16/12/2012
Depardieu en Belgique : tollé chez les « socialistes ».
Gérard Depardieu quitte la France et renvoie même son passeport. Comme de plus en plus d’artistes français, il en a assez de payer des impôts sur le revenu qui lui paraissent très excessifs. Ce n’est une surprise pour personne que l’exil fiscal soit si répandu aujourd’hui, car le gouvernement « socialiste », par démagogie, préfère cibler les plus riches, faisant ainsi croire de manière mensongère qu’il pratiquerait la justice sociale.
Rappelons en premier lieu qu’un français fortuné qui quitte son pays n’y paiera plus d’impôts du tout. En bilan purement comptable, le taux d’imposition des revenus les plus aisés en France appauvrit les caisses de l’Etat. On peut certes déplorer sur le principe que des français refusent de faire leur devoir citoyen en cotisant pour la patrie. Mais faudrait-il encore que l’argent généré par les impôts soit employé à bon escient. Or, de fait, les Français payent des impôts pour enrichir diverses associations dont l’intérêt n’est pas le nôtre, pour subventionner massivement les banlieues afin d’y garantir une très relative paix sociale, pour dédommager nos anciennes colonies, pour financer la Palestine ou que sais-je encore.
Gérard Depardieu en a assez de payer des impôts excessifs pour cette politique d’assistanat dans tous les domaines. On doit admettre que c’est bien compréhensible.
Et la fausse « gauche », qui ose sans pudeur se dire « patriote », non ne riez pas, de se déchaîner contre « Obélix ». Entendre de la part de Jean-Marc Ayrault que l’attitude de Depardieu serait « minable » est pathétique. Et de Sapin à Filipetti, toute la « gauche » bo-bo mondialiste joue aux indignés.
Oui, cette « gauche » qui a menti aux ouvriers de Florange et s’est couchée devant Lakshmi Mittal. Oui, cette « gauche » qui ouvre ses bras tendres à l’islam tout en tournant le dos aux travailleurs français de PSA. Cette « gauche » qui donne des leçons de morale se déchaîne contre le pauvre Gérard.
Pourtant, ce qu’il a fait est légal, et c’est bien la faute de François Hollande, qui toise Angela Merkel, et qui pratique l’europhobie feutrée, si l’Europe n’est pas fiscalement harmonisée. Depardieu, qui se définit comme un « vrai européen », ce qu’il est, mais aussi comme « un citoyen du monde », ce qui ne veut en revanche rien dire du tout, est allé s’installer en Belgique, car notre voisin a un taux d’imposition plus raisonnable vis-à-vis de personnes fortunées, et préfère les attirer, et obtenir ainsi des subsides supplémentaires, que de les faire fuir.
La « gauche » PS n’aime pas les riches. Elle ne s’aime donc pas elle-même. Mais la « gauche » PS n’aime pas les pauvres non plus, s’ils ont le tort d’être des européens. 35% des français approuvent l’action du président Hollande. La chute continue dans les sondages. Y aura-t’il encore un gouvernement français dans un an ? On se demande en effet si le gouvernement pourra tenir très longtemps en proposant des réformes inutiles, comme le « mariage pour tous », revendication d’une minorité au sein d’une minorité, ou en ouvrant largement les vannes de l’allogénisation.
Un authentique socialiste ne peut que déplorer l’attitude de Gérard Depardieu mais se doit aussi de la comprendre. Et surtout, entendre de la part des mondialistes du PS l’expression « patriotisme » ne peut que révulser tout véritable défenseur de l’européanité de l’Europe.
Des mots mantra comme « nationalisations » ne suffiront pas à convaincre le peuple que ce gouvernement serait à son service.
Face au mondialisme, il n’y a qu’une seule réponse. C’est l’Europe ! Or Hollande freine des quatre fers toute ambition d’une Europe fédérale, et c’est l’Allemagne qui est en pointe du combat pour l’Europe, une fois de plus.
Rappelons en premier lieu qu’un français fortuné qui quitte son pays n’y paiera plus d’impôts du tout. En bilan purement comptable, le taux d’imposition des revenus les plus aisés en France appauvrit les caisses de l’Etat. On peut certes déplorer sur le principe que des français refusent de faire leur devoir citoyen en cotisant pour la patrie. Mais faudrait-il encore que l’argent généré par les impôts soit employé à bon escient. Or, de fait, les Français payent des impôts pour enrichir diverses associations dont l’intérêt n’est pas le nôtre, pour subventionner massivement les banlieues afin d’y garantir une très relative paix sociale, pour dédommager nos anciennes colonies, pour financer la Palestine ou que sais-je encore.
Gérard Depardieu en a assez de payer des impôts excessifs pour cette politique d’assistanat dans tous les domaines. On doit admettre que c’est bien compréhensible.
Et la fausse « gauche », qui ose sans pudeur se dire « patriote », non ne riez pas, de se déchaîner contre « Obélix ». Entendre de la part de Jean-Marc Ayrault que l’attitude de Depardieu serait « minable » est pathétique. Et de Sapin à Filipetti, toute la « gauche » bo-bo mondialiste joue aux indignés.
Oui, cette « gauche » qui a menti aux ouvriers de Florange et s’est couchée devant Lakshmi Mittal. Oui, cette « gauche » qui ouvre ses bras tendres à l’islam tout en tournant le dos aux travailleurs français de PSA. Cette « gauche » qui donne des leçons de morale se déchaîne contre le pauvre Gérard.
Pourtant, ce qu’il a fait est légal, et c’est bien la faute de François Hollande, qui toise Angela Merkel, et qui pratique l’europhobie feutrée, si l’Europe n’est pas fiscalement harmonisée. Depardieu, qui se définit comme un « vrai européen », ce qu’il est, mais aussi comme « un citoyen du monde », ce qui ne veut en revanche rien dire du tout, est allé s’installer en Belgique, car notre voisin a un taux d’imposition plus raisonnable vis-à-vis de personnes fortunées, et préfère les attirer, et obtenir ainsi des subsides supplémentaires, que de les faire fuir.
La « gauche » PS n’aime pas les riches. Elle ne s’aime donc pas elle-même. Mais la « gauche » PS n’aime pas les pauvres non plus, s’ils ont le tort d’être des européens. 35% des français approuvent l’action du président Hollande. La chute continue dans les sondages. Y aura-t’il encore un gouvernement français dans un an ? On se demande en effet si le gouvernement pourra tenir très longtemps en proposant des réformes inutiles, comme le « mariage pour tous », revendication d’une minorité au sein d’une minorité, ou en ouvrant largement les vannes de l’allogénisation.
Un authentique socialiste ne peut que déplorer l’attitude de Gérard Depardieu mais se doit aussi de la comprendre. Et surtout, entendre de la part des mondialistes du PS l’expression « patriotisme » ne peut que révulser tout véritable défenseur de l’européanité de l’Europe.
Des mots mantra comme « nationalisations » ne suffiront pas à convaincre le peuple que ce gouvernement serait à son service.
Face au mondialisme, il n’y a qu’une seule réponse. C’est l’Europe ! Or Hollande freine des quatre fers toute ambition d’une Europe fédérale, et c’est l’Allemagne qui est en pointe du combat pour l’Europe, une fois de plus.
Thomas FERRIER (LBTF/PSUNE)
16:39 Publié dans Analyses, Cinéma, Communiqués | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : gérard depardieu, jean-marc ayrault, françois hollande, thomas ferrier, europe |
Commentaires
>>> Or Hollande freine des quatre fers toute ambition d’une Europe fédérale, et c’est l’Allemagne qui est en pointe du combat pour l’Europe, une fois de plus.
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L'Allemagne "en pointe du combat pour l'Europe" ? Je ne vois pas comment on peut dire ça...
L'Allemagne prône formellement le "fédéralisme" mais c'est un habillage sémantique pour demander davantage de discipline budgétaire à budget européen constant, voire pour imposer l'"austérité" à un échelon communautaire déjà bien maigrelet.
De fait, l'Allemagne fait logiquement alliance avec l'Angleterre eurosceptique (et les pays nordiques sur une ligne semblable) contre les autres Etats membres *ET les institutions communautaires*.
Bien sûr, je m'attends à ce que tu taxes la France d'hypocrisie dans son souhait d'augmenter le budget de l'Union, dès lors qu'elle accepte moins volontiers les transferts de souveraineté qui en sont le corollaire.
Mais ce n'est pas seulement à la France que l'Allemagne de Merkel oppose une fin de non recevoir : c'est aussi bien aux institutions communautaires, qui avaient récemment proposé un surcroit de fédéralisme tant "disciplinaire" que "budgétaire" (les "eurobills" accompagnant la nécessaire avancée fédérale). Or, Merkel a encore dit "Nein" à Van Rompuy.
Que n'es-tu pas plus critique de la politique allemande actuelle, toi le "socialiste européen" ! C'est que la France, expliques-tu, dépense trop au profit des immigrés. Quand même il tiendrait la France pour "perdue", un pro-Européen ne saurait pourtant appliquer cette logique au niveau continental : autant avouer que l'Europe sociale arrive trop tard dans une Europe irrémédiablement allogénisée. Or, ce n'est pas seulement envers la France que les Allemands rechignent à davantage de solidarité ; c'est tout autant vis-à-vis de l'Espagne, de l'Italie, la Grèce, et sans doute des pays de l'Est qui en auraient besoin. A quoi cela rime-t-il de voir en l'"euro-socialisme" l'alternative au souverainisme sans appuyer les revendications en ce sens à l'échelle du continent ?
Dans son pays, Merkel est de plus en plus populaire mais c'est l'inverse dans les deux tiers du reste de l'Union. La voilà donc, la grande réussite de cette Allemagne "en pointe du combat pour l'Europe" ? C'est toi - je te le rappelle - qui misais sur l'échelon communautaire comme lieu de pouvoir à conquérir en contournant les Etats-nations périmés. C'est ce postulat de base que tu contredis en approuvant le cavalier seul allemand : tu félicites ce pays de fragiliser une construction qu'il faudrait plutôt conforter, malgré ses défauts, en attendant de pouvoir la "révolutionner".
La seule concession que les Allemands actuels font à l'idée européenne est de ne pas oser consommer la rupture. Ils sont assez habiles, certes, pour apposer l'étiquette "européenne" sur leurs exigences d'austérité, dans l'espoir que leurs partenaires se dégoûtent avant eux et prennent d'eux-mêmes la porte.
Tout ça n'est évidemment que crypto-souverainisme. Que je sache, l'Allemagne souhaitait expulser certains pays de l'euro - et ce que ça implique de recul pour la construction européenne.
Au milieu de toutes les bêtises de Hollande (dieu sait que j'exècre son repentisme et son immigrationnisme), son choix d'affronter l'Allemagne sur ces questions était plutôt bien vu et lui a profité : les marchés ont sanctionné par des taux d'intérêt en baisse une politique qu'ils ont perçue comme "game changer" au profit de la France. Tandis que le docile Sarkozy n'avait pu empêcher le "spread" avec les taux allemands d'augmenter.
Si Sarko avait osé assumer un peu plus nos désaccords avec l'Allemagne - quitte à s'appuyer sur d'autres partenaires européens estimables - peut-être aurait-il grapillé le 1% des voix qui lui a manqué au second tour. Ainsi aurait-il pu empêcher les socialos d'appliquer une politique migratoire tellement plus nocive, à t'en croire.
Cordialement.
Écrit par : Misanthrope modéré | 16/12/2012
Le fait est que l'Allemagne prône la mise en place d'une Europe fédérale, même si on peut être en désaccord avec la politique d'austérité actuellement promue (et qui dessert les intérêts allemands, d'ailleurs, mais à moyen terme), et que la France ne le fait pas pour les raisons qu'on connaît.
Dans le contexte actuel, à moins de promouvoir l'Europe tel que le PSUNE l'entend, la république européenne, qui évidemment serait un changement total de paradigme, l'Allemagne va un peu plus dans le bon sens que la France.
***De fait, l'Allemagne fait logiquement alliance avec l'Angleterre eurosceptique (et les pays nordiques sur une ligne semblable) contre les autres Etats membres *ET les institutions communautaires***.
Ce n'est pas ce qui se passe puisque Merkel a férocement critiqué Cameron.
***Que n'es-tu pas plus critique de la politique allemande actuelle, toi le "socialiste européen" !***
Sans Etat européen unitaire, qui est le seul combat qui vaille le coup en l'occurence, on prend ce qu'on trouve pour le moment et ce n'est pas brillant. Il n'empêche que j'ai cité sur le blog un remarquable propos d'un économiste allemand proche de la CDU et réputé, et il me semble que tout européiste authentique ne peut que partager son avis.
***Tout ça n'est évidemment que crypto-souverainisme. Que je sache, l'Allemagne souhaitait expulser certains pays de l'euro - et ce que ça implique de recul pour la construction européenne.***
Je me suis toujours opposé à cela. Je n'idéalise pas l'Allemagne du tout, bien évidemment, et pour les raisons que tu as expliquées. Et je ne suis pas dupe du crypto-souverainisme que tu dénonces, mais l'Allemagne a conservé une logique continentale et ne lorgne pas sur la "Françafrique".
J'ai d'ailleurs toujours dit que l'Allemagne avait besoin des autres européens comme ceux-ci avaient besoin d'elle. On vit ensemble, on meure ensemble.
Il faut jouer l'Allemagne contre la France actuelle, et demain on jouera la carte de l'Europe entière, avec les russes, pour une politique radicalement différente de celle que promeut l'Allemagne par ailleurs.
L'Allemagne popularise l'idée d'Europe fédérale pendant qu'elle fragilise en effet les institutions vermoulues de l'UE. Elle prépare donc le terrain à autre chose sans le savoir. Il faut s'y préparer.
Écrit par : Thomas FERRIER | 16/12/2012
>>> Ce n'est pas ce qui se passe puisque Merkel a férocement critiqué Cameron.
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ça lui est arrivé mais la presse a quand même interprété le dernier sommet des chefs d'Etat (et de gvt) comme une coalition de l'Allemagne et du RU contre l'augmentation du budget de l'UE.
(je crois surtout que les deux pays, Allemagne et Royaume-Uni sont si égoïstes qu'ils n'ont heureusement pas assez de volonté pour constituer un axe européen alternatif durable, ou plutôt anti-européen, mais leurs souverainismes respectifs restent problématiques en eux mêmes)
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>>> L'Allemagne popularise l'idée d'Europe fédérale pendant qu'elle fragilise en effet les institutions vermoulues de l'UE. Elle prépare donc le terrain à autre chose sans le savoir.
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Pour moi, le problème de l'actuelle tactique allemande - que j'appelle "crypto-souverainisme" - c'est qu'elle consiste non pas à casser franchement l'Europe (par exemple en claquant la porte) mais à laisser pourrir les problèmes, tout en se prétendant navré d'une telle évolution - au point où ladite construction semblerait se détricoter d'elle même.
Par exemple, on "laisse" un pays périphérique sortir de l'euro, en disant qu'on a tout fait pour l'y maintenir, qu'on lui a prodigué des aides (juste assez peu pour que ce soit insuffisant), mais que malheureusement, il n'a pas eu assez de "volonté" pour accepter les sacrifices indispensables. On en est donc bien désolé mais voilà, "on a fait ce qu'on a pu". La mort dans l'âme, on "accepte", comme second choix, cette sortie de l'euro.
L'on présenterait ce premier "petit" recul de la construction européenne comme une amputation destinée à sauver l'essentiel : la pérénité de l'euro "maintenu".
Pourtant, une fois ce précédent accompli, la sortie d'un autre pays plus gros se profilerait et ne serait plus perçue comme une vue de l'esprit absurde. Ce changement de perception aurait des effets autoréalisateurs et mènerait au démantèlement de l'euro en "tranches de saucisson".
Mais l'on serait parvenu à cette situation d'autant plus sûrement qu'on aurait négligé, au départ, la gravité de l'enjeu. Que l'on aurait minoré le premier "petit pas", présenté comme pragmatique et provisoire.
Voilà ce qui est dangereux dans cette tactique allemande tendant à laisser l'Europe se défaire par la *périphérie*.
Au contraire, la politique française peut sembler a priori "moins européenne" (que celle de Sarkozy, par exemple) en ce qu'elle viole un tabou : ne pas "diverger" de notre partenaire allemand, pour ne pas casser le "moteur" de l'Europe.
Mais elle a le mérite :
-> de faire percevoir tout de suite la gravité de l'enjeu, en mettant chacun devant ses responsabilités, au lieu de constater les dégats a posteriori.
-> de donner de l'espace aux institutions communautaires pour "trianguler" entre la France et l'Allemagne. C'est le cas aussi bien :
- pour la Commission, qui s'est risquée à proposer les fameux eurobills.
- pour la BCE, qui a osé mettre un peu de mou dans sa politique monétaire, quitte à braver le refus de la Bundesbank.
*Et ce dernier point est très important car ça a peut-être sauvé, au moins provisoirement, l'euro, en calmant une crise qui risquait d'échapper à tout contrôle*.
Après, je ne dis pas que les dirigeants français actuels sont des Européens vertueux. Ils "sauvent" un peu le coup sans trop savoir ce qu'ils font, parce qu'ils sont dans cette situation...
Donc, de mon point de vue, c'est davantage la France qui oeuvre pour l'Europe "sans le savoir" (après, tu me diras que son ethos jacobin représentera fatalement un obstacle à la transition vers une entité européenne plus vaste... C'est possible. J'ai l'impression que nous ne sommes pas encore mis au pied du mur de la sorte car les autres pays, sans être "jacobins", sont aussi souverainistes que nous dans les faits, quand ils ne le sont pas plus encore...).
Au vu de la situation actuelle, si l'Europe doit se faire, j'aurais tendance à penser qu'elle se fera paradoxalement *contre* l'Allemagne, qui semblait pourtant son fédérateur naturel. Un peu comme les *guerres sociales* ont réussi à unifier la péninsule italique *contre la ville de Rome*, réticente à cette extension égalitaire de son empire.
Écrit par : Misanthrope modéré | 17/12/2012
Non, ce n'est pas vraiment mon avis. Tout ce qui va dans le sens de la convergence est bon. La France divergeant, elle menace l'édifice.
Ensuite, je ne crois pas du tout au jeu d'apprentis sorciers qui consisterait à pousser la Grèce vers la sortie, car cela entraînerait par un jeu de dominos l'effondrement de la zone euro. A qui les allemands vendraient-ils alors, alors que plus de 60% de leurs exportations sont avec leurs partenaires de l'UE ?
C'est ce que l'on appelle les interdépendances. Elles sont puissantes, plus fortes que les souverainetés nationales. L'Allemagne ne jouera donc pas avec le feu. Et même le Royaume-Uni va la jouer très prudemment, même si ce pays pourrait effectivement quitter l'UE. Mais avec l'indépendance possible de l'Ecosse, le regard britannique sur l'UE pourrait changer.
Ce n'est pas un gouvernement afrotrope qui oeuvrera dans le sens d'une Europe unie.
Écrit par : Thomas FERRIER | 17/12/2012
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