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24/03/2019

Qu'est-ce que le pagano-christianisme ?

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pagano-christianismeMême si ces deux religions, paganisme et christianisme, ont été durant l'hstoire antagonistes, rivales, il serait plutôt utile de réaliser un syncrétisme entre elles à l'heure actuelle. Sera évoquée, non pas une opposition, mais par la démonstration selon laquelle des faits chrétiens n'étaient souvent qu'une façade cachant autre chose, la continuité de l'esprit pagano-chrétien en Europe. Le pagano-christianisme, c'est l'union du paganisme et du christianisme, c'est tirer le meilleur de ces deux spiritualités.

Si le paganisme apparaît comme la religion originelle de l'Europe, avec tout un tas de rites, pratiques différents selon les peuples indo-européens (celtes, slaves, germaniques, latins essentiellement), marqués par des traditions orales et imaginaires, les christianismes qui ont existé en Europe (catholicisme, protestantisme, orthodoxie) ont souvent "emprunté" voire récupéré le paganisme, pour se faire accepter par les peuples (même s'il y a eu beaucoup de résistances entrainant des violences) et ainsi sublimer le paganisme par la perpétuation de l'Europe aussi bien dans sa spiritualité que dans son imaginaire et son esprit. Par les guerres victorieuses du Moyen-Âge à l'époque moderne, soit quatorze siècles, contre le monde non-européen (Sarrasins, Arabes, Perses, Ottomans, Turco-mongols), par l'imaginaire, par le génie dans les constructions d'édifices religieux.

Cette "paganité" sera abordée dans son aspect populaire chrétien médiéval, la légende arthurienne et le caractère historique du "paganisme" dans les constructions chrétiennes.

1. Dans la tradition populaire

Si l'évêque Adalbéron de Laon (947/1030) classifiait la société en 3 ordres (Laboratores, Bellatores, Oratores), une d'entre elle, celle des Laboratores, était associée au pagus durant l'Antiquité, signifiant "pays" en latin, donnant "paganus", c'est-à-dire "païen", où le "paysan" était "l'homme du pays". Les paysans, dans l'Antiquité, étaient donc "païens". Comme l'aristocratie et les prêtres. Mais le resteront encore un peu plus durant le Moyen-Âge. Notamment avec un vernis chrétien dans les paroisses rurales, où l'on avait une très bonne connaissance de l'environnement immédiat (en plantes, animaux, observation du ciel...) et l'instauration de rites visant à apaiser les forces invisibles qui régnaient dans un  univers hostile, pour rationaliser la vie, où le mythe en était un moyen.

2. La légende arthurienne

L'exemple le plus parlant de "pagano-christianisme" est peut-être la légende arthurienne. De religion chrétienne factuellement, mais qui s'insère dans la géographie des langues brittoniques avec des phénomènes "païens" (logique du chef, lien de la proximité avec la nature, incarnation en un animal, etc...). Les chefs, représentés comme chevaliers, sont Uther Pendragon (apparaissant dans le texte des Triades galloises, sources celtes, "païennes" et dont le nom veut dire "tête de dragon") et les douze chevaliers de la Table-Ronde (Arthur, Lancelot, Galahad, Sagremor, Tristan, Bedwere, Perceval, Hector, Urien, Bohort, Gauvain, Kay). Lancelot, et son lien dès sa naissance avec un lac (délaissé par sa mère après ses larmes à la mort de son mari), qui serait l'habitat de la fée Viviane.

La forêt de Brocéliande (qui est peut-être l'actuelle forêt de Paimpont en Bretagne), met en avant des personnages tels que Merlin, Morgane, Viviane et des liens surnaturels (existence de fées qui sont des êtres légendaires, l'épée magiquement sortie de pierre, etc) où Morgane, mère d'Yvain, serait l'incarnation de Morrigan (déesse celtique incarnant l'Aurore), qui paradoxalement va finir comme ennemie d'Arthur et Viviane.

Merlin, magicien, "enchanteur", pouvant paraître comme merle, existait dans la mythologie celtique galloise, "païenne". Le Graal, objet censé être conquis par les Chevaliers de la Table-Ronde, a une signification non seulement chrétienne (comme  accomplissement des efforts faits et de la supériorité du spirituel sur le temporel), mais aussi païenne, où sont assimilées magie et sorcellerie, finissant sur la naissance de la civilisation chrétienne.

La Table-Ronde, où on en retrouve une aujourd'hui au château de Wincheter en Angleterre, a une forme qui rappelle la fraternité, où les membres qui s'y trouvent le sont par mérite. Donc aspects d'égalité et de fraternité.

3. Édifices & reliques chrétiennes

Chose assez peu connue, beaucoup d'édifices chrétiens ont souvent été "païens" avant l'heure chrétienne: En France, les cathédrales Notre-Dame de Reims (401/1345), Strasbourg (VIIe/1439), Chartes (1145/1220) et Paris (1163/1345), qui abritaient autrefois respectivement des thermes gallo-romains, un sanctuaire pour Mars, une grotte pour les druides carnutes et un temple gallo-romain pour Jupiter. Les basiliques de Constantin a Trèves (IIIe/IVe), Saint-Denis (450/475), de Notre-Dame-du-Port de Clermont-Ferrand (XIIe) et de Montmartre (1875/1923), abritaient autrefois respectivement le trône de l'empereur Constantin, une chapelle gallo-romaine, une source gallo-romaine et des temples pour Mercure et Mars. Même chose pour les saints: Brigitte de Kildare, sainte d'Irlande, est assimilée à la déesse celte Brigit, associée à l'Aurore et la fertilité. Ou encore Ursule de Cologne (IXe siècle), sainte légendaire qui fait partie des 11.000 vierges.

Aujourd'hui, malgré les querelles médiévales entre païens et chrétiens, malgré les divergences de spiritualité (le monothéisme n'est pas le polythéisme et inversement), le christianisme a "complété" le paganisme, l'a sublimé. Il y a eu continuité d'un imaginaire "pagano-chrétien", fondamentalement européen. Essentiellement, le catholicisme a emprunté au paganisme romain, le protestantisme au paganisme germanique et l'orthodoxie au paganisme slave.

L'Europe s'est perpétuée grâce à l'influence intellectuelle gréco-romaine, grâce à la chevalerie "barbare" (celte, germanique, slave) et spirituellement grâce au pagano-christianisme (puisque le Christianisme a emprunté de nombreux éléments au paganisme). Ainsi, se sont perpétués le génie (matériel et littéraire), l'idéal et l'esprit européen.

En ces temps de vide spirituel, malgré ces siècles bien remplis, le chemin du réenracinement est un devoir pour tout Européen non renié et cela passe par cette voie, spirituelle, en retrouvant la voie du "pagano-christianisme", qui suscite le syncrétisme en chacun de nous, en dépassant ces querelles entre païens et chrétiens, en retrouvant la complémentarité des premiers temps du Moyen-Âge, marquée par le lien entre l'Européen et son environnement, donc enraciné dans sa terre, et inviter, comme certains le font, à considérer le pape comme un "antipape" comme ce fut le cas lors du Concile de Constance (1414/1418, où les antipapes étaient Jean XXIII et Grégoire XII).

Se rappeler ainsi de la querelle au XIIIe siècle entre les Guelfes (partisans du pape) et les Gibelins (partisans de l'empereur du Saint-Empire, Frédéric II de Hohenstaufen 1220/1250), refuser le cosmopolitisme de jadis des tyrans et des empereurs décadents, et assumer l'exclusivité citoyenne (mais au niveau européen) comme l'avait fait le stratège Périclès pour les Athéniens.

Eugène Guyenne (Le Parti des Européens)

07/03/2019

My tribute to Guillaume Faye.

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Faye.jpgGuillaume Faye is gone. So, he joins the cohort of the european guardians into the kingdom of the dead ones. He entered the legend as the tutelary face tenured of a cause which deserves to fight for it, which had been his fight and ours.

Tight-lipped by the cancer, face up a challenge like in the Thermopylae which we can’t survive, he fought. His last book heared like a summon to the avenger god Mars. “Racial civil war” will be his will .

Guillaume Faye has been the author of the founding book which of course gets strike by the usual critic,  “Colonization of Europe” with this very evocative title, very revealing title, where he earns also some animosity and especially a wrong trial .

The tactful boldness “New jewish question” will have earned him the lost of his few remaining support who could not understand the intellectual breakthrough where he invited us .

“New speech to the European nation”, upgraded and improved by the 2000s' Guillaume Faye, deeply improved, remembers to us that over everything, Europe was his nation and passion. In his book “Why we fight “, he reminds us who we are and what is our mission. He gives to us some precious argumentation weapons to face to.

“Archeofuturism” was his main book. His short story which closes the book, a vision of an Europe which succeeds despite heavy loss, revealed a promethean vision of the european man but also a life lesson that the current world is like a fighting arena, the sun flooding with his light a valley of tears that it can also dry.

Far from a simple “ old - new” resurrected figure but conform to the ferocious Nietzsche, that Guillaume didn’t stop to honor, the author never stops to remind us to stand up. Because we fall again but to stand up stronger than ever. As long the third Moira decides to stop the adventure. Atropos cut the wire. Our friend left to Elysium .

Guillaume Faye is gone, but his memory will remain. The endured glory of the hero doesn’t forget him as we never forget him. He was a forethought teacher, a wise master.

Guillaume was telling me one year before that Dominique Venner was the figure who convinced him to enter to the GRECE. He joins this one into the kingdom of Hades .

Guillaume, you were one of our heralds. We will achieve your dream.

Requiescat in Elysio

Per Iouem, in the name of Zeus, that was Guillaume Faye. My friend, hail to you !

Thomas FERRIER

(Thanks to Jonathan for the translation)

Hommage à Guillaume Faye, ami disparu et penseur de la renaissance de l'Europe

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Faye.jpgGuillaume Faye n'est plus. Il a rejoint la cohorte des veilleurs de l'Europe au royaume des morts. Il entre dans la légende en figure tutélaire d'une cause qui le mérite et d'un combat qui fut le sien et qui est le nôtre.

Pincé par le crabe, face à un combat dont comme aux Thermopyles on ne pouvait sortir vivant, il aura lutté. Son dernier ouvrage, qui sonne comme une invocation à Mars vengeur, "Guerre civile raciale", sera son testament.

Guillaume Faye a été l'auteur d'ouvrages fondateurs qui bien sûr déclenchèrent le feu de la critique systémique. "La Colonisation de l'Europe", au titre si évocateur, si révélateur aussi, lui aura valu bien des inimitiés, sans parler d'un vil procès. la "Nouvelle question juive", audace subtile, lui aura valu aussi la perte de soutiens qui n'ont pas pu ou pas su comprendre la rupture intellectuelle à laquelle il nous invitait.

Le "Nouveau discours à la nation européenne", revu et augmenté par le Guillaume Faye des années 2000, profondément durci également, rappelle qu'avant tout l'Europe était sa nation, et sa passion. Dans "Pourquoi nous combattons", il rappelait qui nous sommes et quelle est notre mission. Il fournissait aussi de précieuses armes dialectiques à la résistance.

"L'Archéofuturisme" fut et demeure son ouvrage majeur. La nouvelle qui clôt son livre, vision d'une Europe ayant triomphé au prix de pertes immenses, est le révélateur d'une vision prométhéenne de l'homme européen, mais aussi de cette leçon de vie qui est que le monde est une arène de combat, et que le soleil inonde de sa lumière une vallée de larmes qu'il assèche ainsi. Loin d'un simple "vieux-neuf" ressuscité d'une figure du passé, mais en revanche conforme au Nietzsche le plus féroce, que Guillaume n'aura cessé d'honorer, l'auteur ne cessa de nous appeler à nous relever. Car nous tombons certes mais pour nous relever plus fort, encore. En tout cas, tant que la troisième Moire, ne décide pas de mettre fin à l'aventure. Atropos coupa le fil. L'ami s'en alla en Elysion.

Guillaume Faye n'est plus, mais sa mémoire lui survivra. La gloire impérissable des héros ne l'a pas oublié. Comme nous ne l'oublierons pas. Il fut un professeur d'énergie, un maître de sagesse. Guillaume me disait il y a encore un an que Dominique Venner était la figure qui l'avait amené à rentrer au GRECE. Il rejoint celui qui l'a inspiré dans le royaume d'Hadès.

Tu as été de nos hérauts. Nous serons les réalisateurs de ton œuvre.

Requiescat in Elysio.

Per Iouem, nom de Zeus, c'était Guillaume Faye. A l'ami, salut !

Thomas FERRIER

06/03/2019

Manifeste pour une vraie renaissance européenne.

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Flag_of_Europe_Lupa_Capitolina.png

Prolégomènes.

Emmanuel Macron dans une tribune a évoqué une renaissance européenne. Pour qu’il faille une renaissance européenne, il faudrait déjà préciser en quoi il y a décadence. Or son propos passe sous silence tous les maux qui rongent l’Europe et tous les périls qui s’annoncent. Sa « renaissance » n’est qu’un linceul blanc posé sur le corps de l’Europe en voie d’agonie.

Les maux qui rongent l’Europe ? La dénatalité endémique qui ravage notre continent. Les flux migratoires de substitution, issus notamment des anciennes colonies et/ou des sociétés islamiques, qui la dénaturent, engendrant crise identitaire et crise sécuritaire sur le sol de l’Europe. Les périls qui s’annoncent ? Que les Européens (Russie incluse) finissent minoritaires sur leur propre sol au cours du XXIème siècle. Que leur civilisation s’éteigne. Quels autres maux ? La guerre froide larvée entre l’Europe et la Russie, par le biais de la stratégie américaine de division des Européens, jouant les uns contre les autres, et d’encerclement de la Russie par des états hostiles.

La tutelle américaine, par le biais de l’OTAN, par le biais aussi de son influence diplomatique et culturelle, et enfin par la menace de sanctions économiques contre nos entreprises si elles ne jouaient par son jeu, a même contraint les Européens à exercer des sanctions économiques contre la Russie. Pire, nos dirigeants vont encore plus loin dans la soumission aux USA, au point de souhaiter une domination encore plus forte en soutenant les interventionnistes du parti démocrate au lieu de préférer profiter de l’isolationnisme de Trump pour se libérer de leur tutelle.

Illusions et mensonges.

Lorsque ces périls ne sont pas purement et simplement niés par nos dirigeants, et même lorsqu’un constat honnête, comme la déclaration d’Angela Merkel sur l’échec de la société multiculturelle, est énoncé, qui n’est pas le moins du monde suivi d’actes ou qui est démenti dans les faits quelques mois après pour accueillir des centaines de milliers de migrants, ils sont ignorés. Dans la tribune d’Emmanuel Macron, pas un mot n’est consacré à l’immigration ou à l’islam.

Les mondialistes qui nous dirigent ne veulent rien changer à leur gouvernance mais ils veulent renforcer les moyens de museler l’opposition. Au nom des droits de l’homme, ils restreignent les libertés du peuple. Le projet Macron pour l’Europe se limite à créer des gadgets institutionnels supplémentaires, parfaitement inutiles et sans doute destinés à récompenser ses affidés en créant des postes bien rémunérés grâce à nos impôts. C’est l’Europe de l’impotence et de la stagnation. L’Europe politique est renvoyée aux calendes grecques. Aucune avancée significative n’est proposée. Il s’agit seulement de l’empêcher. Macron consolide ainsi l’aspect technocratique et mondialiste de l’Europe en créant des institutions parasitaires et en fermant l’horizon d’une véritable renaissance.

Les souverainistes en face, s’ils nient moins ces périls, les placent de toute façon au second plan au nom de leur obsession économique consistant à tout voir par ce seul prisme, rassurant car il ne demande pas le courage politique que serait celui consistant à dénoncer le péril migratoire. Le péril pour eux vient davantage du voisin européen qu’ils regarderont en chiens de faïence, que de l’immigration extracontinentale et de ses conséquences. Ils restent dans un cadre politique qui était celui d’une Europe qui pesait 25% de l’humanité et qui dominait les trois-quarts de la planète. Les temps ont changé mais ils ne veulent pas le voir, de peur de devoir franchir des Rubicons idéologiques qu’ils refusent par nostalgie incapacitante. Ils prêtent à une UE impuissante un pouvoir exorbitant, exonérant à bon compte les gouvernements de leurs responsabilités, et accusent l’euro de tous les maux. Que l’immigration post-coloniale ait été organisée en France depuis 1946, au Royaume-Uni depuis 1948 ou en Allemagne depuis 1963, sans le moindre rôle joué par la CEE puis par l’UE, ne les intéresse pas. Ils rêvent justement de renvoyer au voisin européen le dernier migrant entré.

Notons enfin que l’émergence des populismes et des nationalismes centrifuges est d’abord un symptôme de l’échec de cette Union européenne là et des principes qui la président depuis l’origine. Il ne faut donc pas s’opposer à eux par principe mais prendre acte du fait que leur existence est le reflet de politiques désirées par les peuples européens et que l’oligarchie leur refuse par dogme mondialiste, et notamment du rejet croissant des flux migratoires par ces mêmes peuples, à qui les premiers flux de travail depuis les années 50 avaient été présentés comme temporaires et dont la pérennité n’a jamais été ni désirée ni acceptée.

Trois pactes pour le salut et l’avenir de l’Europe.

Au plus tôt…

Un pacte de liberté.

Un pacte pour finaliser la décolonisation et émanciper réellement les anciennes colonies. Commençons par émanciper complètement les départements et territoires d’outre-mer afin d’affirmer notre destin européen et de rendre la souveraineté à des peuples dont l’identité est autre.  Abandonnons le franc CFA et les politiques de francophonie, d’anglophonie et de lusophonie. Si l’identité de l’Europe nous importe, nous devons admettre que l’identité de l’Afrique importe aux Africains et la respecter.  Dans ce cadre, les pays émetteurs de flux migratoires de l’Afrique vers l’Europe doivent aussi respecter notre identité et encourager leurs ressortissants expatriés à retourner dans leur pays. Pour ce faire, il faut bien sûr que l’Europe agisse en cohérence en coupant l’appel d’air et en arrêtant les pompes aspirantes, en recentrant ses politiques publiques sur ses propres citoyens. L’Europe se désengagera totalement des affaires africaines et arrêtera d’influencer les politiques de ce continent.

L’avenir de l’Europe n’est pas lié à celui de l’Afrique et réciproquement. L’avenir des Européens est en Europe et l’avenir des Africains est en Afrique. Liberté pour les uns comme pour les autres de demeurer eux-mêmes sur la terre de leurs ancêtres.

Un pacte d’égalité.

Les Européens doivent assumer leur destin par eux-mêmes sans la tutelle d’une puissance étrangère qui se veut amie mais qui les oppresse notamment depuis la chute du bloc soviétique. L’OTAN aurait dû disparaître en 1991 au moment où l’URSS redevenait la Russie et où Gorbatchev proposait de faire de l’Europe une « maison commune ». Il est donc temps que l’Europe dénonce le traité de l’Atlantique-nord et bâtisse une véritable armée européenne indépendante. La présence des forces américaines en Europe, qui déstabilise notre relation avec la Russie et aliène notre souveraineté, doit cesser. A terme, cette armée européenne intégrera jusqu’à l’armée russe.

Ce pacte d’égalité, c’est que l’Europe sera respectée par les USA comme un égal, que les USA ne mèneront pas de rétorsions économiques contre l’Europe sans réponse en retour de sa part, qu’ils respecteront notre richesse culturelle, dont ils s’inspirent pour leur cinéma du fait de leurs origines européennes, et qu’un cinéma européen digne de ce nom, qui reste à rebâtir, sera accueilli aussi largement aux USA que le cinéma américain l’est en Europe.

Un pacte de fraternité.

Nous refusons cette guerre froide larvée entre l’Union européenne et la Russie qu’attisent tactiquement les USA. Nous proposerons donc un pacte de fraternité à l’ensemble des pays de l’Europe orientale et en particulier à la Russie. Mais nous tiendrons compte aussi des légitimes inquiétudes des pays d’Europe centrale qui ont subi jadis le joug du bolchevisme, qu’ils confondent à tort avec la Russie.

Il s’agira dans le cas des pays baltes de rassurer ces derniers sur leur identité en encourageant la Russie à faire revenir les russophones de ces pays, dont la présence trop forte attise une russophobie nocive, et dans ce cadre l’Union Européenne devra engager un plan d’investissement économique important en partenariat avec la Russie.

Toutes les sanctions économiques contre la Russie, qui en plus nuisent à l’économie ouest-européenne, seront levées et les visas entre l’Union Européenne et la Russie, comme avec l’Ukraine et le Belarus, seront levés. Une réconciliation Ukraine/Russie sous l’égide de l’Union européenne, à partir de la situation établie, sera engagée. Un plan européen d’action économique sur le Donbass, qui restera en Ukraine, sera mis en place.

A terme, l’intégration complète à une Union européenne refondée de manière simultanée de l’Ukraine, du Belarus et de la Russie, est envisagée comme un objectif fondamental. Nous n’avons pas à craindre l’élargissement de l’Union européenne à des pays européens, que ce soit ceux des Balkans occidentaux, Serbie en tête, ou que ce soit ceux de l’Europe orientale.

Une vraie ambition pour l’Europe.

A plus long terme…

Une Europe unie et démocratique.

L’Union européenne sera réorientée dans un sens démocratique et toutes les institutions non élues seront abrogées. Les deux conseils et la commission de Bruxelles seront supprimés. Le parlement européen de Strasbourg deviendra l’institution principale de cette Union refondée. A partir de lui, sera proposée une véritable constitution européenne aux citoyens d’Europe, qui permettra de doter le continent européen d’institutions démocratiques fortes.

Cette Union européenne refondée sera une « nouvelle Athènes ». Une nationalité européenne définie par l’ascendance sera instituée afin de pérenniser l’identité native de l’Europe et de garantir un espace européen de libertés, de droits et de devoirs, entre personnes ayant un destin commun par leur origine commune. Une présidence élue au suffrage universel direct sera institué. Un sénat européen représentera les régions et les nations d’Europe.

L’euro deviendra la monnaie nationale de l’Union européenne puis de l’Europe unie. Il sera contrôlé par la Banque nationale européenne (ex-BCE) elle-même pilotée par le ministère européen des finances. Le budget européen se substituera intégralement aux anciens budgets nationaux, permettant ainsi une politique de meilleure répartition de la ressource en Europe et des économies d’échelle massives. La bonne gestion budgétaire impliquera un plan européen d’économies sur toutes les dépenses supplémentaires de nature « humanitariste » que l’Europe s’est imposée à elle-même pour plaire aux globalistes et sur toutes les dépenses liées à la question migratoire et qui n’auront plus lieu d’être.

Une Europe unie et identitaire.

Il s’agira d’affirmer le caractère européen de l’Europe et de toutes les nations et régions qui la composent, l’Europe elle-même étant considérée comme une nation par l’unité de peuplement et de civilisation qui la caractérise depuis des millénaires.

Il faudra également empêcher la propagande consistant à encourager l’aliénation et le remplacement de l’Europe, à laquelle on opposera une grande politique continentale de réaffirmation identitaire.

Par le biais de la nationalité européenne et des droits et devoirs exclusifs dont disposeront ses détenteurs, des politiques encourageant des logiques remigratoires seront mises en place afin de garantir le caractère européen de l’Europe pour l’avenir et démentir ainsi les prospectives sombres annoncées pour l’Europe au cours du XXIème siècle selon les paradigmes actuels.

Il s’agira enfin de relancer la natalité européenne et non d’encourager une natalité de substitution. La détention de la nationalité européenne conditionnera les aides sociales et les allocations en ce domaine, mais aussi dans le domaine de l’emploi et de l’éducation.

Une Europe unie et continentale.

L’objectif est que l’Europe soit unie, dotée de son Etat unitaire stratège et de son gouvernement légitime, sur un espace compris entre l’Islande et la Russie. Aucune nation d’Europe, aucun peuple d’Europe, ne sera laissé à nos portes.

En revanche, les pourparlers d’adhésion avec la Turquie, même s’ils sont actuellement au point mort, seront officiellement abandonnés.

Cet espace continental unitaire respectera les identités de chaque région et nation historique par l’adoption d’un principe de subsidiarité identitaire et si la liberté de circulation à l’intérieur de cet espace sera absolue, le droit d’installation en revanche sera conditionné à l’acceptation pleine et entière au préalable des habitants, au niveau de la cité ou de la région. Les cultures d’Europe n’ont pas vocation à disparaître par fusion mais au contraire à se renforcer mutuellement.

Conclusion.

Il est temps d’engager une véritable renaissance de l’Europe en osant doter cette dernière des institutions européennes puissantes et efficaces dont elle manque cruellement, et d’affirmer une souveraineté européenne réelle, qui ne se limite pas à des paroles mensongères de politiciens en berne dans les sondages.

Ce n’est pas par des petits pas ou par des déclarations que l’Europe s’unira mais par une volonté politique de fer, une vision d’avenir, et le soutien des Européens, alors réveillés et convaincus. Pour que l’Europe en 2050 soit toujours l’Europe, il faut l’unir mais sur les bonnes bases et la doter d’une tête et d’un cadre.

Pour l’Europe éternelle, pour l’Europe européenne, agissons et forgeons à nouveau notre destin en hommes libres, en Européens !

Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)

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