23/01/2010
Netanyahu contre l'immigration africaine
"Les infiltrations clandestines de migrants africains en Israël sont un phénomène dangereux à éradiquer", à déclaré le Premier ministre Netanyahou lors d’une réunion générale du patronat israélien. ”Ils provoquent des dommages culturels, et socio-économiques, et nous entraînent vers le Tiers-monde”, a-t-il ajouté.
18:26 Publié dans Citations, Dépêches, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : immigration, netanyahou, israël, afrique, économie, tiers-monde, culture, clandestins |
Debray vs islam
Régis Debray se méfie de l'islam... qui importe un antisémitisme inacceptable...
SOURCE | Il faudrait distinguer le court terme et la longue durée. Pour l’actualité, l’affaire des minarets représente une petite réaction hystérique, xénophobe, politicienne, qui ne sent pas très bon. Le vieil antisémitisme du terroir est mort et le racisme est devenu islamophobique. Certes, un antisémitisme perdure, mais il est d’importation, de procuration ; c’est le ricochet du conflit israélo-arabe dans les cités. (...)
Aujourd’hui, les hommes ne pensent plus temps, progression, mais espace. Nous sommes des païens avec des instruments de mesures très légitimes sur le CO2, la montée des eaux, autant de choses que la religion de l’histoire avait exclues. (...) Quand l’affiliation au père symbolique s’en va, ce sont les filiations naturelles et tribales qui reviennent. Nous y sommes. C’est le moment de redevenir chrétiens en esprit, je veux dire républicains et non païens. La fraternité a été intégrée à la devise de la République par les chrétiens sociaux lors de la révolution de 1848. Nous avons perdu le sens de cet héritage. L’humanisme républicain intégrait la grande construction théologique de l’Histoire et la Réforme… Retrouvons le sens de la durée. L’humanisme comme le christianisme se vivent au jour le jour mais ne sont pas du quotidien. Ils donnent de la profondeur au temps, vers l’arrière et vers l’avant. |
Debray oublie qu'on devient républicain en cessant d'être chrétien. Comme le disait le marquis de Sade dans "Français, encore un effort pour devenir républicains"... (TF) | Forum du PSUNE
Sade: "Donnez-nous donc, en ce cas, celle qui convient à des hommes libres. Rendez-nous les dieux du paganisme. Nous adorerons volontiers Jupiter, Hercule ou Pallas ; mais nous ne voulons plus du fabuleux auteur d'un univers qui se meut lui-même ; nous ne voulons plus d'un dieu sans étendue et qui pourtant remplit tout de son immensité, d'un dieu tout-puissant et qui n'exécute jamais ce qu'il désire, d'un être souverainement bon et qui ne fait que des mécontents, d'un être ami de l'ordre et dans le gouvernement duquel tout est en désordre. Non, nous ne voulons plus d'un dieu qui dérange la nature, qui est le père de la confusion, qui meut l'homme au moment où l'homme se livre à des horreurs ; un tel dieu nous fait frémir d'indignation, et nous le reléguons pour jamais dans l'oubli, d'où l'infâme Robespierre a voulu le sortir. |
18:14 Publié dans Citations, Culture, Dépêches, Histoire, Religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sade, régis debray, islam, christianimse, paganisme, république française, révolution française |
06/01/2010
L'étrange cas d'Abraham Lincoln
Il y a un an, le Monde 2 du samedi 10 janvier 2009 consacrait un article de fond à la figure d'Abraham Lincoln, mis en comparaison avec le nouveau président américain Barack Obama.
En page 61, on trouve le passage suivant, qui est juste historiquement mais qui contraste fortement avec le reste du propos :
L'hostilité de Lincoln à l'esclavage n'est pourtant pas niée sérieusement par les historiens. Mais à sa morale, il préfère la raison de l'Etat dont il est le chef - combinée avec un certain déterminisme mystique - ce qui le conduit à exprimer le jugement suivant, qui, dans l'absolu, pourrait être considéré comme une base de la ségrégation: [citation]. C'est certainement parce qu'il estimait cet "amalgame" impossible que Lincoln soutint un projet de loi prévoyant le "rapatriement" des Noirs américains en Afrique. |
"My first impulse would be to free all the slaves, and send them to Liberia,—to their own native land. But a moment’s reflection would convince me that whatever of high hope (as I think there is) there may be in this, in the long run, its sudden execution is impossible." - Abraham Lincoln, 1854
Lors de son investiture le 20 janvier 2009, Obama a prêté serment sur la bible du président Lincoln. L'évènement semble quelque peu contradictoire lorsque l'on connaît la part sombre de l'oeuvre d'Abraham Lincoln. Quelques citations contextuelles contrastent en effet avec la vision traditionnelle qu'ont les citoyens américains de ce grand personnage de la lutte contre l'esclavage.
« Ce que je puis désirer le plus est la séparation des races blanches et noires » - Spoken at Springfield, Illinois on July 17th, 1858; from ABRAHAM LINCOLN: COMPLETE WORKS, 1894, Vol. 1, page 273 |
20:32 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : usa, abraham lincoln, noir-américains |
23/12/2009
Jacques Attali et l'avenir de l'Europe
"D’ici 2050, c’est plus l’Europe de demain qui ressemblera à l’Afrique d’aujourd’hui plutôt que l’Afrique de demain qui ressemblera à l’Europe d’aujourd’hui"
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22:21 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : immigration, démographie, europe, attali, afrique |
22/12/2009
Victor Hugo et la guerre
"Une guerre entre européens est une guerre civile."
- Victor Hugo
13:34 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0) |