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01/04/2013

Pourquoi il faut supprimer les allocations familiales

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A l’origine, les allocations familiales étaient destinées à dynamiser la natalité française, que les gouvernements trouvaient trop faible. Leur sens a été complètement détourné depuis près de trente ans, à partir du moment où elles ont cessé d’être allouées aux seuls citoyens, là où elle avait du sens, mais universalisées. Désormais, elles stimulent la natalité d’importation, alors que leur impact sur la natalité indigène n’est pas évident.

Réformer les allocations familiales, ce n’est certainement pas faire ce qu’envisage le gouvernement « socialiste » de Jean-Marc Ayrault, à savoir diminuer jusqu’à 75% les allocations alloués aux classes moyennes dites « aisées ». Or, s’il y a lieu de favoriser la natalité, c’est bien celle des classes moyennes, capables d’offrir à leurs enfants des conditions de vie idéales. Ce n’est certainement pas en les accordant aux populations les plus pauvres ou aux banlieues.

A partir du moment où l’usage de ces allocations est dévoyé, devient contre-productif et est de toute façon extrêmement coûteux, en l’absence de la seule politique qui serait nécessaire en ce domaine, à savoir l’exclusivité citoyenne européenne en matière d’accès aux allocations familiales, il convient de les supprimer purement et simplement. C’est la seule politique raisonnable en ce domaine. Malheureusement, le gouvernement attise la « haine des riches » et tourne le dos à tout bon sens en la matière. Beaucoup de français se font prendre bêtement à ce jeu, sans réfléchir aux enjeux qui s’y cachent.

Pourquoi le gouvernement ne supprime-t’il pas ces allocations familiales comme je le préconise, alors qu’il pourrait ainsi faire des économies très significatives ? Parce que les allocations familiales servent à acheter la paix civile dans les banlieues et certainement pas à rehausser la natalité française. Le gouvernement prétend qu’on aurait un taux de natalité de 2 enfants/femme, mais tient compte dans ce chiffre de la natalité importée. La natalité indigène est en réalité beaucoup plus proche de 1,6 enfants/femme, comparable à celle des autres pays européens, et c’est seulement celle-là qu’il faudrait encourager, ce qui n’est pas possible dans le cadre de l’Etat français, mais le serait dans celui d’un Etat européen.

Thomas FERRIER (PSUNE)

16/12/2012

Depardieu en Belgique : tollé chez les « socialistes ».

gerard-depardieu-20060902-157778.jpgGérard Depardieu quitte la France et renvoie même son passeport. Comme de plus en plus d’artistes français, il en a assez de payer des impôts sur le revenu qui lui paraissent très excessifs. Ce n’est une surprise pour personne que l’exil fiscal soit si répandu aujourd’hui, car le gouvernement « socialiste », par démagogie, préfère cibler les plus riches, faisant ainsi croire de manière mensongère qu’il pratiquerait la justice sociale.

Rappelons en premier lieu qu’un français fortuné qui quitte son pays n’y paiera plus d’impôts du tout. En bilan purement comptable, le taux d’imposition des revenus les plus aisés en France appauvrit les caisses de l’Etat. On peut certes déplorer sur le principe que des français refusent de faire leur devoir citoyen en cotisant pour la patrie. Mais faudrait-il encore que l’argent généré par les impôts soit employé à bon escient. Or, de fait, les Français payent des impôts pour enrichir diverses associations dont l’intérêt n’est pas le nôtre, pour subventionner massivement les banlieues afin d’y garantir une très relative paix sociale, pour dédommager nos anciennes colonies, pour financer la Palestine ou que sais-je encore.

Gérard Depardieu en a assez de payer des impôts excessifs pour cette politique d’assistanat dans tous les domaines. On doit admettre que c’est bien compréhensible.

Et la fausse « gauche », qui ose sans pudeur se dire « patriote », non ne riez pas, de se déchaîner contre « Obélix ». Entendre de la part de Jean-Marc Ayrault que l’attitude de Depardieu serait « minable » est pathétique. Et de Sapin à Filipetti, toute la « gauche » bo-bo mondialiste joue aux indignés.

Oui, cette « gauche » qui a menti aux ouvriers de Florange et s’est couchée devant Lakshmi Mittal. Oui, cette « gauche » qui ouvre ses bras tendres à l’islam tout en tournant le dos aux travailleurs français de PSA. Cette « gauche » qui donne des leçons de morale se déchaîne contre le pauvre Gérard.

Pourtant, ce qu’il a fait est légal, et c’est bien la faute de François Hollande, qui toise Angela Merkel, et qui pratique l’europhobie feutrée, si l’Europe n’est pas fiscalement harmonisée. Depardieu, qui se définit comme un « vrai européen », ce qu’il est, mais aussi comme « un citoyen du monde », ce qui ne veut en revanche rien dire du tout, est allé s’installer en Belgique, car notre voisin a un taux d’imposition plus raisonnable vis-à-vis de personnes fortunées, et préfère les attirer, et obtenir ainsi des subsides supplémentaires, que de les faire fuir.

La « gauche » PS n’aime pas les riches. Elle ne s’aime donc pas elle-même. Mais la « gauche » PS n’aime pas les pauvres non plus, s’ils ont le tort d’être des européens. 35% des français approuvent l’action du président Hollande. La chute continue dans les sondages. Y aura-t’il encore un gouvernement français dans un an ? On se demande en effet si le gouvernement pourra tenir très longtemps en proposant des réformes inutiles, comme le « mariage pour tous », revendication d’une minorité au sein d’une minorité, ou en ouvrant largement les vannes de l’allogénisation.

Un authentique socialiste ne peut que déplorer l’attitude de Gérard Depardieu mais se doit aussi de la comprendre. Et surtout, entendre de la part des mondialistes du PS l’expression « patriotisme » ne peut que révulser tout véritable défenseur de l’européanité de l’Europe.

Des mots mantra comme « nationalisations » ne suffiront pas à convaincre le peuple que ce gouvernement serait à son service.

Face au mondialisme, il n’y a qu’une seule réponse. C’est l’Europe ! Or Hollande freine des quatre fers toute ambition d’une Europe fédérale, et c’est l’Allemagne qui est en pointe du combat pour l’Europe, une fois de plus.

Thomas FERRIER (LBTF/PSUNE)