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27/01/2019

2019, l'année du renouveau identitaire européen !

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2019.jpgBonne année 2019 ! Qu'elle soit placée en vous de celle du chemin de l'enracinement identitaire (local, régional, européen) si ce n'est déjà fait car plus les années passent et plus ce sentiment s'affirme et se confirme comme le seul rempart au monde actuel où l'on vit (par l'effet de la mondialisation donc du déracinement exprimé par les flux migratoires extra-continentaux des dernières décennies, par l'islamisation, par le terrorisme, par la destruction des frontières européennes, des mœurs fondant notre civilisation par le "mariage pour tous", la théorie du genre...).

Où il n'y a pas d'échappatoire autre que de retrouver nos racines communautaires (famille, amis), locale (échelle la plus concrète et enracinée plus le lien avec la commune dans laquelle on vit), régionale (aimer notre propre région chargée d'Histoire, d'anciennes langues, cultures, traditions, en patrimoine culturel, culinaire) et européenne (puisque nous appartenons tous à cette terre qu'est l'Europe, à ce groupe d'humain qu'est notre Civilisation, unie pour la plupart d'une culture partagée de langue, de tradition, de patrimoine et donc d'héritage indo-européen).

Retrouver le lien communautaire, le lien de la nature avec les forêts, les montagnes, les mers, le lien spirituel (païen ou chrétien en rupture avec le pape actuel préparant notre extinction). Au-delà de l'enracinement humain et culturel, 2019 doit être aussi l'année du réveil identitaire sur le plan politique: pour transformer l'essai et voir les combattants de cette Europe gagner et mettre à bas tous ceux qui veulent la détruire, il est impératif de cotiser à une ou plusieurs structures faisant la promotion de cette Europe-là, identitaire, enracinée donc européenne. Par exemple au Parti des Européens, convergeant avec les autres structures identitaires animées du même idéal mais seule véritable structure identitaire électorale car aucun parti de droite en France ne promeut cet enracinement à la fois local, régional et européen.

Les souverainistes défendent une communauté nationale "multiculturelle", concevant la France comme une Idée et non une Réalité charnelle, chez qui l'Allemagne et de l'Europe constituent à leurs yeux le mal absolu, alors qu'en vérité il se situe aussi bien dans chacun des états, coupable par ses actions politiques du déracinement, de la globalisation, d'une société multi-conflictuelle, du jacobinisme mortifère, du socialisme de l'assistanat, de l'ultra-libéralisme, du cosmopolitisme. Le Parti des Européens souhaite mettre à bas ces états devenus nocifs, renverser la table au sein de l'Union Européenne et changer radicalement son fonctionnement afin de bâtir enfin une Europe identitaire unie.

En cette année européenne et identitaire de 2019, faites gagner vos idées, qui sont aussi les nôtres, et rejoignez-nous ! Une seule place manque: la vôtre !

Eugène Guyenne (Le Parti des Européens)

24/01/2019

A propos du traité d'Aix la chapelle et de la notion de souveraineté

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NX-15519.jpgLa signature du traité dit d’Aix-la-Chapelle entre la France et l’Allemagne a suscité beaucoup de réactions. Sans doute a-t-on attaché trop d’importance à ce qui n’était qu’une opération de communication. Elle a été voulue par Emmanuel Macron pour l’aider à construire une façade de partisan de l’Europe, et concédée par Angela Merkel qui n’a plus de poids politique. Même s’il a fallu flatter le voisin allemand pour y parvenir. Mais tout texte, fût-il mal conçu et peu contraignant, a malgré tout une signification.

Le Rassemblement national (RN), comme une certaine partie de la droite, y a vu une perte de souveraineté, certains parlant de trahison. C’est sur cette perte supposée qu’il nous faut réfléchir. De quelle souveraineté s’agit-il quand on parle de celle de la France ? Est-ce celle du pouvoir de son dirigeant ou est-ce celle du pouvoir de son peuple ?

Le président Emmanuel Macron n’a pas perdu la moindre parcelle de son pouvoir par le fait du traité. Prenons ainsi l’exemple de la politique étrangère et de la défense. La France et l’Allemagne se sont engagées à coordonner leurs actions dans ces domaines, favorisant les échanges de personnel diplomatique et instituant notamment un Conseil franco-allemand de défense et de sécurité. Si, pour une raison quelconque, les dirigeants français et allemands sont amenés à prendre des décisions contradictoires, comme cela a été souvent la cas dans un passé récent, rien ne pourra les en empêcher. Alors ils se garderont bien de faire jouer les instances communes qu’ils ont instituées. En revanche si l’un ou l’autre, à propos d’une question un peu épineuse et faisant débat, est en phase avec son homologue ou parvient à le convaincre de rejoindre sa position, il pourra expliquer dans son pays qu’il est contraint par l’obligation de trouver une position commune, sollicitant par exemple l’avis d’un Conseil compétent.

En revanche le peuple français, comme le peuple allemand, aura perdu un peu de son pouvoir. On vient d’expliquer le mécanisme qui permet de court-circuiter le peuple lorsque sa position pourrait ne pas être celle attendue par son dirigeant.

C’est exactement ce qui se passe avec l’actuelle Union européenne. Il est inexact de dire que telle ou telle décision est imposée par Bruxelles. Lorsque l’avis des représentants du peuple français n’est pas sollicité, au prétexte de l’obligation de se conformer à telle règle européenne, c’est parce que son dirigeant s’est arrangé auparavant avec ses homologues pour ladite règle soit instaurée. Il y a bien un cas où la règle européenne est légitime. C’est celui de l’Euro et de la règle des 3% relative au déficits publics. En France au moins, le peuple s’est prononcé par référendum. Le paradoxe est que cette règle a été peu contraignante. On a accepté n’importe quoi de la Grèce pour son admission, comme de la France pour s’y conformer. Si la règle n’est pas respectée en 2019, il est peu probable que cela fasse des vagues.

Il y a bien un transfert de pouvoir, aussi bien à l’occasion de ce traité franco-allemand qu’à l’occasion des traités européens. Mais un transfert du pouvoir populaire au bénéfice du pouvoir discrétionnaire d’un dirigeant. C’est une perte sèche de démocratie, indépendamment de ce qu’on peut mettre comme périmètre pour définir le peuple.

Ce n’est pas comme si une Europe politique était installée, sous la forme d’un état unifié.  Ou comme si la France et l’Allemagne fusionnaient pour donner naissance à un état commun. On pourrait alors parler de transfert de souveraineté démocratique. Aujourd’hui la souveraineté démocratique n’est pas transférée : elle est dissoute au bénéfice d’une techno-structure et in fine des membres d’un club.

Pour revenir au traité franco-allemand ou à toutes les opérations qui y ressemblent, dans l’absence d’une instance politique installée au niveau adéquat, pour produire les rapprochements, les convergences que l’on peut raisonnablement souhaiter, ce ne sont pas des institutions qu’il faut créer pour tenter de les imposer, mais des convergences qu’il faut réaliser, sous le contrôle des citoyens de tous les états concernés.

Évidemment c’est difficile : il faut des dirigeants éclairés et courageux pour cela. Et cela concerne certains sujets comme l’économie, quand la diplomatie a besoin d’une légitimité politique et quand la lutte contre le terrorisme peut se contenter d’une coopération avec une mise en commun de moyens. A l’inverse, les institutions nouvelles, qui se multiplient à l’infini avec un coût incontrôlé, ne sont que des alibis. Chacun le sait : quand on veut évacuer un problème, on crée une commission.

C’est ainsi qu’il faut apprécier le traité d’Aix-la-Chapelle. Beaucoup de bruit pour rien, surtout pour ne rien faire de sérieux. Juste de la poudre aux yeux, mais qui peut aveugler.

Pierre EISNER (Le Parti des Européens)

20/01/2019

Europe, rise !

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collage1.jpgLes enseignements moraux du film de Christopher Nolan, « The Dark Knight Rises », dernier volet de sa trilogie consacrée au héros de Gotham, pourront paraître étranges à ceux qui ne voient le cinéma, qui plus est américain, que comme un simple loisir.

L’élément clé du film est ce moment où Bruce Wayne est brisé par son adversaire Bane. N’ayant plus foi en la victoire et en sa propre force, il est aisément vaincu par un adversaire motivé par la haine. C’est ainsi qu’il se retrouve littéralement au fond du gouffre, dans une prison archaïque au sein d’un pays archaïque loin son monde. Le seul lien avec le reste du monde est une télévision par le biais de laquelle, impuissant et brisé, il assiste à la perte de sa cité.

Cette image me fait penser à la situation de l’Europe en 2019. Coupée en deux par la guerre froide après avoir été brisée par la ruine de la seconde guerre mondiale, l’Europe n’a pas su remonter la pente, même si elle a pu un moment, avec l’aide américaine puis le bénéfice de l’élan économique des « trente glorieuses », s’imaginer sortie du gouffre béant dans laquelle elle était plongée. Elle n’a été maintenue en vie que pour assister sans réagir à sa propre déchéance programmée.

De même, Bruce Wayne sait que sa ville est condamnée à subir une destruction totale s’il n’agit pas. Ce compte à rebours dont il n’est en rien maître peut s’apparenter au compte à rebours migratoire de l’Europe, puisque les prospectives les plus pessimistes annoncent qu’en 2100, Russie incluse, les Européens seraient moins du tiers des habitants de leur propre sol.

Ses tentatives de sortir de cette prison, en s’attachant à une corde de sécurité, se concluent à chaque fois pathétiquement, manquant même de le tuer. De même, l’idée que l’Europe pourrait s’en sortir en conservant la douce sécurité de la société de consommation, et surtout les règles morales selon lesquelles elle est régie depuis 1945, est illusoire et mortifère.

C’est alors que vient l’illumination. C’est en se souvenant des mots de son propre père, la célèbre question « Pourquoi tombons-nous ? – Pour mieux nous relever !» du début du film « Batman Begins », donc en plongeant dans ses propres racines, qu’il comprend comment agir. Les choses sont alors totalement différentes. Déterminé et détendu, il agit comme s’il réalisait une action anodine dont il avait la certitude de venir à bout. Il ne s’accompagne d’aucune corde de sécurité, protection qui en fait l’entravait, ce qui implique que toute chute sera fatale.

C’est un mot clé, comme un mantra, que les autres prisonniers commencent à entonner. Un vieux sage le traduit en anglais au héros : « Rise ». Ce qui peut se traduire par « lève-toi » mais mieux encore par « relève-toi ». C’est ainsi que Bruce Wayne grimpe la muraille de la prison. Avant de réaliser le dernier saut qui déterminera son sort, entre la mort ou la renaissance, son animal symbolique, la chauve-souris, sort d'une fissure. Le héros saute enfin vers le dernier rebord et parvient à atteindre l’autre côté. La liberté est acquise et il pourra ensuite délivrer sa cité de ses ennemis.

Il faut donc que l’Europe se lève puis se relève afin de renaître. Comme le dirait Rocky Balboa, « se relever et continuer à avancer. » Ceux qui aspirent à une Europe brillante, authentiquement européenne, sont encore dans cette prison avec le reste de leur peuple. Ils doivent s’en extraire et ensuite pouvoir en extraire les autres. C’est par une foi d’acier dans la victoire et dans son destin que l’Europe pourra résister à ce siècle nouveau qui semble la condamner à une lente agonie. C’est en ayant cette certitude à l’esprit que chaque européen doit se lever le matin, qu’il travaille ou qu’il soit au chômage, qu’il soit jeune ou vieux, homme ou femme, bourgeois ou prolétaire. Il doit se souvenir qu’il est l’héritier d’un noble lignage qui l’honore et qui l’oblige.

Que l’Europe se relève enfin et accomplisse le destin pour lequel elle a été forgée. Il y a urgence. Rien n’est encore perdu. Même si c’est un immense mur qu’il faut escalader. Laissons le siècle de 1914 évoqué par Dominique Venner derrière nous, mais aussi le XIXème siècle et ses divisions mortifères.

Europe, réveille-toi et relève-toi. Europe, awake and arise !

Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)