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09/06/2014

L'état de l'Europe (2/2)

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Les voyants sont rouges.

La situation de l’Europe est de plus en plus critique, tous les voyants sont au rouge. Assaillis sur leurs côtes par des vagues de miséreux (Lampedusa, Malte, Ceuta et Melilla), contre lesquelles aucune mesure de fermeté n’est prise, de peur d’être accusé de racisme, alors que les maternités se vident d’enfants d’Europe et parfois se remplissent de la descendance de ces migrants qui s’imposent aux indigènes, qui ne souhaitent par leur venue, qui ne l’estiment pas nécessaire, malgré la propagande, alors qu’ils viennent de pays qui n’ont pas eu de cesse de vouloir chasser le colonisateur européen depuis les années 50.

Cameron, Sarkozy et Merkel l’ont dit officiellement, l’ont reconnu. Le multiculturalisme (« multikulti ») est un échec et était donc une erreur, une erreur qui aurait pu pourtant être évitée en écoutant les lanceurs d’alerte qui depuis un demi-siècle ont mis notre continent en garde contre ce remake en pire de la fin de l’empire romain. Mais qu’ont-ils fait pour mettre fin à cette politique ? Quelles mesures ont-ils pris pour inverser le processus ? Aucune.

Si l’électorat allemand croit en conservant Angela Merkel s’assurer un sort meilleur, il se trompe. Merkel ne suscite aucun baby boom dans son peuple, bien au contraire, et les inégalités sociales n’ont jamais été aussi fortes. L’Allemagne certes s’en sort mieux que ses voisins dans la mondialisation, mais en vivant de ses exportations à l’intérieur du continent, et elle est de plus en plus contestée. La grogne, fondée ou infondée, contre l’Allemagne, monte, parce qu’elle exige de ses partenaires qu’ils se calquent sur sa politique, sans avoir par ailleurs les moyens de leur imposer.

Economie en berne, diplomatie sous tutelle, croissance médiocre, dette explosive, l’Europe est incapable de remonter la pente, qu’elle reste dans cette Union Européenne atone ou qu’elle en sorte. Elle laisse les américains dicter sa politique en Ukraine, au risque de diviser et pour longtemps notre continent, alors que tout devrait au contraire nous encourager à nous rapprocher de la Russie. Et Poutine en retour, lassé d’avoir tendu la main sans que personne en Europe n’ait le courage de la prendre, se tourne vers de faux alliés, se raccrochant à ce qu’il peut pour contrer les manœuvres de Washington.

Un renouveau qui passe par une révolution politique et culturelle.

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Dans la situation actuelle, on aura compris que les deux choix qu’on nous propose, le populisme ou le « systémisme », ne changeront rien à la situation de notre continent. La « gauche » et la droite nous emmèneront au tombeau, mais la droite nationale, nostalgique d’une Europe des années 50, à supposer qu’elle soit en mesure d’arriver au pouvoir, ce qu’elle ne pourrait faire qu’en faisant de telles compromissions qu’elles en annuleraient l’intérêt, ne freinera même pas le processus d’auto-destruction de la civilisation européenne.

Ce n’est que par l’émergence d’un courant nouveau au niveau continental que l’espoir renaîtra. Ses meneurs, qui devront réussir à être à la fois des théoriciens et des praticiens, des rhéteurs et des acteurs, devront parvenir à susciter le sentiment d’unité qui manque aux Européens, rappeler la profonde parenté qui les lie, souligner qu’ils ont les mêmes ennemis et qu’ils sont victimes des mêmes maux. Il faudra réveiller les consciences endormies, réorienter aussi les consciences éveillées vers une vraie voie de salut, et non vers le non-choix nationaliste. L’Europe ne pourra s’en sortir qu’unie mais elle ne pourra surtout s’en sortir qu’en étant enfin dirigée par de vrais chefs d’état, des visionnaires ayant une ambition démesurée pour la civilisation européenne, sûrs de son génie et prêts à s’imposer à nouveau à la face du monde.

Sortir les sortants et pour longtemps. Aborder les vrais problèmes sans tabou. Avec habileté certes mais sans atermoiement. Oser penser l’impensable. Se battre pour l’essentiel, redonner la maîtrise de l’Europe aux Européens, relancer la natalité européenne et enfin inverser les flux migratoires, afin de restituer à l’Europe son visage d’origine, en mettant fin à l’utopie mondialiste et à l’aberration « multi-culturaliste ».

En somme, il faut repenser notre logiciel mental afin de retrouver en nous l’assurance d’un sort meilleur, d’un avenir brillant pour les jeunes Européens, d’une Europe rénovée, régénérée, sortie enfin des maux qui la rongent, substitution de population et chômage de masse, corruption morale et communautarismes, oligarchies parasitaires et misère de rue.

Cela ne peut passer que par une véritable révolution culturelle, la remise en cause de toutes les fausses évidences auxquelles on veut nous soumettre, de tous les mensonges inventés par un pouvoir politico-médiatique aux abois car contesté en profondeur, mais sans que le peuple n’ait encore trouvé le moyen de le mettre à bas.

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C’est pourquoi je crois que notre avenir passera nécessairement par un parti unitaire européen, par un mouvement de défense des intérêts des Européens, des indigènes/natifs d’Europe pour être précis, une force de salut continental envisageant son combat politique de l’Islande à la Russie. Nous n’en sommes qu’aux prémices mais c’est la voie qu’il faut tracer. C’est par l’union des Européens au nom de la plus longue mémoire commune, au nom d’un héritage que nous partageons entre frères nés d’un même sang, fils d’une même tradition, que nous vaincrons. Mais cette union doit être animée par une foi inébranlable dans le génie européen, dans la capacité de notre peuple, même en situation d’hiver démographique, même vieillissant, de se sublimer afin de redevenir maître chez lui, souverain absolu de sa terre, doté de chefs dignes de l’être, prêts à tout sacrifier pour le salut de notre civilisation.

Là est en vérité le combat de tous les vrais Européens ! Et c’est pour une telle Europe que les Européens seront prêts à se battre et à mourir. Alors viendra la renaissance de l’Europe qui, une nouvelle fois, étonnera le monde. A ceux qui vous vendent une souveraineté de papier, un fétiche impuissant face au mondialisme, à ceux qui vous promettent les lendemains qui chantent mais en vérité dans des nations subverties, opposez non seulement un front du refus mais une véritable foi. Cette foi, c’est en la certitude que l’Europe va s’éveiller et renaître à nouveau triomphante. Ayez foi en l’Europe, en son peuple, en son génie, en son avenir. Mais faites de cette foi qui n’est qu’une petite flamme aujourd’hui un incendie demain. L’Europe renaîtra plus forte que jamais, tel un jeune phénix sorti étincelant du feu salvateur.

Thomas FERRIER

PSUNE, le Parti des Européens