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02/02/2010

Kémi Séba et le Culte de l'Esclavage

Après sa brève sur Alain Soral publié dans nos colonnes, Stefan Heimliche propose à nouveau aux lecteurs de LBTF une analyse qui sabre le thuriféraire du MDI (Mouvement des damnés de l'impérialisme) Kemi Seba, sorte de Louis Farrakhan français selon le journal Jeune Afrique et initiateur de l'ancienne association "Tribu Ka" dissoute en juillet 2006 par le gouvernement français. Le jeune ethnologue Stefan Heimliche n'a désormais plus aucune pitié pour les extrémistes. Bonne lecture !

Il convient de préciser que ces deux articles sont destinés à éclairer le public internétique sur un certain nombre de "personnalités" radicales dont les partisans zélés prêchent la "bonne parole" sur divers sites, fora et blogs internétiques, mais aussi de fournir aux politologues des informations précises sur certaines structures. Pour ces raisons, Le blog Thomas Ferrier a estimé utile de faire connaître ces textes.

Ce texte n'engage que la responsabilité de l'auteur et en aucun cas le blog ou le mouvement qui lui est associé.


Kémi Séba et le Culte de l'Esclavage,

par Stefan Heimliche.

Kemi Seba… ou plutôt Stellio Capochichi de son véritable nom, ex-militant afrocentriste soi-disant repenti en faveur du courant "pan-africain", n’est jamais en reste lorsqu’il s’agit d’accabler ce qu'il appelle sionisme de tous les maux de la terre, quitte à ériger ce dernier au rang de force occulte prédestinant à tous les conflits à l’échelle du globe, voire les catastrophes naturelles pendant que nous y sommes.

Après avoir vociféré sans relâche contre ce qu’il désigne sous l’appellation très scientifique de « leucodermes», c’est-à-dire les « blancs », que Monsieur Capochichi accusait de nourrir un racisme presque héréditaire à l’encontre des « peuples à peau sombre », le «noir qui enseigne», car telle est l’interprétation symbolique « d’Etoile Noire », nom qu’il s’est attribué dans la langue des égyptiens anciens pour se baptiser, en est venu à redéfinir sa position après s’être, au cours d’un bref séjour effectué en milieu carcéral, converti à l’Islam, réalisant selon ses dires les axiomes racialistes du « raisonnement » qu’il avait jusque-là défendu, préférant cette fois opter pour une mise en avant du concept de « fraternité humaine » opposé au "sionisme", projet qu’il avait déjà préfiguré après la dissolution de la Tribu Ka et l’avènement du MDI, ou « mouvement des damnés de l’impérialisme ».

Il est intéressant de noter, à l’écoute de la diatribe tiers-mondiste de notre "ami" béninois, l’amalgame incessant formulé par ce dernier entre le "sionisme", en tant que qu’idéologie politique, et le concept d’ "impérialisme" dont il évite scrupuleusement de mettre en relief les connotations universelles, préférant se limiter à une interprétation judéocentrée de celui-ci, sans prendre en considération celui exercé de tous temps par les arabes, les japonais et les chinois pour ne citer qu’eux.

En d’autres termes, le «génie », si l’on estime l’emploi de ce terme légitime dans le contexte du discours tenu ici présent, de Kémi Séba consista à faire en apparence table-rase de la haine qu’il nourrissait et nourrit toujours à l’encontre de l’Occident, en pointant cette fois du doigt non plus, une population, non plus un continent, non plus une civilisation, mais une idéologie, idéologie dont il estime que tous les dirigeants européens sont les promoteurs, sous prétexte de leur afro-scepticisme, de leur complexe prétendu par rapport à la Shoah et de leur prétendue israélophilie doublée d’une hypothétique islamophobie, cela étant hautement caricatural et réducteur.


Il faudrait dans ce cas répondre à Monsieur Capochichi qu’en taxant à titre d’exemple, Nicolas Sarkozy, de racisme et d’islamophobie, en s’appuyant sur les propos tenus par ce dernier à l’encontre des délinquants de banlieue, de la burqa et du « mouton dans la baignoire », simple formule provocatrice sans pensée sous-jacente, celui-ci ne fait que rejoindre le discours de la gauche sociale-démocrate, écologiste et altermondialiste, gauche pourtant décrite par lui comme étant tout autant « sioniste » que la droite umpiste. Dans ce cas précisons lui, cela étant par ailleurs un comble pour une personne se targuant d’avoir lucidement décelé les subtilités du « complot », que la situation à laquelle il fait référence n’est en rien originale, mais s’avère de surcroit naïve compte tenu du fait que les boutades sarkozistes n’ont évidemment pour autre perspective que la volonté d’exploiter le mécontentement des français à l’égard de la politique immigrationniste observée au cours du mandat chiraquien, afin de parer une remontée supposée du Front National, en s’appropriant une partie de son discours, comme s’il fallait être au passage lepéniste pour revendiquer la paternité des idéaux laïques ayant enfanté la République.

Rappelons à Kémi Séba que ce gouvernement prétendument « sioniste » a pourtant condamné, de concert avec la fausse opposition gauchiste, le vote suisse à l’encontre des minarets, invoquant une nouvelle fois l’argument soralien dépeignant la campagne de l’UDC comme visant à « dresser les communautés entre elles », alors que les principes républicains supposent justement l’absence de clivages ethniques, ne se référant qu’à la communauté nationale et n’ayant par conséquent pas à devoir courber l’échine face aux communautarismes qui lui sont nuisibles. A noter que ce referendum, irréprochable démocratiquement cela va de soi, n’eut aucunement pour effet de « fragmenter » la nation suisse, celle-ci s’étant au contraire révélée très homogène dans sa prise de décision bien que, comme c’est justement le cas dans toute démocratie, une minorité finisse toujours par subir le vote de l’opinion dominante, de même que les électeurs du parti socialiste furent sans doute mécontents de l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007…

Ce gouvernement donc, n’a en effet aucune idée de l’identité française, notamment lorsqu’Eric Besson prétend « définir » ce qu’est la France en affirmant que celle-ci n’est ni un peuple, ni une langue, ni une culture, mais une « idée », soit une idée de rien, partant du rien et allant vers le rien. Quel suprématisme ! Quel francocentrisme !

Après cela Kémi Séba ose prétendre que le débat ayant trait à l’identité nationale stigmatise les musulmans ? Ne serait-ce pas pourtant les français les principales victimes ? Comment réagirait Monsieur Capochichi si Eric Zemmour se mettait tout d’un coup à affirmer qu’il n’existe pas d’identité africaine sur le plan ethnique, linguistique, culturel et spirituel ? Je pense, sans être trop extralucide, que cela ne l’enthousiasmerait guère ! Ce qui ne serait pourtant pas faux étant donné qu’il serait bien inopportun d’évoquer l’Afrique en termes de civilisation unifiée du fait qu’il n’existe pas, à proprement parler, d’unité ethnolinguistique en ce continent.

(...)

J’oubliais, en parfait petit élève du faux anthropologue d’origine sénégalaise Cheikh Anta Diop, notre « noir qui enseigne » croit si je ne m’abuse, aux attributs civilisateurs des peuples mélanodermes, affirmant que l’Egypte Antique était une civilisation « noire » dont les égyptologues occidentaux auraient fait disparaitre les momies présentant des traits africanoïdes par négrophobie leucocentrée, ne gardant que celles de type berbère, donc blanches.

Pour continuer au sujet de Cheikh Anta Diop, dont les opinions sont révélatrices, celui-ci imputait également la découverte de l’Amérique aux peuples noirs, de même que la paternité noire-égyptienne concernant la sagesse grecque antique… (...)

S’agissant de Kémi Séba, il est intéressant de constater l’emprise qu’exerça le mythe "kémite" tout au long de son parcours jusqu’à sa récente conversion théâtrale à l’Islam, mythe qui plus est aberrant car reposant sur une prétendue négritude de la civilisation égyptienne, laquelle compta dans ses sujets, et même dans certains de ses pharaons, des individus noirs de peau mais demeura avant tout une société leucoderme, sans doute ethniquement proche des berbères, et donc des sémites au grand désarroi des marabouts du MDI, lesquels interprètent le terme « kemet », signifiant « Terre Noire » que les égyptiens employaient pour désigner leur territoire, en « terre des noirs », ce qui constitue, à n’en pas douter, un amalgame ethnocentriste plus ésotérique qu’historique, vous l’aurez noté.

Ayant sans doute fini par réaliser, mieux vaut tard que jamais, le caractère pour le moins bancal de son idéologie mystique, laquelle reposait sur l’adoration d’un concept obsolète pour distiller le spectre de l’unité africaine, Stellio Capochichi nous fit ensuite part, à l’issue de sa sortie de prison en juillet 2008, de sa conversion à l’Islam, de son abandon de la doxa afrocentriste et des inductions racistes qu’elle suggérait à l’encontre des blancs.

Cette conversion, jugée par certains comme « évolutive » et présentée comme telle par son auteur, n’en est pas moins foisonnante d’ambiguïtés afrocentristes. En effet, lors de son discours d’explication, Kémi Séba , influencé par les « théories » de l’idéologue afrocentriste Khalid Abdul Muhammad et ressentant sans doute le besoin de justifier son retournement de veste, tente de démontrer la véracité du raisonnement l’ayant conduit à embrasser la voie coranique. Or celui-ci nous apprend, en s’appuyant sur la Sourate 15 verset 18 « je vais créer un mortel de glaise sonore, de boue noire mise en forme », que, en vertu de cette révélation, les premiers hommes étaient, non seulement noirs, mais en plus musulmans si l’on réduit cette religion à « la soumission à l’unique », ce qui peut dans ce cas convenir à toutes les religions polythéistes, les vikings pouvant à ce titre être considérés comme musulmans en vertu de la mise en avant de la figure odinique, laquelle serait interprétée par Kémi Séba comme un monothéisme polymorphe. L’odinisme une religion crypto-musulmane ? Nous aurons tout entendu.

En clair Monsieur Capochichi, pétri du ressentiment qu’on lui connait, celui du colonisé ne supportant pas l’idée que le substrat dont il provient n’ait pas amorcé de rayonnement culturel significatif à ses yeux, justifie sa conversion par rapport au fait que l’islam, non dépositaire de la malédiction de Cham, serait non-raciste envers les noirs. Ainsi sa foi se voit guidée par le rejet de toute négrophobie, très temporel tout cela… Je suis en tout cas sceptique sur le fait que les motifs axiomatiques ayant prédestiné à son apostasie kémite plaisent à la communauté arabo-sunnite de France, bien que cela, évidemment, les regarde.

Pour en revenir à la question israélienne, vraisemblablement centrale dans la weltanschauung nationale-gauchiste et nationale-tiers-mondiste, celle-ci n’est qu’un alibi instrumentalisé par Kémi Séba, sans doute nostalgique du temps des colonies, pour cracher sa haine sur la civilisation européenne , sa culture et son héritage, qu’il jalouse secrètement, sans avoir à la critiquer directement, conscient des propriétés racistes d’un tel discours, préférant désigner sous l’appellation de « sioniste » toute politique, personnalité ou projet, n’ayant pas encore succombé à l’ethnomasochisme ambiant dont il s’est fait le serment d’exploiter afin de pouvoir égaler le niveau des bourreaux qui l’obsèdent, non plus en se hissant au leur, mais en rabaissant ces derniers au sien. Ainsi l’ancien leucoderme impérialiste se voit à son tour travesti en opprimé. La France, jusque là décrite comme l’héritière d’une politique negrophobe, est à présent déformée sous l’action du regard tiers-mondiste en nation « colonisée par le sionisme », pseudo-réalité ne pouvant que transformer les générations futures en véritables dévotes de la repentance de par l’alimentation intensive de leur complexe ethnomasochiste, générations préfigurées par les disciples de Thomas Tribout, directeur de la branche étrangement baptisée « francophile » du MDI alors qu’elle entend aggraver le communautarisme plus qu’il ne l’est déjà, ce que même un Soral ne souhaite pas faire, bien qu’il fasse selon moi fausse route comme j’en ai discuté dans un article intitulé "Alain Soral et le Complexe de Satan", également disponible en vidéo.

De ce fait, l’antisionisme, sous ses attributs moralisateurs et éthiquement corrects, n’en demeure pas moins une idéologie d’esclaves incapable d’émanciper les peuples mais cantonnant ses adhérents à s’identifier au rôle d’opprimé que l’histoire leur aurait soi-disant légué, à l’inverse du véritable sionisme qui exprime quant à lui la volonté des juifs de s’émanciper des dogmes du judaïsme diasporique en assumant leur destinée de peuple souverain. Le sionisme, ce n’est pas la décadence du judaïsme mais sa transmutation surhumaniste par la transfiguration du concept de peuple élu, cette fois non plus synonyme de malédiction en raison du pacte prononcé avec Yahvé, mais de libération prométhéenne fondée sur la nécessité de mettre un terme au culte éternel d’un ressentiment millénaire exercé jusque là dans la plus masochiste des docilités.

Par le sionisme, le juif se réveille et dit NON à l’auto dévaluation obscurantiste que l’histoire lui imposa, brandissant la bannière immaculée drappée de l’étoile de David, non plus perçue comme un signe de persécution mais cette fois… enfin… de rédemption.

Ce réveil légitime d'une conscience nationale insupporte Kémi Séba, lequel rêve d’un tel devenir pour son « peuple » mais ne fait qu’échouer dans sa formulation car ne parvenant pas à construire son identité sous une expression intrinsèque, s’étant condamné à bâtir l’idéal d’unité sur lequel il fantasme en l’édifiant exclusivement contre les autres, jamais pour lui-même. « L’Anti », bien que fédérateur au regard d’un certain contexte, n’est aucunement capable de générer une fraternité solide, la foi en soi devant primer sur la haine tournée vers l’extérieur, vers autrui.

Via l’antisionisme et l’adhésion à la cause islamogène tiers-mondiste, Stellio Capochichi, loin de libérer les noirs des chaines des esclavagistes et de leurs coups de fouet impétueux, ne fait au contraire que les confiner dans leur nature d’opprimés en contribuant, comme les instances antiracistes, à les galvaniser au culte de la souffrance historique.

(...)

Parlons d’impérialisme, impérialisme dont les manifestations seraient, à en croire la « thèse » de Monsieur Capochichi, exclusivement euro-israélienne. Serait-il nécessaire de lui rappeler, sans qu’il soit pour autant question de se rabaisser au rôle d’accusateur qu’il s’est donné, que l’impérialisme est un phénomène universel partagé par l’humanité dans son ensemble sans distinction de civilisation ? Kémi Séba affirme que condamner celui des arabes, sans parler de la connivence ayant existé entre certaines tribus africaines et les forces esclavagistes, n’est pas plus toléré que l’antisionisme ? A l’écouter l’on en viendrait presque à croire que seul l’antisionisme est réprimé, et qu’il n’en va pas de même concernant l’islamophobie ainsi que la négrophobie. Devrait-on lui rappeler l’affaire Grenouilleau? Ou encore l’affaire Lugan pour faire cours ? Ces universitaires ayant eu le malheur de relativiser, à leur tour, l’ethnomasochisme tout puissant en se permettant d’évoquer également la traite africaine par les arabes se virent en conséquence taxés d’hérésie pour l’ensemble de leurs travaux. Affaires auxquelles Kémi Séba s’empressa de réagir en affirmant que de tels propos ne pouvaient, une fois encore, que « dresser les peuples les uns contre les autres », le « sionisme » venant une fois de plus servir d’éternel coupable, sans qu’il n’y ait pourtant aucun rapport liant cette idéologie aux faits en question, mais cet amalgame, Kémi Séba et son homologue républicain Alain Soral, n’ont pas fini d’en faire usage pour servir leur argumentation délirante.

Si l’Etat hébreu est « illégitime » sous prétexte de s’être établi sur une terre « déjà prise », ce qui est contestable, dans ce cas autant prononcer l’abolition de tous les Etats-Nations, France incluse, dont les noms furent désignés par leurs conquérants respectifs, et leurs frontières dessinées au rythme de guerres incessantes. Cela, pas besoin d’être historien pour le reconnaître. (...)

Pendant que nous y sommes à parler d’Israël et de son infâme allié qu’est l’Occident négrophobe, nos antisionistes en herbe auront sans doute remarqué l’extraordinaire campagne de « solidarité » dirigée vers Haïti, actuellement appliquée par "les salopards de colonialistes blancs" que nous sommes, tant au niveau des populations comme de nos élites soi-disant « sionistes », lesquelles sont toutes unanimes lorsqu’il s’agit d’humanitarisme paternaliste.

Il est clair que l’Etat d’Israël, parlons encore de lui du fait que son existence est vraisemblablement indissociable de la "doctrine" de Monsieur Capochichi, lequel en a fait une obsession, n’a envoyé aucune aide à la population haïtienne suite à ce séisme et a démontré une fois de plus son absence totale de sentiments s’agissant des souffrances du tiers-monde, nous l’aurons bien compris, notamment lorsqu’il approvisionne le pays en matériel médical, érige un hôpital militaire destiné à soigner les blessés tandis que le Tsahal s’emploie à sortir de sous les décombres de nombreuses victimes. Encore du néocolonialisme me répondrait-il. Quelle aurait été sa réaction si au contraire aucune aide n’avait été apportée à ce territoire des Grandes Antilles. Tout aussi négative je présume, sinon plus.

Pour finir, il serait bon d’évoquer l’orientation même d’un mouvement s’affirmant opposé au métissage et au cosmopolitisme, alors que celui-ci s’empresse systématiquement de dénoncer une prétendue volonté de stigmatiser, une fois de plus, les immigrés lorsque l’Etat se permet d’expulser des migrants clandestins au lieu de les régulariser. Le modèle de société défendu par le MDI n’est en clair nullement alternatif mais tout simplement communautariste, de même que le soi-disant projet d’acheter des terres en Afrique. Avec quels moyens d’abord ? Prétendre favoriser le retour au pays n’est que pure invention destinée à légitimer son combat politique, cela étant évidemment peu crédible lorsqu'on demeure dans l’hexagone sous prétexte que le pays dont on provient serait déjà « colonisé ». (...)

Quel ne fut pas le soulagement, on l'imagine, de Kémi Séba lorsque celui-ci fut contraint en octobre 2009 par la Justice française, de demeurer sur le sol de la République, alors que celui-ci prévoyait d’effectuer un voyage en Afrique Centrale afin d’y rencontrer des leaders « progressistes ». Ainsi, cette « étoile noire » se retrouve enfin « blanchie » via une excuse durable lui permettant de justifier de sa présence en France, qu’il peut à présent dépeindre à loisir comme une captivité.

A la fin d’un entretien établi avec le bimensuel provocateur Flash, Kémi Séba conclut en affirmant je cite : « Si dans dix ans vous me voyez, ici en France, à la tête d’un cercle de réflexion, franchement jetez moi des cacahouètes parce que je l’aurai mérité et je dirai « Merci bwana ».

Malheureusement, j’ai bien peur que cela se produise, aussi j’espère pour vous, Monsieur Capochichi, que celui qui vous jettera la première graine ne sera pas juif, cela risque d’être humiliant…

Stefan Heimliche, invité de LBTF.

La vidéo de Stefan Heimliche est disponible ici.

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