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23/01/2010

Netanyahu contre l'immigration africaine

janvier.jpg"Les infiltrations clandestines de migrants africains en Israël sont un phénomène dangereux à éradiquer", à déclaré le Premier ministre Netanyahou lors d’une réunion générale du patronat israélien. ”Ils provoquent des dommages culturels, et socio-économiques, et nous entraînent vers le Tiers-monde”, a-t-il ajouté.

SOURCE (GUYSEN NEWS) | Forum du PSUNE

Debray vs islam

Régis Debray se méfie de l'islam... qui importe un antisémitisme inacceptable...

SOURCE | Il faudrait distinguer le court terme et la longue durée. Pour l’actualité, l’affaire des minarets représente une petite réaction hystérique, xénophobe, politicienne, qui ne sent pas très bon. Le vieil antisémitisme du terroir est mort et le racisme est devenu islamophobique. Certes, un antisémitisme perdure, mais il est d’importation, de procuration ; c’est le ricochet du conflit israélo-arabe dans les cités. (...)


Maintenant, si l’on regarde la longue durée, il faut relever que nos religions sont devenues molles alors que l’islam est une religion dure. Nous vivons une phase d’insurrection identitaire dans une partie du monde arabo-musulman. Je l’analyse comme un choc en retour, c’est-à-dire que la globalisation technique et économique produit son contre-effet dans une balkanisation politique et culturelle du monde. A la globalisation matérielle correspond une fragmentation morale, culturelle et éthique. (...)

Aujourd’hui, les hommes ne pensent plus temps, progression, mais espace. Nous sommes des païens avec des instruments de mesures très légitimes sur le CO2, la montée des eaux, autant de choses que la religion de l’histoire avait exclues. (...)

Quand l’affiliation au père symbolique s’en va, ce sont les filiations naturelles et tribales qui reviennent. Nous y sommes. C’est le moment de redevenir chrétiens en esprit, je veux dire républicains et non païens. La fraternité a été intégrée à la devise de la République par les chrétiens sociaux lors de la révolution de 1848. Nous avons perdu le sens de cet héritage. L’humanisme républicain intégrait la grande construction théologique de l’Histoire et la Réforme… Retrouvons le sens de la durée. L’humanisme comme le christianisme se vivent au jour le jour mais ne sont pas du quotidien. Ils donnent de la profondeur au temps, vers l’arrière et vers l’avant.

Debray oublie qu'on devient républicain en cessant d'être chrétien. Comme le disait le marquis de Sade dans "Français, encore un effort pour devenir républicains"... (TF) | Forum du PSUNE

19037354marquis-de-sade-jpg.jpgSade:

"Donnez-nous donc, en ce cas, celle qui convient à des hommes libres. Rendez-nous les dieux du paganisme. Nous adorerons volontiers Jupiter, Hercule ou Pallas ; mais nous ne voulons plus du fabuleux auteur d'un univers qui se meut lui-même ; nous ne voulons plus d'un dieu sans étendue et qui pourtant remplit tout de son immensité, d'un dieu tout-puissant et qui n'exécute jamais ce qu'il désire, d'un être souverainement bon et qui ne fait que des mécontents, d'un être ami de l'ordre et dans le gouvernement duquel tout est en désordre. Non, nous ne voulons plus d'un dieu qui dérange la nature, qui est le père de la confusion, qui meut l'homme au moment où l'homme se livre à des horreurs ; un tel dieu nous fait frémir d'indignation, et nous le reléguons pour jamais dans l'oubli, d'où l'infâme Robespierre a voulu le sortir.

Français, à cet indigne fantôme, substituons les simulacres imposants qui rendaient Rome maîtresse de l'univers ; traitons toutes les idoles chrétiennes comme nous avons traité celles de nos rois. Nous avons replacé les emblèmes de la liberté sur les bases qui soutenaient autrefois des tyrans ; réédifions de même l'effigie des grands hommes sur les piédestaux de ces polissons adorés par le Christianisme[4]. Cessons de redouter, pour nos campagnes, l'effet de l'athéisme ; les paysans n'ont-ils pas senti la nécessité de l'anéantissement du culte catholique, si contradictoire aux vrais principes de la liberté ? N'ont-ils pas vu sans effroi, comme sans douleur, culbuter leurs autels et leurs presbytères ? Ah ! croyez qu'ils renonceront de même à leur ridicule dieu. Les statues de Mars, de Minerve et de la Liberté seront mises aux endroits les plus remarquables de leurs habitations ; une fête annuelle s'y célébrera tous les ans ; la couronne civique y sera décernée au citoyen qui aura le mieux mérité de la Patrie. A l'entrée d'un bois solitaire, Vénus, l'Hymen et l'Amour, érigés sous un temple agreste, recevront l'hommage des amants ; là, ce sera par la main des Grâces que la beauté couronnera la constance."

06/01/2010

L'étrange cas d'Abraham Lincoln

Il y a un an, le Monde 2 du samedi 10 janvier 2009 consacrait un article de fond à la figure d'Abraham Lincoln, mis en comparaison avec le nouveau président américain Barack Obama.

En page 61, on trouve le passage suivant, qui est juste historiquement mais qui contraste fortement avec le reste du propos :

L'hostilité de Lincoln à l'esclavage n'est pourtant pas niée sérieusement par les historiens. Mais à sa morale, il préfère la raison de l'Etat dont il est le chef - combinée avec un certain déterminisme mystique - ce qui le conduit à exprimer le jugement suivant, qui, dans l'absolu, pourrait être considéré comme une base de la ségrégation: [citation]. C'est certainement parce qu'il estimait cet "amalgame" impossible que Lincoln soutint un projet de loi prévoyant le "rapatriement" des Noirs américains en Afrique.

"My first impulse would be to free all the slaves, and send them to Liberia,—to their own native land. But a moment’s reflection would convince me that whatever of high hope (as I think there is) there may be in this, in the long run, its sudden execution is impossible." - Abraham Lincoln, 1854

Lors de son investiture le 20 janvier 2009, Obama a prêté serment sur la bible du président Lincoln. L'évènement semble quelque peu contradictoire lorsque l'on connaît la part sombre de l'oeuvre d'Abraham Lincoln. Quelques citations contextuelles contrastent en effet avec la vision traditionnelle qu'ont les citoyens américains de ce grand personnage de la lutte contre l'esclavage.

lincolndw2.jpg« Ce que je puis désirer le plus est la séparation des races blanches et noires » - Spoken at Springfield, Illinois on July 17th, 1858; from ABRAHAM LINCOLN: COMPLETE WORKS, 1894, Vol. 1, page 273

« … Je dirai donc que je ne suis pas et je n’ai jamais été en faveur de l’égalité politique et sociale de la race noire et de la race blanche, que je ne veux pas et que je n’ai jamais voulu que les Noirs deviennent jurés ou électeurs ou qu’ils soient autorisés à détenir des charges politiques ou qu’il leur soit permis de se marier avec des Blancs. Je voudrais ajouter qu’il y a une différence physique entre Blancs et noirs telle, qu’elle interdit aux deux races d’être un jour sur le même pied d’égalité, socialement et politiquement. Dans la mesure où les deux races ne peuvent vivre ainsi, il doit y avoir, tant qu’elles resteront ensemble, une position inférieure et une position supérieure. Je désire, tout autant qu’un autre, que la race blanche occupe la position supérieure. » - 4th Lincoln-Douglas debate, September 18th, 1858; COLLECTED WORKS Vol. 3, pp. 145-146

« Vous et nous [Noirs et Blancs] sommes des races différentes. Il y a entre nous une différence plus importante que celle qui existe entre toutes les autres races. Que ce soit vrai ou faux, nul besoin d’en discuter. Mais cette différence physique est un grand handicap, aussi bien pour vous que pour nous. Je pense que votre race souffre énormément en vivant parmi nous, tandis que la nôtre souffre de votre présence. En un mot, nous souffrons tous. Cela constitue une raison suffisante pour que nous nous séparions. Il est préférable, pour nous tous, que nous soyons séparés.» - Spoken at the White House to a group of black community leaders, August 14th, 1862, from COLLECTED WORKS OF ABRAHAM LINCOLN, Vol 5, page 371

Lincoln a prononcé ce dernier discours le 14 août 1862, quelques semaines après avoir proclamé l’abolition de l’eslavage, le 22 juillet 1862…

SOURCE (Forum du PSUNE)

23/12/2009

Jacques Attali et l'avenir de l'Europe

breve-histoire-lavenir-jacques-attali-L-1.jpg"D’ici 2050, c’est plus l’Europe de demain qui ressemblera à l’Afrique d’aujourd’hui plutôt que l’Afrique de demain qui ressemblera à l’Europe d’aujourd’hui"

— Jacques Attali, “Une brève histoire de l’avenir”, Editions Fayard, 2006

22/12/2009

Victor Hugo et la guerre

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"Une guerre entre européens est une guerre civile."

- Victor Hugo

13:34 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0) |