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15/03/2015

De la conquête européenne du pouvoir. Stratégie pour une refondation continentale

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Constat.

Les pays européens sont confrontés à la montée des mêmes périls auxquels ils sont incapables d’opposer un front commun. L’Union « Européenne » actuelle est impuissante à les enrayer et en nie même l’existence, tout comme chaque Etat « national » pris séparément. Depuis un demi-siècle l’Europe vit sous la coupe de l’idéologie mondialiste, sur l’utopie universaliste mortifère, que ce soit sous le masque du libéralisme américain ou celui de l’internationalisme prolétarien. La Russie, libérée en 1991 de la dictature communiste, est seule aujourd’hui à tenter de s’opposer à ce diktat, mais elle est elle-même bien impuissante, ne pouvant offrir qu’une résistance symbolique. L’hiver démographique n’épargne aucun pays européen et même lorsque le taux officiel est satisfaisant, il masque le fait qu’il s’agit en partie d’une natalité d’importation, obtenue par le biais de flux migratoires post-coloniaux. Ces flux sont en passe de submerger littéralement la vieille Europe sans que celle-ci ne se dote des outils pour y parer, bien au contraire. Nombreux sont les relais internes à s’en féliciter. A cela s’ajoute une crise du chômage qui ne diminue que par une plus grande précarisation du travail. L’islam, qui était réduit en Europe dans les années 50 au Caucase et aux Balkans, est également apparu par le biais de ces flux dans tous les pays d’Europe occidentale, posant des problèmes de fond en matière de laïcité, d’identité et de sécurité.

La montée des populismes « nationaux », des souverainismes et des indépendantismes, est la conséquence logique de cette situation mais en aucun cas le signe d’une prochaine guérison, bien au contraire. L’égoïsme national est une chimère. Taper sur l’€ ou sur l’Union Européenne ne changera rien à la situation. Se replier sur des cadres nationaux dévoyés est un faux remède. Les nationalités ont perdu toute valeur, depuis que leur accès a été grandement facilité, même en Allemagne, jadis gardienne farouche de la sienne, tout comme a été dénaturée l’institution du mariage. Les constitutions enferment les peuples au lieu de les protéger. Un droit devenu fou restreint nos libertés.  Et les Églises appellent à l’ouverture à l’autre au lieu de prôner la réaffirmation des valeurs européennes ancestrales.

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Dans un tel contexte, s’imaginer arriver au pouvoir à l’échelle d’un seul pays pour y changer quoi que ce soit est parfaitement naïf. Outre les carcans juridiques qu’il serait quasiment illusoire de faire sauter, les autres gouvernements, sans parler des USA, auraient tôt fait d’exercer des pressions économiques redoutables sur ce nouveau pouvoir récalcitrant. On a vu Syriza en Grèce, mouvement élu sur un programme démagogique, se coucher très vite devant la fameuse « Troïka » même si en paroles Tsipras fait croire à son peuple le contraire. Et ce serait la même chose si en France un mouvement de « droite nationale » par exemple s’imposait à l’issue d’élections démocratiques. Il se heurterait immédiatement au Sénat et au Conseil Constitutionnel qu’il ne serait en mesure de vaincre qu’en gagnant toutes les élections pendant cinq ans, alors qu’il aura déçu ses partisans les plus acharnés par son incapacité à agir immédiatement. Et je ne parle pas là des condamnations internationales qui mettraient l’économie française à genoux en une semaine à la moindre velléité d’un changement radical de paradigme.

Les problèmes étant européens, ils ne peuvent être résolus qu’au niveau européen. Ce n’est qu’à l’échelle de l’Europe qu’un pouvoir disposerait de la masse critique donc des moyens réels de réorienter le continent dans un tout autre sens, sans avoir à tenir compte des constitutions, des traités ou des pressions internationales. L’Europe ne pourra être refondée sur une base démocratique et authentiquement européenne que par une forme de « putsch », par une révolution. Valéry Giscard d’Estaing et Helmut Schmidt ont évoqué la nécessité d’un tel « putsch européen », dont l’antichambre ne pourrait être que le parlement européen. En clair, on ne peut réorienter l’UE que de l’intérieur, après en avoir forcé les portes par le soutien des électeurs, et ainsi l’amener à ce qu’elle aurait dû être et qu’elle n’a pas pu ou su devenir. L’Union Européenne sera ainsi « malgré elle » l’antichambre de l’Europe Nation.

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Solution.

Qui dit problème européen, dit solution européenne. Qui dit solution européenne, dit programme européen. Qui dit programme européen, dit parti européen, car une coalition de partis nationaux serait incapable d’opposer un front uni, et on le constate avec l’incapacité des partis souverainistes à s’entendre (quatre groupes au moins à Strasbourg), sans parler des querelles de personnes. Qui dit parti européen, dit enfin leader européen.

Bâtir un programme européen qui aurait à cœur la défense de l’identité européenne (européanité) et de toutes les identités subsidiaires de l’Europe (régionales et nationales), c’est donc le proposer aux électeurs européens par le biais d’un parti identitaire européen, un mouvement d’union et de défense des Européens indigènes, un mouvement d’opposition au mondialisme et au « multikulti » en provenance des USA.

La seule stratégie possible c’est de s’appuyer sur les électeurs européens, donc de les convaincre, et de jouer la carte des élections européennes. L’objectif est d’obtenir un maximum de députés à Strasbourg, au moins 30%, élus dans toute l’Union Européenne sur la même ligne programmatique. A ce moment là, la droite et les derniers nationalistes ou souverainistes se rallieront, par opposition à une « gauche » de plus en plus étrangère aux intérêts réels des Européens et pactisant avec ce qui détruit notre civilisation.

Avec plus de 50% des députés, élus ou ralliés, les institutions européennes deviendront ingouvernables. Le président de l’assemblée ne sera plus élu par une union factice entre PPE et PSE. Le parlement sera clivé entre le camp de l’Europe et le camp de l’Anti-Europe. La majorité parlementaire pourra alors s’autoproclamer assemblée européenne constituante, élaborant la constitution d’un nouvel Etat qui s’appellera l’Europe. Cet Etat, vierge juridiquement par nature, puisque créé « ex nihilo », ne sera pas engagé par les constitutions et les traités d’Etats qui auont à ses yeux cessé d’exister, comme en 1789 les parlements régionaux ont disparu. Bien sûr certains gouvernements tenteront de s’y opposer, d’entrer en résistance. Mais la plupart céderont, abandonnés de l’intérieur, et de leur propre chef se démettront. Ils sont incapables de résister au mondialisme. Ils seront encore moins capables de s’opposer à cette vague révolutionnaire européenne.

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Ainsi verra le jour un gouvernement européen provisoire, une sorte de comité de salut public destiné à fonder l’Etat européen unitaire et à proposer une constitution aux citoyens européens. Il devra avoir à cœur de défendre comme point de départ ce que je nomme le « projet Périclès ». Il s’agit de la mise en place d’une nationalité européenne indépendante des nationalités des (anciens) Etats, bien trop dévoyées, par application de critères de convergence, par exemple une date de référence, une époque où les nationalités des Etats avaient encore un sens. Cette nationalité européenne reposerait sur le principe du ius sanguinis intégral, un principe d’ascendance, par patrilinéarité et matrilinéarité associées.

Un autre principe sera celui de l’exclusivité citoyenne, qui existe au niveau du droit de vote ou de l’accès à la fonction publique dans la plupart des pays européens. En démocratie, le citoyen est en effet lié à des droits et des devoirs exclusifs. Cette exclusivité devra être élargie à plusieurs domaines sociaux clé, par exemple le droit de propriété du sol ou le droit au travail, afin d’encourager un phénomène remigratoire.

C’est ainsi qu’un Etat européen, que la nation européenne dans un sens politique, pourra voir le jour. Une fois la constitution adoptée par référendum, des élections européennes auront lieu dans le cadre de la nouvelle organisation politique du continent.

Cet État invitera les autres pays européens non membres de la nouvelle Europe, et notamment la Russie, à envoyer des représentants afin de s’associer et de la rejoindre à plus ou moins brève échéance. Ils intégreront alors la première puissance mondiale et se verront immédiatement traités des maux que leur Etat « national » était incapable de résoudre, à supposer qu’il en ait eu l’intention. Il faudrait considérer cet Etat européen comme un remède continental dont l’application guérira notre civilisation et nous donnera les moyens d’une nouvelle renaissance. Un droit européen au service des Européens se sera substitué à d’anciens droits « nationaux » devenus des étaux. Les anciens traités, les anciennes constitutions, auront alors disparu. L’Europe pourra enfin envisager un avenir rayonnant, alors qu’en 2015 il est plus que sombre.

Le sacrifice des anciennes souverainetés nationales, qui avaient été vidées de toute réalité objective depuis des décennies, fantômes qu’on invoquait comme tant de fétiches, aura été le prix à payer, un prix à payer symbolique. L’OTAN aura cessé d’exister au profit d’une armée européenne et la géopolitique américaine visant à diviser l’Europe et à rejeter la Russie en Asie aura alors été rendue vaine. Ainsi l’Europe, qui aura alors échappé à l’extinction que le mondialisme lui promet, et qui aura su trouver en elle cette unité que les souverainistes lui refusent, sera sauvée. Et son identité plurimillénaire avec elle.

Thomas FERRIER (PSUNE)

Commentaires

La veille Europe en aura-elle les ressources régénératrices et salvatrices ou bien devra-elle les recevoir, comme à l'age du bronze, de quelque matrice steppique, d'où la scrutent d'un œil attentif les barbares de l'Est, tout prêts à se jeter sur elle pour la sauver ?

humour, je précise

Écrit par : Anton | 16/03/2015

Il n'y a aucun "barbare" à l'est pour nous régénérer. Les Européens de l'Est sont dans la même situation que nous (et dans le même bâteau). La renaissance devra être interne, comme l'Italie au XVème siècle.

Écrit par : Thomas FERRIER | 16/03/2015

Je pense que c'est qui vous trompez, car les anciennes solidarités organiques des sociétés de type holiste n'y sont pas autant gangrénées par l'individualisme utilitariste qu'en Europe occidentale, malgré l'attrait considérable exercé par celui-ci. Le cosmopolitisme multiculturaliste, de plus en plus nihiliste et ethno-masochiste, accrédité par une partie importante des élites occidentales y est par exemple encore assez inconcevable et ne laisse pas d'y étonner. On imagine par exemple plus difficilement un Ibrahimovic fulminer avec autant d'assurance des insultes indécentes contre les Russes et la Russie à Moscow. Il aurait bien trop peur.

Écrit par : Anton | 16/03/2015

"...exercé par celle-ci."

Écrit par : anton Cusa | 16/03/2015

Je ne considère pas les Russes comme des "barbares". Après ils auront bien sûr un rôle à jouer dans la nouvelle Europe. Mon article l'indique explicitement.

Écrit par : Thomas FERRIER | 17/03/2015

Il y avait comme un soupçon d’humour métaphorique dans ma phrase...

Le voudraient-ils d'ailleurs, que les Russes ne pourraient évidement fondre aujourd'hui sur l'Occident à la façon des "gens des Kourganes" ou des Germains...

Je laissais juste entendre qu'un certain ferment historique pourrait comme jadis venir de l'Est du continent.

Écrit par : Anton | 17/03/2015

Je pense que l'Europe entière devra trouver les forces de son renouveau et chaque peuple la composant aura son rôle à jouer au sein de cette édifice !

Écrit par : Thomas FERRIER | 17/03/2015

Une Europe aussi élargie c'est pire que "la mondialisation" tel que vous l'entendez, c'est techniquement, économiquement et culturellement ingérable, un tel ensemble ne peut que nous tirer vers la bas. Je pense que la croyance des deux dernières décennies en un monde divisé en 5 ou 6 grands ensembles politiques est une obsolète vision qui touche à sa fin au même titre qu'était la croyance lorsqu'au début du siècle on s'imaginait en toute bonne foi le transport transcontinental de demain en zeppelin, cette supputation naïve s'est finalement achevée avec la tragédie du Hindenburg. Pour moi la mondialisation comme je l'entends est souhaitable et surtout inévitable, elle consiste non en plusieurs grands ensembles politiques rigides et inefficaces mais en grands ensembles économiques fluctuants de pays indépendants en étroite collaboration. Une frontière est pour moi la quintessence de l'équité à grande échelle, elle délimite l'abus de pouvoir et la juste répartition des biens durement acquis par un peuple. Une frontière ne signifie aucunement division, elle est le derme protecteur d'un corps sain, quand je vois votre carte je ne peux m'empêcher de penser au film "Le dictateur" avec Charlie Chaplin. la fameuse scène avec la mappemonde sauf qu'ici c'est une Europe démesurée qui ne correspond à aucune réalité, en outre les deux tiers de la Russie côté Sibérie sont des terres historiquement non indo-européennes, elles furent colonisées tardivement, la base initiale de sa population est mongoloïde comme les indiens en Amérique du nord avant l'arrivée des européens.

Écrit par : Benoit | 19/03/2015

La division fait partie du nihilisme européen dénoncé par Nietzsche, à savoir l'incapacité à penser "à nouveau" la grandeur. L'Europe telle que décrite aura bien sûr des frontières et même des frontières très fermement défendues.

L'Europe telle que décrite est l'Europe continentale plus son extension sibérienne (depuis 1588) dans laquelle les Européens sont de manière écrasante majoritaires. Ils ne font par ailleurs que reprendre des terres qui ont jadis été dominées par les Tokhariens puis par les Scythes (iranophones nomades venus d'Europe de l'Est) [même chose pour l'Amérique, peuplée depuis -17.000 par des Européens, avant que ceux-ci ne soient remplacés par des populations venues d'Asie orientale, cf "Kennewick"]. La Sibérie est notre "espace vital" en raison de ses richesses qui permettront à l'Europe d'être auto-suffisante dans de nombreux domaines. C'est le gage d'une véritable souveraineté, et pas d'un mot fétiche, d'un mantra qu'on répète.

Depuis 12.000 nos ancêtres les Européens n'ont cessé de reculer et aujourd'hui sur notre propre sol nous sommes menacés. C'est la fin d'un cycle et peut-être le début d'un nouveau cycle si notre civilisation se ressaisit et renaît comme le phénix. "Europe rises".

Le mondialisme s'effondrera mais il peut emporter l'Europe avec lui dans l'abîme. Nous devons rompre au plus vite avec lui. La seule échelle pertinente pour espérer le vaincre, c'est l'échelle continentale, c'est l'Europe.

Arrêter l'Europe à l'Oural n'aurait pas de sens car c'est une frontière arbitraire. Il y a des Européens, des Russes de souche européenne des deux côtés de l'Oural. Aucune raison de séparer les uns des autres. Aucune raison de rejeter l'héritage d'Ivan IV qui a su pousser à nouveau l'Europe en Asie.

Une Europe divisée sera toujours une Europe vassale de puissances extra-européennes (au sens réel ou au sens géographique) comme les USA. Rien n'en sortira de bon. Quant à une étroite collaboration entre Etats souverains, qui est l'utopiste ici ? ;)

Enfin l'économie doit une bonne fois pour toute être remise à sa place. Une Europe unie pourra remettre en cause la tyrannie de l'or.

Le libéralisme international et le marxisme international sont deux jumeaux du mondialisme, deux faces qui se complètent pour détruire la civilisation européenne. Il n'y a pas de "bonne" mondialisation, aucune en tout cas dont l'Europe sortirait gagnante.

Cordialement.

Écrit par : Thomas FERRIER | 19/03/2015

Etant polémiste par nature j'apporte une petite touche de contradicteur, n'y voyez donc dans mon post aucune hostilité, bien que je comprends sur quelle base et références vous prenez appui je suis tout de même effaré de la démesure de votre vision, franchement avons nous besoin de cela? Votre carte de l'Europe est si vaste qu'au bout du compte il ne reste plus grand chose des terres émergées de la planète, la mondialisation on y est du coup en plein dedans, en si bon chemin autant annexer ce qui reste, il n'y aura alors plus de frontières à protéger.
Concernant la Sibérie et les régions nordiques et polaires vous remarquerez que les autochtones sont tous de type mongoloïde, le type asiatique selon les anthropologues est une adaptation au grand froid alors que le type européen est physiologiquement adapté aux climats tempérés, ça prouve en principe que les régions sibériennes et polaires sont l'habitat originel de la race asiatique qui finit par se répandre jusqu'en Asie du Sud-est, c'est d'ailleurs traçable par la génétique. En Sibérie les européens sont majoritaires mais extrêmement concentrés sur une fine bande qui longe le sud correspondant au chemin de fer transibérien, c'est du à la colonisation, alors que la race asiatique bien que moins nombreuse occupe je dirais 80% de l'espace sibérien. Pour moi le lieu originel de la race europoïde se situe(selon les manuels) approximativement dans un cercle comprenant l'Asie mineure et l'Iran, à partir de cet épi-centre elle se répandit en Europe, en Afrique du nord et de l'Asie occidentale jusqu'en Inde, c'est le domaine des nez aquilins, ce qui caractérise cette unité anthropologique peut se vérifier par la présence de pilosité sur les doigts, ce trait caractéristique est totalement inexistant chez les asiatiques et les noirs-africains.

Écrit par : Benoit | 20/03/2015

La carte de l'Europe que j'ai développée avec plusieurs personnes, et qui a séduit notamment quelqu'un comme Guillaume Faye (qui y a sans doute retrouvé l'esprit de sa nouvelle terminant l'Archéofuturisme), comprend l'Europe continentale, avec Byzance récupérée, et ensuite deux extensions que sont la Sibérie et le Groenland. Dans les deux cas, une légitimité historique le permet. Je songe notamment à Eric le rouge dans le second cas et aux Islandais qui ont les premiers découvert puis peuplé l'île.

Ce n'est que l'Europe englobant l'intégralité de la Russie, rien de plus et rien de moins. Ensuite, la carte développée ici est beaucoup plus futuriste que la carte de base, qui se limite à l'union de tous les pays européens dans leurs frontières actuelles (dont Russie) et qui ne touche pas au reste du monde.

C'est celle-là et celle-là seule que je défends. La carte ci-dessus réalisée par un camarade est futuriste. L'idée est de représenter tous les ensembles civilisationnels cohérents comme autant d'Etats.

Il ne s'agit donc pas "d'annexer ce qui reste", pas du tout même. Il s'agit d'unir ceux qui sont apparentés.

Peu importe le foyer originel (je le vois plus au nord) par ailleurs, vous confirmez l'écrasante domination européenne en Sibérie, même si effectivement la répartition est contrastée. Les "républiques autonomes" seront conservées avec un statut spécifique. Abandonner ces territoires, ce serait les offrir à la Chine... or nous avons besoin de ces richesses pour rester auto-suffisants dans bien des domaines !

La Sibérie est le coffre-fort de l'Europe, jadis dominée par les Européens à l'époque antique (Scythes, Saces...) puis reprise par les Russes un millénaire après.

Un tel schéma repose sur une logique anti-mondialiste par nature. L'unité d'ensembles civilisationnels homogènes, et non la multiculturalité imposée (et présente de force dans chaque Etat européen aujourd'hui).

Cordialement.

Écrit par : Thomas FERRIER | 20/03/2015

Merci pour les précisions, par-contre une fois de plus je ne vois pas trop ce qui apparenterait tellement plus un russe à un portugais qu'un russe à un chinois, cela partant du postulat que tous les peuples du monde partagent une base de valeurs primordiales très proches, voir identiques, moi personnellement au niveau tempérament je peux me sentir beaucoup plus proche d'un vietnamien ou d'un indien de bonne éducation que d'un français du midi qui vous vend du poisson dans la rue, il m'est arrivé fréquemment de m'entendre à merveille avec des personnes issues de peuples très éloignés alors qu'avec celles faisant partie de mon creuset culturel et racial c'était épidermiquement exécrable.
Ayant un peu voyagé j'ai pu constater que les clivages raciaux et linguistiques sont forts superficiels, en effet, des personnes de races et cultures différentes imbibées d'un système politique commun peuvent peuvent fortement se ressembler, alors que, par exemple l'ex allemand de l'est, finit par plus ressembler à ses voisins communistes qu'à "leurs frères" d'Allemagne de l'ouest imbibés de culture américaine. Tout cela est donc très malléable et évolutif, je pense qu'il n'y a pas de déterminisme ethno-racial statique qui peuvent nous définir identitairement, ça me paraît plus complexe.

Écrit par : Benoit | 20/03/2015

Un portugais et un russe appartiennent à la même civilisation, au même germen, donc à la même sphère ethno-linguistique. Viriathus, le héros luse, fait partie de la même famille qu'Albiorix, Vercingétorix ou Boudicca. Le Portugal a subi l'influence gréco-romaine et repose sur un peuplement celtibère, romain et germanique (gothique, suève).

Je ne partage pas l'idée d'une parenté entre "tous les peuples du monde", bien au contraire. Quant à l'impact de l'hérédité par rapport à l'éducation, c'est dans un rapport 80/20 (Debray-Ritzen).

La révolution des transports et des communications donne l'illusion de l'existence d'un "village planétaire". Et en retour l'illusion d'un retour possible à l'Europe des années 50, d'une Europe évidemment idéalisée. Le discours du FN ne repose que sur ça, sans avoir vraiment appris le pourquoi du comment nous en sommes arrivés là.

Enfin, il ne faut pas confondre "identité réelle" et "identité superficielle", en retenant des différences non signifiantes tout en passant sous silence des parentés fondamentales. Une identité doit fructifier et continuer de s'abreuver à la source-mère, sinon elle se fane et dépérit.

Alors peut-être que l'Europe actuelle, qui a perdu de sa splendeur, vous semble parfois étrangère. Mais c'est parce qu'elle est dévoyée et a besoin d'un remède audacieux.

Toute renaissance repose sur un retour/recours à la Grèce. Les Grecs anciens nous sont devenus étrangers, même aux yeux des Grecs contemporains. L'inculture des masses donne le sentiment d'une parenté entre gens civilisés, au-delà des origines. C'est contextuel, anormal et en vérité insane.

Cordialement.

Écrit par : Thomas FERRIER | 21/03/2015

Personnellement je rejette l'antiracisme ambiant, il nous éloigne de l'observation pure et nuancée, de la vérité scientifique, je n'ai donc aucun problème à employer le mot race quand il s'agit d'êtres humains, cependant nous appartenons aussi tous à la race humaine, c'est une grande famille subdivisée au hasard des barrières géographiques naturelles.

Je ne sais pas quelle est la proportion héréditaire dans ce que nous sommes, je pense certes que ça a un certain impact, mais quand à dire qu'il y aurait des races plus douées, des races supérieures, je ne le crois pas c'est plutôt une affaire de lignées plus restreintes.

Les soviétiques qui faisaient à l'époque beaucoup de recherches auraient découvert deux gosses avec un qi phénoménal dépassant les 200, tous deux avaient obtenu leur doctorat à l'âge de 12/13 ans, aucun d'eux était européen, un était afghan et l'autre indien.

Côté noir-africain le qi ne cesse de se développer, si le qi moyen noir-africain actuel est fort en dessous du qi moyen européen, il dépasse cependant le qi moyen de l'européen du 19ème siècle, il y a donc eu une évolution, aus USA on voit de plus en plus d'afro-américains atteindre les sommets du savoir, il y a des professeurs d'astro-physique et des mathématiciens de haut vol. Aussi aux USA la majorité des surdoués sont de souche juive et anglo-américaine, les autres peuples européens sont peu représentés, ce qui à mon avis prouve que tout dépend de facteurs qualitatifs plus locaux allant au-delà des grandes divisions civilisationnelles.

Conclusion si certes je ne suis pas adepte du love and peace et du village planétaire comme vous dites, et préférant protéger mon intégrité de blanc et ma culture c'est pas pour autant qu'il faille s'enfermer dans une européanité stérile.

Écrit par : Benoit | 21/03/2015

@ Benoit

1. Il est important d'utiliser les bons termes surtout dans ce domaine. Il existe une espèce humaine, elle-même subdivisée en quatre sous-espèces qu'on appelle improprement "races".

2. Prendre en compte les différences objectives n'est pas "hiérarchiser". Comme dans les MMORPG, chaque type de personnage a ses qualités et défauts propres.

[aucun d'eux était européen, un était afghan et l'autre indien]

Des cousins.

Quant au QI, c'est une donnée biaisée. Le test favorise certains traits au détriment d'autres. Il ne prend pas en compte notamment le potentiel de créativité, qui est essentiel. L'appliquer au XIXème siècle ou aux Grecs anciens n'aurait aucun sens.

[c'est pas pour autant qu'il faille s'enfermer dans une européanité stérile]

Il faut "s'enfermer" parce que "stérile" ou pas, l'européanité disparaîtra au cours du XXIème siècle si on ne fait rien. Et si je parle de "renaissance européenne", c'est bien parce que je ne me contente pas d'une restauration formelle de l'européanité mais souhaite créer les conditions d'une nouvelle marche en avant.

Écrit par : Thomas FERRIER | 21/03/2015

@benoit
L'européanité est une réalité anthropologique (tableau de Cavali-Sforza), donc civilisationnelle, donc historique et culturelle.
Dominique Venner, Guillaume Faye, et même Europe-Action dans son temps, puis la ND des débuts n'ont jamais cesser de le clamer.

Il y a + en commun entre un Basque un Breton, un Russe et un Portugais, qu'entre eux et un Malien ou un Han. Le nier au pretexte d'un universalisme français europhobe et jacobin étatiste (qui prétend qu'on serait plus proches d'un Domien que d'un Allemand) : aberrant et même criminel pour notre identité.

Pour le reste : vous vous appuyez sur des exceptions pour en faire une règle générale et oubliez 40 ans de politique dite du "busing" aux USA amorcée sous Kennedy et sous l'impulsion d'un marxisme culturel. Vous sous estimez par ailleurs l'influence nefaste de l'Americano-keynian de la Maison Blanche qui evidemment fait tout pour favoriser dans tous les domaines les minorités dites "visibles"...

Écrit par : Bruno | 21/03/2015

Bonjour, oui je connais le livre de Cavali-Sforza, je l'ai lu il y a des années.
Pour répondre globalement aux trois post, je suis assez en accord dans le faite que l'européen n'a plus d'immunité, en ce sens que si les flux migratoires continuent à ce rythme on risque d'ici un ou deux siècles par se retrouver avec un changement de population, un afflux qui constitue une invasion destructrice moderne au lieu d'une assimilation enrichissant la civilisation, mais ne pensez-vous pas que les coupables sont nos gouvernements qui mènent une politique migratoire inconsidérée? Je pense qu'il est impératif que les pays africains se développent pour que ce tourisme social et économique cesse, nous sommes en danger démographique. C'est un problème entre pays développés et non développés, j'avais lu il y a peu que le gouvernement israélien très pragmatique avait eu à une certaine époque recours à la stérilisation forcée des immigrées africaines, encore aujourd'hui ils prennent des mesures drastiques qui seraient à peine pensables en Europe, c'est une question de survie économique et ethnique de la nation. Tant qu'au nom de l'antiracisme aveugle l'Europe continuera à fournir des aides sociales à des non européens, à leur accorder la nationalité presque dans des pochettes surprises, et renier la préférence nationale, le processus est irréversible, c'est une auto-destruction programmée. Il faut donc rétablir l'immigration au compte-goutte sur base qualitative. Il n'y a aucune raison pour qu'un pays accorde des allocations et des logements sociaux de manière automatisée à des personnes ne possédant pas la nationalité du pays d'accueil, vous verrez que le jour où les bonnes mesures seront instaurées cette invasion (il n'y a pas d'autre terme possible) cessera. Par-contre comme vous le devinez je ne suis pas adepte de l'Europe unie, je pense que ça ne fait qu'empirer le phénomène, nous pouvons avoir les mêmes problèmes entre européens qu'entre européens et africains, tout est une question de qualité, d'éducation, de respect et de civisme, autant je suis incommodé par l'immigration africaine acculturée, autant l'immigration asiatique et indienne m'est avenante, cette dernière est héritière d'un très haut degré d'éducation et de civilisation, pour nous c'est une valeur ajoutée mais toujours à condition que cette immigration reste modérée. Je ne pense pas que l'Europe puisse devenir comme le Brésil ou les USA, une population métissée, ni même être métissée entre européens, pour cause les nations d'Europe sont de très vieilles nations et comme disait De Gaulle "On ne fait pas d'omelette avec des oeufs durs".

Écrit par : Benoit | 21/03/2015

L'assimilation présuppose une assimilabilité préalable c'est à dire une pleine euro-compatibilité. Même si une immigration est plus ou moins insécuritaire, plus ou moins économiquement défavorable, elle n'est pas légitime pour autant. Par ailleurs le dit changement n'est pas pour dans deux siècles mais pour dans trente ans...

Imaginer le résoudre par une forme de néo-colonialisme en tablant sur un hypothétique développement de l'Afrique, un continent qui quadruplerait de population jusqu'à 2100, est illusoire. S'imaginer que c'est par ce biais qu'on limiterait le casse, l'est encore plus.

La situation nécessite un réel changement de paradigme, donc l'abandon de toute idée d'utilité au profit d'une notion de légitimité, d'un principe d'indigénat clairement affiché et affirmé.

Une Europe unie mais bâtie sur des principes identitaires réussira là où les États n'ont fait qu'échouer ou trahir. A condition que cette unité soit réalisée sur les bonnes bases. L'Europe doit donc rompre radicalement avec l'idéologie mondialiste, sous toutes ses formes, même en mode "atténué".

Oublions cette notion de "qualité" qui est très subjective et qui relève d'une vision mercantile de l'humanité. L'homme n'est pas une marchandise, ni une créature qu'on peut transplanter au gré du vent. Il n'y a aucune raison en soi d'accueillir qui que ce soit et pendant quasiment toute notre histoire ce n'était d'ailleurs pas le cas.

Est patriote celui qui vit sur et fait fructifier la terre de ses ancêtres. Qui ne cherche pas à aller faire fortune ailleurs, parfois au détriment des gens chez qui il s'invite.

Et puis je rappelle que même pour cette "immigration choisie", c'est au peuple et au peuple seul de dire s'il en souhaite ou s'il n'en veut pas, peu importe l'utilité supposée ou pas de tel individu. Une personne peut être de grande valeur, cela ne signifie pas que je veuille pour autant la recevoir chez moi.

L'Europe unie dans la version que je défends, et qui n'est pas l'UE actuelle, défendra le principe athénien (et démocratique) de la nationalité "per iurem sanguinem", sans tenir compte des dévoiements antérieurs d'Etats qui auront alors cessé d'exister. Cette table rase juridique permettra aux Européens, enfin unis, de redevenir maîtres chez eux.

Cordialement.

Écrit par : Thomas FERRIER | 22/03/2015

@benoit
PS : cette carte dont je suis l'auteur est évidemment une étape finale, un ultime aboutissement de la vision "autarcie des grands espaces civilisationnels". Un long processus qui demandera plusieurs décennies comprenant une phase de recul (la nation européenne pense d'abord à se ressourcer sur elle-meme, avant d'entamer une nouvelle phase de rayonnement)
Pour information, je peux vous dire qu'elle a trouvé un écho plutôt enthousiaste et favorable auprès d'Euro-australiens. Parce qu'ils savent d'où ils viennent. Bien que vivant en Australie, leurs racines européennes (leur Germen) sont toujours là, profondes. Et "des racines profondes ne gèlent jamais" comme disait Tolkien.


La première que j'ai également réalisée ne concerne que la construction de l'Europe-nation, projet politique qui lui seul peut faire pétarader les moteurs de l'Histoire.

Écrit par : Bruno | 21/03/2015

Prenez garde tout de même à ce que ce rayonnement ne glisse pas, comme naguère, vers un expansionnisme...Le risque existe que l'autarcie fasse prévaloir le prima de la volonté de chaque bloc...au détriment du plus faible ; et la répétition de ces erreurs passées pourrait être fatale à l'humanité quant on songe aux actuels moyens militaires de destruction...

Écrit par : Anton Cusa | 24/03/2015

quand

Écrit par : anton Cusa | 24/03/2015

Je croyais avoir déjà posté un commentaire en forme de question sous cet article, mais je constate finalement que non.

Pour d'excellentes raisons, je suis parfaitement d'accord avec ce que vous écrivez. Ces raisons sont excellentes parce que ce sont celles que nous invoquions dans nos groupes de réflexion et nos bulletins de liaison au tout début des annés 90.

Seulement nous avons dû sérieusement en rabattre, et très vite, parce que les idées ne sont pas à volonté convertibles en faits, et qu'il y a loin des soldats de plomb et des jeux de rôles aux stratégies politiques qui doivent tenir compte d'un inextricable réseau d'intérêts privés enchevêtrant tout, à commencer par les médias dont le monopole façonne entièrement l'opinion majoritaire.

Aussi tout cela me semble-t-il parfaitement irréaliste. Intelligent, généreux, mais irréaliste. Par simple curiosité: comment comptez-vous vous y prendre pour faire passer votre "plan Périclès"?

Avez-vous déjà rencontré Giscard, dont vous parlez sur votre blog? Et si c'est bien le cas, sans entrer dans les détails, lui avez vous parlé de vos idées? Je pense que non, n'est-ce pas?

Écrit par : Monti | 26/03/2015

Avec le "réalisme", on ne fait rien en politique, à part "faire désespérer Billancourt", et constater en effet que "tout ce qui naît, vit, et meurt"...

Colomb était il réaliste, ce fou qui décide d'aller voire Isabelle de Castille pour avoir des crédits afin de trouver une route maritime vers les Indes ?

Ce paysan qui un matin d'un 13 juillet 1789 décide comme ses copains, d'aller prendre son pic, et manifester à la Bastille ? Pensez donc ! "Il s'imagine qu'avec ses potes, il va pouvoir tout changer en allant manifester ! C'est un dingue !"

Lénine était il réaliste à l'instant où il est sorti de son wagon plombé en 1905 ?

Ampère, lui le réalisme il connait bien, puisque il avait expliqué qu'il était "irréaliste" que l'homme arrive un jour à faire voler des "plus lourds que l'air"... (Apparemment, l'intellectuel qu'il était n'avait jamais observé un oiseau voler.. Mais bon, les "intellos", et autres "experts autoproclamés" ont toujours faux.).

Jules Verne était il réaliste quand il a écrit "de la terre à la lune"?

Bref, le "réalisme" n'a pas sa place en Histoire, comme l'ont bien compris et expliqué un Dominique Venner ou un Guillaume Faye.
Il convient seulement pour les "culs de plombs".


Il n'y a qu'une seule règle en politique: ne jamais dire jamais.

Écrit par : Bruno | 26/03/2015

Bonjour Monti,

La foi déplace des montagnes, jamais les petits boutiquiers. VGE a pour lui sa sincérité et des tentatives avortées de faire avancer les choses (contre les flux migratoires, pour une réconciliation franco-allemande... etc). Le plus bel exemple est sa volonté en tant que président de supprimer le 8 mai. Que d'insultes n'a-t-il reçues en retour. Dans son dernier livre, "Europa", qui est en effet très réaliste, il renonce dans les faits au rêve européen, se contentant d'un "minimum européiste vital". Face à la poussée populiste, c'est y céder au lieu de s'y opposer, y compris en convainquant les électeurs de ces partis souverainistes du mal fondé objectif de leur vote.

Je n'ai bien sûr jamais rencontré VGE et je ne souhaite pas spécialement le faire. Mais je sais reconnaître quand une idée est bonne. Quand il parler de "putsch européen", tout comme Helmut Schmidt, il donne une clé de lecture intéressante.

Quand on sait qu'avant 1979 les dirigeants avaient peur de faire voter les Européens à des élections européennes de peur qu'un pouvoir européen en émerge et se retourne contre les Etats, c'est la preuve qu'il existe une vraie possibilité justement de faire ce qu'ils craignaient que certains aient l'audace d'en avoir l'idée.

Six mois avant mai 1789, Sieyès de même avait planifié la stratégie de renversement du pouvoir monarchique dans son ouvrage en l'honneur du "Tiers-Etat".

Un contexte peut permettre à une idée qui paraissait peu réaliste d'émerger et de connaître une de ces accélérations dont l'histoire a le secret.

Quant au "plan Périclès", il passera justement par ce "putsch" démocratique que j'évoque. C'est un élément clé qui peut permettre à certains tièdes de se dire, "si on le veut, il faut passer par cette révolution politique là".

Bien cordialement :)

Écrit par : Thomas FERRIER | 26/03/2015

"La foi déplace des montagnes, jamais les petits boutiquiers."

Et vous croyez que vos "démocraties" sont composées de quoi, au juste? De fanatiques ou de petits boutiquiers?

Etant donnée la réponse, que nous connaissons tous, allons directement à la conclusion: votre "putsch démocratique" n'aura pas lieu.

Vous idéalisez la "poussée des populismes" qui est une défense de l'épicerie et non un élan vers l'idéal.

Écrit par : Monti | 27/03/2015

De petits boutiquiers justement. Et je n'idéalise pas la poussée des "populismes", mauvaise réponse apportée à de bonnes questions. J'y vois simplement un signe d'insatisfaction et de possible contexte révolutionnaire. Un peu comme les révoltes annoncent les révolutions sans que les unes découlent directement des autres.

Le putsch démocratique présuppose un "parti national" d'Europe, un parti révolutionnaire comme pilote du "grand renversement". Pour le moment, les conditions d'un putsch démocratique sont loin d'être remplies, bien sûr.

Écrit par : Thomas FERRIER | 27/03/2015

@ Monti
"votre "putsch démocratique" n'aura pas lieu."

Ok, on a compris (Soit dit en passant, personne n'a écrit que c'était inéluctable...)

Question : c'est quoi vos propositions de votre côté ?
Vous avez surement mieux à proposer.
On vous écoute...

Écrit par : Bruno | 27/03/2015

@ Monti

Allo ?
Il y a quelqu'un au bout du fil ?
Toujours rien ?

Écrit par : Bruno | 02/04/2015

Merci Thomas pour ce lien donné sur twitter.
J'ai lu attentivement, le projet mais aussi vos echanges.
Tu sais que je suis un militant FN identitaire, donc forcément ton projet trouve une oreille attentive, étant moi même en français fils d'un père au sang 100% italien et d'une mère française de toujours, je suis un européen.
En revanche bien qu'intéressant et identitairement révolutionnaire, je le trouve sans vouloir vexé "utopiste".
Je m'explique.
Déjà les médias de masse manipulent encore très largement l'opinion, la pensée et les peurs.
Jamais ces médias mondialisés de Paris à Rome en passant par Berlin, Varsovie et Oslow ne donneront une tribune a un t-elle projet.
Et puis de mon point de vue, il y a aussi pour son accomplissement une erreur "stratégique".
Je veux dire par là, que de mon point du vue pour qu'elle tel projet puisse se réaliser, il ne pourra se faire qu'avec un accord des partis européens nationalistes ayant une majorité au parlement européen et s'étant entendu sur un projet d'union.
Ce projet d'union pourrait voir le jour afin de contrer le blocus économique américain, il serait même a mon avis une obligation.
Ce blocus américain obligerait les européens nationalistes unis a se tourner vers la Russie.
La serait posé la première pierre d'une possible union et pourquoi pas mais cela demandera du temps, la création de cette Europe nation que tu appelles de tes vœux.
Je ne vois pas comment cette Europe nation peut voir le jour sans une volonté dictée par une obligation économique que provoquera une majorité nationaliste a Bruxelles comme a Strasbourg.
En effet comme tu le dis toi même, il faut en passer par les urnes afin d'avoir de quoi bloquer l'UE des banquiers apatrides et seul les partis nationalistes peuvent obtenir (et la encore, c'est loin d'être gagné) les suffrages nécessaires a cette "révolution identitaire".

Écrit par : Marc | 22/04/2015

Bonjour Marc.

Il n'y a rien à tirer des nationalismes centripètes, désormais d'ailleurs plus souverainistes (étatiques) que défenseurs de patries charnelles. Ces nationalistes ne veulent pas d'Europe politique et d'une certaine manière la médiocrité crasse de l'UE actuelle les arrange. Ils sont d'ailleurs incapables de travailler ensemble, au-delà de coalitions hétéroclites et fragiles, qui explosent au moindre faux pas. La preuve en est qu'ils sont incapables, malgré plus d'une cinquantaine de députés de cette tendance, d'organiser le moindre groupe parlementaire à Strasbourg.

Ces nationalismes de division, qui de plus en plus se couchent devant l'idéologie systématique, et qui servent involontairement les USA même quand ils font l'éloge de la Russie, ne donneront rien. Il faut donc les surpasser, les surmonter et je dirais même les surclasser.

Il existe un embryon d'Europe politique, une Europe potentielle au sein de l'UE. Il s'agit donc de la subvertir, de s'en emparer. Les souverainistes veulent au contraire sa destruction pure et simple et n'ont aucun projet alternatif crédible. L'abandon de l'€, qui est leur lubie, est à juste titre anxiogène.

Deux choix s'offrent à nous.

Ou bien le retour de tous les pouvoirs aux Etats, qui n'ont jamais en réalité disparu et sont à la source de bien des maux contemporains, mais des Etats profondément dévoyés dans le sens mondialiste et "multikulti", et qui seront officiellement souverains mais dans les faits des vassaux de l'Amérique. C'est une impasse. Un pourrissement. Un suicide.

Ou bien le saut unitaire (je ne dis même pas "fédéral"), la révolution juridique européenne, comme je l'ai exposé (il peut y avoir des variantes de ce schéma bien sûr). C'est à dire donner à l'Europe tous les pouvoirs politiques, à savoir faire de l'€ la monnaie nationale de l'Europe, construire une armée européenne...

En phase finale, une telle Europe invitera la Russie à la rejoindre et je suis sûr qu'elle répondre positivement à cette invitation.

Le blocus économique américain sera peut-être la réponse des USA à notre action, mais elle n'en sera pas le préalable.

Tout parti révolutionnaire a commencé au stade du groupuscule. Mais l'histoire est le règne de l'imprévu et connaît parfois des accélérations surprenantes.

Que ceux qui ont envie que l'Europe naisse ainsi se battent pour que cela soit le cas. Et alors cela le sera !

Cordialement.

Écrit par : Thomas FERRIER | 22/04/2015

Il fallait lire "systémique" et non "systématique" bien sûr.

Écrit par : Thomas FERRIER | 22/04/2015

Dans mon esprit, les partis nationalistes majoritaires verraient leurs nations attaqués économiquement et l'union deviendrait avec un rapprochement avec la grande Russie une question de survie.
Bien que la encore il faudra composer avec les vieilles rancœurs mais toujours bien vivaces entre ex pays du bloc de l'Est.
Certes tu n'as pas tort quand tu dis que toutes les révolutions sont parties de quelques "fous" et qu'ils n'étaient au départ qu'un petit groupe mais je crois que tu sous-estime quelque chose de nouveau et de dévastateur quand tu n'en as pas le contrôle, les médias de masse... Ce sont eux aujourd'hui qui sont les chiens de garde d'un système mondialisé qui sera se défendre avec férocité. Comment faire l'impasse sur le fait qu'aujourd'hui les médias manipulent avec une facilité déconcertante l'opinion des peuples et comme tu le dis toi même a juste titre, rien ne sera possible sans soutien populaire

Écrit par : Marc | 22/04/2015

Les Etats sont devenus les geôliers des Européens et œuvrent en vue de notre complète destruction et/ou soumission. Que cela soit selon un plan établi ou par une somme de lâchetés quotidiennes.

Si l'Europe doit s'unir, c'est parce qu'elle est l'union de "ceux nés d'un même sang" et qu'elle a les mêmes ennemis, et certainement pas pour des raisons économiques, le défaut de principe de l'actuelle construction "européenne".

Il ne faut pas en outre négliger les contradictions au sein du système qui peuvent permettre à un moment donné à une partie de "miser sur nous".

Quant aux vieilles rancœurs, qui sont de l'ordre de l'hypermnésie pathologique, elles reposent fondamentalement sur du vent. A nous de proposer une histoire européenne globale dans le sens de la réconciliation collective.

Pour l'Europe, c'est l'unité ou la mort. Le répéter autant de fois que cela sera nécessaire ! :)

Écrit par : Thomas FERRIER | 22/04/2015

Si les états sont les geôliers des peuples c'est pour une seule raison. Ils sont dans les mains des traitres mondialistes.
Un état nationaliste qu'il soit de taille national ou de taille européen n'a selon la "doctrine" nationaliste qu'un but, protéger son peuple & sa patrie.
Très honnêtement bien qu'éternellement attaché a ma patrie France pour laquelle j'ai combattu (en Afrique) ton projet de nation européenne fiers de sa culture helléno chrétienne me fait rêver.
Fils d'un père pied-noir de parents italiens de sang devenu français quand son père intégra l'armée d'Afrique pour chasser l'occupant nazi et d'une mère pure FDS mais également marié a une femme russe qui m'a donné 2 soldats pour la patrie et une future mère de soldats, je me sens certes français de coeur mais comment nier que je suis aussi et surtout tout comme mes enfants un fils de l'Europe blanche et chrétienne.
Tu dois t'appuyer sur les forces amies nationalistes. Et je veux bien te rencontrer si tu as un local a Paris.

Écrit par : Marc | 22/04/2015

Merci pour tes encouragements et ta capacité à oser au moins de manière écrite franchir ce Rubicon qui est l'Europe unie. :)

Pour l'alliance avec des nationalistes, difficile de bâtir une Europe unie avec des gens qui en combattent l'idée même. Et puis pour y croire j'attends à titre d'exemple que certains réussissent à faire cohabiter nationalistes serbes et nationalistes croates. Je crains d'attendre longtemps.

Écrit par : Thomas FERRIER | 22/04/2015

En réalité ce que nous combattons de toutes nos forces est cette UE fédérale et multi-culturelle.
Puis je crois qu'en fait les nations ou les nationalistes auraient été élus n'auraient guerre le choix économiquement que d'envisager un partenariat très serré qui a terme pourrait faire émerger ton projet de grandes nations.
Quant aux différents entre nationalistes serbes & croates ce sont la, les tensions dont je te parlais, comme elle existent aussi entre polonais et russess notamment.
Mon meilleur ami est d'origine serbe, un serbe de craïana (région croate qui était peuplé de serbes) IIls ont tous un membre de leur famille qui a été tué pendant ls guerre quand les croates étaient du côté de l'Allemagne et puis si tu rajoutes la guerre de Yougoslavie tu comprends que ces tensions sont bien vivaces.
En revanche et a la différence de l'UE d'aujourd'hui ton projet même si il ne recueillerait sûrement tout de suite l'adhésion de tous, trouverait, j'en suis sûr une oreille attentive.
En tous les cas, tu as de vraies convictions, un vrai projet énorme et le plus dure pour toi va être de le faire connaître aux européens car aucun médias en France et en Europe t'offrira une tribune.
Je te souhaite du courage et de la chance aussi.

Écrit par : Marc | 23/04/2015

Cette "UE" n'est pas du tout fédérale. Elle résulte de traités entre Etats souverains qui choisissent de mutualiser une politique économique que tous les gouvernements (tous mondialistes) souhaitent. L'UE est donc à l'image des Etats qui la composent. La France multiculturaliste n'a pas attendu l'UE. Son universalisme maladif, et colonialiste, a suffit.

Les nationalistes des années 50 étaient tous pro-européens. Mais leur héritage a été répudié par la nouvelle "extrême-droite".

Oui, faire connaître ce projet est la tâche principale et ensuite rassembler ceux qui abandonneront le nationalisme classique ou le mondialisme pour une européisme identitaire pur et dur. :)

Écrit par : Thomas FERRIER | 23/04/2015

l'Europe occidentale, l'homme malade du monde : http://droite.tv/fatou-diome-acceptez-nous-ou-bien-demenagez-deurope-parce-que-jai-lintention-de-rester/

Dans quelle autre région du monde, des "autochtones" qui accueillent en masse, toujours et encore, accepteraient-ils qu'on leur jette ceci à la figure publiquement ?

Écrit par : anton Cusa | 26/04/2015

Dans aucun de normalement constitué. Ce qui doit nous inviter à faire cesser ce genre de provocations constantes.

Écrit par : Thomas FERRIER | 27/04/2015

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