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31/01/2010

La chute de la maison Royal

segolene_tache_qui_rit.jpgLEMONDE.FR | 31.01.10 | Extrait | (...) "Quelle personnalité souhaiteriez-vous voir désignée comme candidat du Parti socialiste pour l'élection présidentielle de 2012 ?", 23 % des Français répondent Dominique Strauss-Kahn selon un sondage publié dans l'édition dominicale du Journal du dimanche. Martine Aubry, elle, arrive en deuxième position (20%). Ces deux personnalités créent le fossé avec l'ex-candidate à la présidentielle Ségolène Royal (9 %) et l'ex-premier secrétaire François Hollande (7 %). Lionel Jospin et Laurent Fabius sont ex-aequo (2 %), un point devant Manuel Valls, Bertrand Delanoë et Arnaud Montebourg (1%).

Chez les seuls sympathisants socialistes, Martine Aubry est préférée par 27 %, deux points devant DSK. Mme Royal obtient 11 %, François Hollande 9 %, Laurent Fabius 4 %, Lionel Jospin 3 %. MM. Valls et Delanoë ne décollent pas davantage (1 %). (...)

SOURCE (Le Monde)

Ségolène Royal est donc en chute libre dans les sondages et une défaite, peu vraisemblable toutefois, en Poitou-Charente, mettrait définitivement fin à son existence politique. Créature des media, ceux-ci l'ayant abandonné à force de "bravitude", elle retrouve désormais une place plus conforme à sa personnalité, à son "aura" et à sa conscience idéologique très développée (sic).

Ceci étant dit, si Royal n'a jamais été véritablement socialiste, les candidats du PS mis en avant ne le sont pas davantage. Strauss-Kahn est ainsi typiquement un candidat libéral et droitier, représentant par excellence du nouvel ordre mondial via son poste au FMI, et ne saurait en aucune manière sortir la France de la crise. On ne soigne pas en effet un poison en augmentant la dose de ce dernier.

Quant à Martine Aubry, dont le charisme est à peu près inexistant, elle apparaît davantage comme la gardienne du musée des idées socialistes, à savoir qu'elle conserve symboliquement ces objets alors que dans la réalité son discours est exclusivement libertaire et antiraciste, traquant jusque dans les propos de Georges Frèche les mauvaises pensées. Le PS n'est plus socialiste, même si Vincent Peillon dans ses ouvrages tente de rappeler la filiation avec Leroux, Considérant ou Jaurès. Il se contente, à l'image des Verts, de s'adresser aux "bobos", car depuis longtemps le PS a trahi la classe ouvrière et la fonction publique.

Thomas Ferrier (PSUNE/LBTF).