des actions symboliques", notamment "l’arrestation de Ratko Mladic", "la normalisation des relations entre Pristina (capitale du Kosovo, ndlr) et Belgrade" et "la reconnaissance par l’ex-parti de Milosevic de sa responsabilité dans les drames vécus par les populations de l’ex-Yougoslavie".

Pour le PS, la demande d'adhésion de la Serbie "est un acte important" "qui "contribue à ancrer la région de façon irréversible dans un espace européen de stabilité, de paix et de prospérité".

SOURCE (AFP/LE FIGARO)

On notera que le PS n'a eu en revanche aucun problème à soutenir l'adhésion de la Turquie, qui est infiniment moins européenne que la Serbie. Une fois de plus, le Parti "Socialiste" a perdu une occasion de se taire. | FORUM

Flandres : les régionalistes à 32,1%

large_802401 copie.pngLaLibre.be | 21/12/2009 | Baromètre politique en Flandres : La N-VA en troisième place

Derrière le parti de Von Rompuy et le Vlaams Belang, la troisième place sur l'échiquier politique flamand est désormais occupée par la N-VA. À 15 %, les autonomistes devancent cette fois d’un point socialistes comme libéraux et triplent le score dont ils étaient crédités au moment de l’éclatement du cartel avec le CD&V, il y a un peu plus d’un an.

En deuxième place, après deux ans de galères, le Vlaams Belang semble à nouveau parti à la hausse. Il affiche 17,1 %, soit 0,6 % de mieux qu’en septembre et 2,3 % de plus qu’à son point le plus bas, fin 2008. Pour rappel, à son apogée (juin 2006), le parti d’extrême-droite affichait pas moins de 26,6 %.

ARTICLE COMPLET (LaLibre.be)

Le régionalisme européen et le nationalisme flamand totalisent ainsi 32,1% des intentions de votes.

Pour rappel (vu sur le site de la N-VA) :

"Sur le plan politique, la N-VA milite en faveur d’une république flamande, état membre d'une Confédération européenne démocratique. C’est la conviction profonde de notre parti que la meilleure manière de répondre aux défis du 21ième siècle est de disposer de communautés fortes d’une part, et d’une coopération internationale bien développée d'autre part. Le niveau gouvernemental belge se dissoudra entre ces deux niveaux, lui pour qui les principes de bonne gouvernance semblent d’ores et déjà hors de portée."

15:40 Publié dans Dépêches | Lien permanent | Commentaires (0) |

22/12/2009

La Russie durement touchée par le terrorisme en 2009

RIA NovostiUSTINOVSud de la Russie: recrudescence des crimes terroristes en 2009 (officiel)

17:40 22/12/2009 Le nombre de crimes à tendance terroriste dans le sud de la Russie s'est accru de 30% par rapport à 2008, en atteignant le chiffre de 786 au cours des 11 derniers mois.>> Ci-contre, Vladimir Oustinov

18:02 Publié dans Dépêches | Lien permanent | Commentaires (0) |

Bildt le pro-turc

Carl-Bildt.jpgExtraits d'une interview de Carl Bildt (ministre des affaires étrangères suédois, il préside le conseil des ministres européens jusqu'au 31 décembre) sur Le Monde :

Vous avez ouvert, lundi 21 décembre, un nouveau "chapitre", le 12e sur 35, pouvant conduire à l'adhésion de la Turquie à l'UE. Quel est le sens de cette décision alors que plusieurs pays s'opposent à cette adhésion ?

Le chapitre de l'environnement, que nous avons ouvert, est important et complexe. Nous démontrons que le processus en vue d'une possible adhésion se poursuit. Comme le processus turc de réformes, qui va clairement de l'avant. Je suis notamment impressionné par ce que les dirigeants d'Ankara appellent "l'initiative démocratique" en cours et qui vise, notamment, à aborder la question kurde. Le sujet aborde un thème crucial de l'histoire de ce pays.

Mais la Cour constitutionnelle turque a décidé récemment de dissoudre le Parti pour une société démocratique (DTP, pro-kurde)...

Nous avons exprimé nos préoccupations à ce sujet et invité la Turquie à suivre les recommandations du Conseil de l'Europe. Le problème est évidemment que d'autres Etats, y compris dans l'UE, sont fondés à interdire des partis.

Autre difficulté : Ankara ferme toujours ses ports et aéroports aux Chypriotes grecs. Est-elle surmontable ?

Nous avons eu d'excellentes discussions avec le chef de la diplomatie turc à ce sujet et nous avons insisté sur l'obligation à laquelle son pays est confronté. Nous refusons, en tout cas, tout lien entre ce dossier et d'autres, en gardant l'espoir qu'il se résoudra de lui-même dans le cadre d'un accord plus vaste sur la réunification de Chypre.

Nicolas Sarkozy reste opposé à une éventuelle adhésion turque.

Oui, comme pas mal d'autres dirigeants. Laissons se dérouler le débat. Il est d'une telle importance qu'il doit aller vraiment au fond des choses.

Selon vous, la Turquie fait clairement partie de l'Europe ?

Oui. A ceux qui me montrent une carte et tracent une ligne qui exclut ce pays, je demande : "Et où se situe Chypre, d'après vous ?"

Des négociations en vue de l'élargissement de l'Union à plusieurs autres Etats issus des Balkans se poursuivent. Votre pronostic ?

Les dossiers étaient bloqués il y a six mois. Ils ont connu une forte accélération. C'est important pour la stabilité de cette région. Avec la Croatie, nous avons refermé, lundi, cinq chapitres (28 sur 35 ont été ouverts, 17 entérinés). Et la Serbie dépose son dossier de candidature.

ARTICLE COMPLET | FORUM

Chypre est une île de la Méditerranée et ne fait donc pas partie par définition du continent asiatique. En outre, son peuplement crétois puis grec depuis la plus haute antiquité confirme son européanité. Enfin, l'européanité ne se limite pas à la géographie de toutes façons.

Par ailleurs, l'argument de Bildt sur l'européanité de la Turquie laisse pantois.

15:44 Publié dans Dépêches | Lien permanent | Commentaires (0) |

Nos symboles (1) : le drapeau "rouge et or"

LOGO4.pngNotre mouvement européaniste a choisi un drapeau rouge avec douze étoiles d’or, rappelant sciemment le drapeau de l’Union Européenne mais avec une coloration bien sûr différente. Le choix du « rouge et or » ne doit rien au hasard, mais ceux qui l’ont associé par exemple à une démarche communiste n’en ont pas saisi la signification.

Nous sommes de ceux qui comme le disait Nietzsche aspirons à la plus longue mémoire, et le « rouge et or » remontent à une origine très ancienne. L’or est le métal des dieux, le métal le plus noble, le métal solaire. Le rouge est la couleur du combat, celle du sang bien sûr, le sang du sacrifice, le sang de la vie. A Rome, la couleur rouge était associée au dieu de la guerre Mars.

Les républiques et royaumes de l’antiquité avaient également choisi d’associer ces deux couleurs comme symboles. Le drapeau de la Macédoine antique était rouge avec un symbole solaire d’or, le soleil de Vergina, retrouvé par un archéologue en 1977.

La république romaine avait également choisi ces couleurs, soulignant en doré l’inscription SPQR, « Senatus Populusque Romanorum » surmontée d’une couronne de feuilles de chêne de même teinte.

A l’époque moderne, la couleur rouge a été associée au combat socialiste, à la défense du peuple, mais d’une bien étrange manière. En 1789, pour réprimer l’ire populaire, les députés de l’assemblée nationale décidèrent de symboliser la loi martiale par un drapeau rouge, ne faisant alors que revenir aux origines romaines de ce symbole.

En 1791, sur le Champ de Mars, des républicains souhaitant la déchéance du roi furent massacrés par la troupe commandée par Lafayette. Le « Père Duchesne » s’approprie finalement ce drapeau qui symbolisait auparavant le sang des victimes républicaines. Au final, dès 1792, le drapeau rouge symbolise l’autorité populaire et donc la démocratie. C’est en ce sens que Victor Hugo l’affichera en 1832 sur une barricade.

En 1848, symbole de la démocratie, le drapeau rouge s’associera également au socialisme conçu comme la défense des classes populaires dans le cadre du combat républicain.

Ainsi, l’adoption par notre mouvement du drapeau rouge était naturelle puisque à la fois héritier d’une longue tradition européenne et symbole idéal de notre combat pour le socialisme, pour la révolution européenne, et pour la démocratie au service des citoyens.

Le choix des douze étoiles d’or comme motif sur ce drapeau révolutionnaire se rattache bien évidemment au drapeau de l’Union Européenne, jadis associé au Conseil de l’Europe. Ces douze étoiles sont évidemment à rattacher aux douze signes du zodiaque, à la concorde entre européens mais aussi aux douze dieux de la religion hellénique, les Olympiens. Leur adoption par notre mouvement s’inscrit dans la défense de l’Europe, de sa nécessaire unification en république.

Par la double association du rouge et des douze étoiles dorées associées à l’Union Européenne, notre drapeau illustre par excellence l’euro-socialisme ou socialisme européen que nous incarnons.

Thomas FERRIER
Secrétaire Général du PSUNE

13:51 Publié dans Communiqués | Lien permanent | Commentaires (0) |

Victor Hugo et la guerre

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"Une guerre entre européens est une guerre civile."

- Victor Hugo

13:34 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0) |

21/12/2009

Europe des nations, Europe de l'impuissance

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Alors que le congrès international sur l'environnement de Copenhague ferme ses portes sur un constat d'échec, et au delà des polémiques liées à ce genre d'évènement, démonstration est faite de l'impuissance qui résulte de la concertation entre nations multiples, aux intérêts centrifuges, et alors même que tous les dirigeants s'accordaient sur le même constat.

Certains en Europe sacralisent la désunion entre nations d'Europe, que pourtant tout unit, l'origine aussi bien que la culture. Ils l'appellent "Europe des nations" ou "confédération européenne", en oubliant que la Suisse est en fait une fédération, et prétendent que cette Europe désunie serait puissante et que toutes les nations souveraines la composant seraient capables d'aller dans le même sens.

En vérité, une Europe divisée en états-nations souverains ne sera pas différente de l'Union Européenne actuelle, elle aussi une Europe des Etats, sans aucun pouvoir fédéral, sans gouvernement européen digne de ce nom, émanation directe d'une volonté populaire européenne. Si l'Union Européenne n'avance pas, c'est par la volonté des gouvernants des différents états. Certes, nous avons connu quelques progrès comme l'adoption de l'euro comme monnaie unique par la moitié environ des états européens. Mais l'Union Européenne n'est pas dotée du moindre embryon crédible d'armée européenne, et la plupart des états la composant sont pleinement satisfaits de "bénéficier" de la protection américaine.

Alors que manifestement l'Union Européenne n'a pas les pouvoirs qu'on lui prête, elle est pourtant montrée du doigt par les souverainistes au motif qu'elle empièterait de manière excessive sur la souveraineté des Etats.

Ainsi ils reprochent à l'Union Européenne d'avoir trop de pouvoirs et en même temps dénoncent son incapacité décisionnelle alors qu'elle n'en a simplement pas les moyens.

L' "Europe des Nations", c'est une Europe divisée et vassalisée, et tout le contraire d'une Europe libre et souveraine. L'Europe-Nation, c'est à dire la fédération européenne, au contraire, pourrait réussir à bâtir une véritable souveraineté européenne, gage de notre commune liberté, gage aussi d'une démocratie au service des citoyens.

Thomas FERRIER

17:24 Publié dans Billets | Lien permanent | Commentaires (0) |

21 décembre : JOYEUSE YULE !

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(ci-contre, un esprit de Yule)

Dans la mythologie scandinave, Yule est le moment de l'année où Heimdallr (de son trône situé au Pôle Nord) accompagné des Aesirs (l' Ansuzgardaraiwo) revient visiter ses enfants, les descendants de Jarl. Ils visitent ainsi chaque foyer pour récompenser ceux parmi ses enfants qui ont bien agit durant l'année. Ils laissent ainsi un présent dans la chaussette de ceux-ci. Ceux ayant mal agi voyaient à l'aube leur chaussette emplie de cendres. Yule est évidemment aussi une fête où les gens de leur côté, et les dieux du leur, se rencontrent pour partager un repas bien arrosé, raconter, festoyer et chanter.

Yule est un mot norrois toujours utilisé en régions nordiques qui désigne la période de Noël. Son étymologie est contestée : certains l'ont rattaché à "wheel", la roue, mais sans doute à tort. Selon d'autres, il s'agirait d'un mot scandinave pré-Indo-européen désignant le solstice d'hiver, dans la nuit du 21 au 22 décembre.

10:16 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) |

16/12/2009

De la démocratie en Europe

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D'une votation suisse...

Le dimanche 29 novembre 2009, lors d’une votation sur l’interdiction de la construction des minarets en Suisse, l’électorat a plébiscité à 57.5% cette proposition de l’Union Démocratique du Centre (appelé Parti du Peuple Suisse dans la partie alémanique), premier parti du pays aux dernières législatives avec 29% des voix. Ce parti conservateur, à la limite du populisme, a pendant longtemps été dirigé par Christoph Blocher, désormais second du mouvement.

Ce résultat a été une surprise totale, démentant tous les sondages d’opinion, et surprenant même les promoteurs de cette votation. S’en est suivie une condamnation sans ambiguïté par toute l’ « opinion » officielle européenne, c'est-à-dire la classe politique et les media, de ce vote. Daniel Cohn-Bendit, leader des Verts européens, a même exigé que le peuple suisse revote et ce au mépris des principes élémentaires de la démocratie. L’équivalent écologique de son parti en Suisse s’est même engagé à faire un recours auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, estimant que cette mesure était contraire à la fameuse convention qui lui est liée.

Analysons en premier lieu le fond de la mesure, qui est avant tout symbolique. Les quatre minarets déjà construits dans le pays helvète ne seront pas rasés, selon le principe de non-rétroactivité. Mais par leur vote, les électeurs suisses ont voulu envoyer un autre message à la classe politique nationale et européenne, à savoir l’incompatibilité entre la défense de son identité et la promotion de l’islam. Le minaret, même sans muezzin, représente ainsi le symbole de la présence de l’islam en Suisse...

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