02/02/2014
L’Ukraine prise en tenailles entre l’Occident et la Russie
La situation de l’Ukraine s’est profondément dégradée pendant le mois de janvier, alors que la résistance aux décrets liberticides votés par les parlementaires en catimini n’avait jamais été aussi forte. Des morts regrettables, des violences militantes autant que policières, ont entaché de sang un mouvement politique complexe, aux formes multiples, regroupant des libéraux occidentalistes aussi bien que des nationalistes radicaux.
La réaction du président Yanoukovitch est celle d’un pouvoir aux abois, sans la légitimité populaire d’un Poutine lui permettant de conserver son calme, et qui a été contraint de reculer. Il a contraint son premier ministre à démissionner, proposant l’ouverture à ses adversaires, à l’exception d’Oleh Tiahnybok, le dirigeant de Svoboda. Les députés ont aboli les lois qui restreignaient le droit de manifester. C’est un recul total ou presque, Yanoukovitch se refusant toutefois pour le moment à modifier le calendrier électoral et ainsi à prendre le risque d’être politiquement balayé, même s’il reste fort dans les zones russophones.
Yanoukovitch risque bien de subir le même désaveu que l’orangiste Sakashvili en Géorgie et pour les mêmes raisons, à savoir la volonté de mettre en place un régime restreignant les libertés. Or le souvenir de l’Union Soviétique n’est pas si loin. Poutine sait d’ailleurs ménager sa popularité en Russie en libérant ses adversaires, comme l’ex-milliardaire Khodorkovski ou les Pussy Riot, et en respectant en tout cas dans les formes les principes de la démocratie moderne. Mais il est vrai qu’il a le peuple derrière lui. Ce n’est pas le cas des tyranneaux des anciennes républiques soviétiques, qu’ils soient pro-USA ou pro-Russie.
L’Ukraine se trouve, on l’a dit, dans un positionnement géo-stratégique difficile, coupé en deux par un tropisme européen à l’ouest et par un tropisme russe à l’est, ravivant cette opposition, fondamentalement factice néanmoins, entre « occidentalistes » (zapadniki) et « slavophiles ». Entre volonté de rejoindre l’Union Européenne et crainte de perdre les avantages acquis de la relation ukraino-russe, le gouvernement en place n’a pas pu faire un choix clair entre deux options qui lui sont apparues comme incompatibles. La Russie a une part de responsabilité dans le sens où elle fait monter la pression vis-à-vis de l’Union Européenne, mais cette dernière a une responsabilité bien plus importante en se faisant le relai des intérêts américains dans la région. Poutine a très bien compris la politique de l’endiguement (« anaconda ») que les USA veulent mener contre la nouvelle Russie, comme ils l’ont fait dans le passé contre l’Union Soviétique.
Formé par le KGB, Vladimir Poutine sait très bien démasquer derrière des stratégies opaques les véritables chefs d’orchestre, ce qui ne veut pas dire qu’il faut tomber dans un autre piège qui est celui du « complotisme » et voir des plans ourdis par de mystérieux commanditaires derrière ce qui se passe aujourd’hui.
Tourner le dos à l’Union Européenne serait pour l’Ukraine une grosse erreur, mais cela en serait également de tourner le dos à la Russie. Ce serait comme tenter de s’unir en commençant par se couper en deux. Ces deux composantes, « europhiles » et « russophiles », ne devraient pas être opposées mais servir pour une synthèse originale, faisant alors de sa géographie une force et non plus une faiblesse.
Un gouvernement ukrainien digne de ce nom devrait se présenter comme un pont entre l’Union Européenne et la Russie, un espace intermédiaire d’échanges, un lieu où surtout Russes et (autres) Européens pourraient se parler et enfin s’entendre. Ceux qui sèment la division, là où les vrais européistes parlent d’unité, ce sont les USA et ceux qui leur servent de courroies de transmission. L’alliance Bruxelles/Moscou (ou Strasbourg/Moscou d’ailleurs) contre Washington, voilà qui aurait une autre « gueule », et dans un tel cadre, la situation de l’Ukraine serait nécessairement pacifiée et le pays en bien meilleure posture.
Yanoukovitch devrait s’en aller, comme Ioutchenko avant lui, et pour la même raison, qui est l’aliénation du pouvoir ukrainien à des intérêts étrangers, qui plus est des intérêts qui instrumentalisent le pays pour mener des manœuvres géopolitiques « conflictuelles ».
Car cette opposition que j’évoquais entre « occidentalistes » et « slavophiles » en Russie, comme en Ukraine, avec la mise en avant du courant « eurasien » qui relève de la seconde idéologie, est une idiotie conceptuelle totale. Les Slaves, et les Russes au premier plan, sont des Européens, tout comme les Français ou les Allemands. En affirmant leur slavité et leur orthodoxie, ils ne tournent pas le dos à l’Europe, mais ils s’y rattachent en vérité. Ivan Groznyi et Pierre le Grand ont toujours été du même camp, celui d’une Russie européenne dans une Europe européenne, une Russie qui certes s’étend à l’est de l’Oural mais toujours au nom d’une Europe expansive. Car si on gratte le russe, on trouve un varègue ou un bogatyr slave mais jamais un tatar.
L’Ukraine devra avoir l’audace de s’inventer un régime nouveau, avec une personnalité courageuse mais restant modeste, capable de maîtriser les dissensions et de susciter un « rêve ukrainien », celui d’une réconciliation entre l’ouest et l’est, mais aussi entre l’Union Européenne et la Russie. Cela implique de bien distinguer la volonté de rejoindre l’UE et tout lien avec l’OTAN. En clair, le gouvernement ukrainien devra veiller à rassurer le frère russe tout en orientant le frère européen (de l’ouest et du centre) dans le sens des intérêts strictement européens, qui sont ceux d’une grande alliance, en attendant une fusion, entre l’Union Européenne et la Russie. Et de la même façon, le tropisme atlantiste de Cameron, comme auparavant celui de Thatcher, de Majors, de Blair et de Brown, qui se cache derrière cette volonté de rupture avec l’UE, n’est pas au service du peuple britannique, ce dernier ayant vocation à restaurer son européanité au sein d’une Europe unie, en rompant avec le Commonwealth. C’est là où des mouvements comme UKiP servent manifestement la stratégie américaine en Europe, au nom d’une souveraineté britannique pervertie.
Thomas FERRIER (PSUNE/LBTF)
13:39 Publié dans Analyses, Institutions européennes, Programme du Parti des Européens | Lien permanent | Commentaires (193) | Tags : ukraine, russie, union européenne, alliance euro-russe, thomas ferrier, psune |
Commentaires
Écrit par : Denis | 05/02/2014
Écrit par : Denis | 05/02/2014
Écrit par : B.K | 06/02/2014
Écrit par : Denis | 07/02/2014
En effet, dans cette opposition suicidaire entre deux Ukraines, ni les (autres) Européens, ni les Russes ne sont gagnants, et le peuple ukrainien encore moins.
Écrit par : Thomas FERRIER | 16/02/2014
Écrit par : Denis | 17/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 17/02/2014
Chacun réagit en fonction du plat qu'on lui sert. Visiblement le plat que vous nous avez servi a donné des indigestions et les clients incommodés sont venus se plaindre au patron, ce qui est bien normal.
Je laisse votre message comme "dernier mot", bien qu'il n'ait rien à voir avec le débat de ce fil.
Fin de transmission.
Écrit par : Thomas FERRIER | 17/02/2014
Mon dernier message n'appelait pas de réponse. Il me semble pourtant l'avoir énoncé clairement.
Écrit par : Thomas FERRIER | 17/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 17/02/2014
Écrit par : Denis | 17/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 17/02/2014
Écrit par : Denis | 18/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 18/02/2014
Écrit par : Denis | 18/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 18/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 19/02/2014
Écrit par : Denis | 19/02/2014
P.S. A vouloir vous suivre dans vos délires bellicistes "internautiens", la présence des Slaves dans ce haut lieu traditionnel de la civilisation équestre des peuples turco-iraniens de la steppe que sont l'actuelle l'Ukraine méridionale et la Crimée intérieure est un "crachat chrétien" que les héritiers de ceux-ci devront nettoyer un jour. Pour quiconque n'est point un sot, ce type d'exemple historique pourrait d'ailleurs être multiplié à l'infini. A Dieu donc, disais-je, car il me faut aussi protéger mon temps face à ce type de sollicitation dérisoire.
Écrit par : Anton Cusa | 19/02/2014
P.S. A vouloir vous suivre dans vos délires bellicistes "internautiens", la présence des Slaves dans ce haut lieu traditionnel de la civilisation équestre des peuples turco-iraniens de la steppe que FURENT l'actuelle Ukraine méridionale et la Crimée intérieure est un "crachat", que les héritiers de ceux-ci auraient donc à nettoyer un jour. Pour quiconque n'est point un sot, ce type d'exemple historique à valeur réfutatoire (par l'absurde) pourrait d'ailleurs être multiplié à l'infini. A Dieu donc, disais-je, car il me faut aussi protéger mon temps face à ce type de sollicitations dérisoires - les vôtres, cela s'entend.
Écrit par : Anton Cusa | 19/02/2014
Écrit par : Denis | 19/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 20/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 20/02/2014
Écrit par : Denis | 20/02/2014
Vous parlez de quoi exactement ? De reprendre au nom de l'Europe la Thrace et Chypre-nord, finissant ainsi le processus fortement entamé en 1912-3 ? L'idée n'est pas absurde en tout cas :)
@ AC
Et sur l'Ukraine, qui est le sujet de ce fil et non la Turquie ?
Écrit par : Thomas FERRIER | 20/02/2014
a) Il est en effet spécialement scandaleux que la Thrace et Chypre Nord, sur le continent européen, continuent d'être occupées par une puissance asiatique, qui jadis eut la prétention d'envahir tout le continent européen et qui aurait pu y parvenir, si elle n'avait pas croisé dans son chemin des gens de la trempe de Vlad Tepes (que les anglais ont transformé ensuite en Dracula).
b) L'Ukraine ... territoire slave évidemment. Où l'Allemagne, à travers un parti chrétien (la CDU), a monté diverses initiatives qui viennent bien entendu dans le sens de leur allié américain (le projet impérial allemand étant confondu avec le projet américain de détruire l'Europe), en vue de semer la zizanie, réussissant notamment à mobiliser des nationalistes en faveur de "l'Union européenne" ce qui est un comble d'intoxication. Le syndrôme polonais ("partenariat oriental") se fait sentir : une fois de plus la division catholicisme / orthodoxie est là pour affaiblir et ruiner l'Europe, avec bien entendu un objectif géopolitique majeur en arrière fond : créer autant de motifs de dispute que possible entre l'Europe et la Russie.
Écrit par : Denis | 20/02/2014
Vous avez tout dit et bien dit. Tant que l'UE et l'Europe occidentale resteront sous la botte américaine, des Ukrainiens mourront pour rien.
Ce que je réponds à Anton est dans ce sens. Ceux qui, que ce soit Douguine ou Huntington, veulent distinguer une Europe occidentale (au niveau culturel) et orientale/orthodoxe, sont de fait des ennemis de l'Europe, dont la nécessité est l'unité. Un grec est plus proche d'un français que d'un turc, même si le dit turc est un "grec" qui s'ignore. Un arménien est plus proche d'un allemand que d'un turc, même si le dit turc est un "arménien" qui s'ignore. Car la civilisation européenne est un tout. Et si Mustafa Kemal était de fait un européen, même s'il ne se considérait pas tel, beaucoup de Turcs ne le sont pas.
Oui, l'Europe doit se faire respecter par la Turquie et oui la Bulgarie a eu un mauvais rôle en permettant aux Turcs en 1913 de reprendre Andrinople. Et oui, l'Europe a eu tort de ne pas faire respecter le traité de Sèvres et d'abandonner les Grecs.
Écrit par : Thomas FERRIER | 20/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 20/02/2014
P.S. Vous parliez, très cher Denis, de crachat à laver et de "reconquista" de l'Asie Mineure pour y installer la capitale de l'Europe. Quels moyens comptez-vous utiliser pour évitez l'extermination des populations turques (bien plutôt turquisées d'ailleurs) présentes sur ce sol depuis tant de siècles ?
Écrit par : Anton Cusa | 20/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 20/02/2014
Écrit par : anton Cusa | 20/02/2014
La position que je défends est la seule capable de résorber ces divisions et d'unir les Européens, de l'ouest comme de l'est.
Quant à votre propos sur les Turcs, et sur votre négation ridicule de l'européanité commune, je suis à la limite d'agir comme modérateur. C'est une foutaise. Vous confondez le graecus et le graeculus, qui n'ont rien à voir, le second n'étant qu'une excroissance monstrueuse d'un orient hellénisé au forceps, mais pas en profondeur, par Alexandre et ses héritiers.
La preuve de l'européanité des Grecs anciens ? Le refus absolu, même devant Alexandre, de toute proskynèse. Non, le monde grec et le monde afrasien n'ont rien de commun. Et si le turc moderne est un grec (ou un arménien, ou un adjare, ou un circassien) turquisé et islamisé, c'est qu'il n'est plus un grec.
Si on renvoie la Turquie en Asie, si on finalise la Reconquista de l'est, reprenant Constantinopolis, il y aura peut-être un choc, un réveil néo-kémaliste en Turquie qui cette fois réussira à européaniser le peuple turc. Mais selon les paramètres actuels, nous devrons refuser toute adhésion turque et ce pour très longtemps, si pas pour toujours.
Les latins, les germains, les grecs et les slaves sont très proches civilisationnellement. C'est cette parenté qui compte et pas une autre et ce n'est pas un objet de débat à mes yeux. Votre volonté de flouter l'espace balkanique et l'espace turc comme si c'était un même monde, ne tient pas compte du réel. Je connais suffisamment de Serbes ou de Grecs, mais aussi d'Albanais, pour affirmer haut et fort que ce que vous dites est faux. Même si certains Turcs, très européens, existent indiscutablement, ce n'est pas le cas de la Turquie. Alors que c'est le cas de l'Arménie.
Maintenant, Anton, je vous prie de respecter le sujet qui est la situation actuelle de l'Ukraine et ce que l'on peut faire pour la résoudre, et non de prétendues divisions entre "occidentalistes" ukrainiens et "slavophiles", vieille rengaine d'une certaine historiographie oubliant qu'un slave, de toute façon, c'est un européen. Qu'il soit catholique ou orthodoxe, parce que de toute façon un vrai européen sur le plan religieux, c'est un païen.
Et les miens, sur un plan spirituel, sont aussi bien les Islandais d'Asatru que les Russes et les Ukrainiens de la Rodnoverie.
Écrit par : Thomas FERRIER | 20/02/2014
Vous défendez de fait, Anton, l'idéologie eurasiste qui n'est que la version opposée, et toute aussi fausse, de l'idéologie huntingtonienne. Tout comme Huntington, vous séparez le monde occidental et le monde orthodoxe. Tout comme Douguine, aussi. Douguine et Huntington sont les deux faces d'un même mal, le nihilisme européen, tant décrié par Nietzsche, le suicide de la psychê européenne. Et face à eux, je leur oppose Thiriart et Venner. Unité de l'Europe, et frontières autour bien gardées !
Je vous invite à respecter les sujets des fils et à ne pas oublier que vous êtes sur un blog POLITIQUE. Ce qui m'intéresse, c'est un avis politique, pas l'historiographie (orientée) de l'espace balkanique au XVIème siècle...
Et je vous demande fortement de ne pas adopter un ton condescendant avec d'autres participants du blog, qui font l'effort de poster et n'ont pas à recevoir de leçon. Denis n'a ni à être "conseillé" ni à être "initié" et ne vous demande rien si ce n'est pouvoir parler politique. Et s'il a envie de bouter l'ottoman hors d'Europe, c'est son droit et je lui donne raison.
Bien cordialement.
Écrit par : Thomas FERRIER | 20/02/2014
Écrit par : Thomas FERRIER | 20/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 20/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 20/02/2014
Je connais bien la Grèce antique, depuis l'époque mycénienne (linéaire B, un an) et quand j'affirme qu'elle n'a rien à voir avec l'orient, même hittite, je sais ce que je dis. Que la Grèce byzantine ait subi d'autres influences, c'est certainement vrai, mais votre historiographie ne m'impressionne pas. Mais depuis le XIXème siècle, elle s'est révolté contre cela, au même titre que Petros Mavromichalis levant bien le haut le drapeau de la révolution au cri de "la liberté ou la mort".
Il est de bon ton aujourd'hui de méditerranéiser la Grèce ou les Balkans et de "désoccidentaliser" donc en fait de "dégermaniser" l'historiographie. De même, on nous dit que Rome n'a pas chu et s'est adapté.
En fait, l'historiographie du XIXème siècle est beaucoup moins fausse que vous le croyez et c'est celle d'aujourd'hui qui est plus idéologique que jamais.
Vos "latins européens" n'inspiraient pas confiance aux "grecs byzantins", en effet, parce qu'ils n'étaient pas dignes de confiance. Mais ceux qui ont combattu à Varna, à Nicopolis et ailleurs, eux l'étaient. Comme Georges de Podiebrad l'était.
Et Jean Hunyadi, Gjorgi Kastrioti, Vlad Tepes et tant d'autres, ont combattu pour l'Europe, tout comme devant Vienne Jean Sobieski. Et les combattants italiens qui sont tombés aux côtés de Constantin XI Dragasès aussi. Constantin XI luttait pour l'Europe face aux hordes venues de la profonde Asie. Comme le païen Aetius face aux troupes d'Attila.
Thermopyles, Zama, Champs Catalauniques, l'Europe en armes debout et conquérante. Elle résista et elle triompha. Elle recommencera.
Écrit par : Thomas FERRIER | 20/02/2014
Face à Mehmed II, nouveau Xerxès, l'Europe aurait pu faire une et rejeter l'ennemi au-delà de l'Hellespont. Mais comme on dit à Sparte, nous serons ce que vous êtes. Et nous ferons notre devoir pour que ce qui fut soit à nouveau.
Écrit par : Thomas FERRIER | 20/02/2014
Écrit par : Thomas FERRIER | 20/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 21/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 21/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 21/02/2014
Concernant le combat des résistants, il n'était pas au nom du christianisme, qui au contraire divisait le camp européen, mais bien au nom d'une communauté de valeurs et de civilisation. Même le pape de l'époque parlait d'Europe plus que de chrétienté. En fait, face à un empire musulman, le christianisme était un marqueur identitaire parmi tant d'autres, mais ce n'est pas un hasard si déjà Isidore de Séville appelait à l'aide les "Europenses" et non les "Christiani". C'est oublier surtout le poids de l'humanisme classique, qu'on retrouvait à Rome comme à Byzance.
Sur Venner, deux choses:
- il considérait que les Germains avaient régénéré l'empire romain après une phase de chute dramatique
- selon moi, dans la NRH, il modère son propos car il ne veut pas accuser le responsable principal de l'effondrement de Rome, non les Germains mais la nouvelle religion. Il ne voulait pas ainsi heurter son lectorat.
Écrit par : Thomas FERRIER | 21/02/2014
Je ne crois pas à la neutralité de l'histoire, sinon.
Écrit par : Thomas FERRIER | 21/02/2014
Écrit par : Thomas FERRIER | 21/02/2014
Écrit par : Denis | 21/02/2014
Écrit par : Denis | 21/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 21/02/2014
Le christianisme n'a pas uni l'Europe mais l'a divisée. Du temps du paganisme, en Europe, il y avait une vraie homogenéité religieuse, avec la pratique tolérante de l'interpretation. A Torsberg au Danemark, les dieux Thor et Mars étaient associés dans le culte.
La trifonctionnalité sur un plan religieux existe chez les tous les Indo-Européens, mais elle n'est pas évidente partout. Il ne faut pas en surestimer l'importance.
Écrit par : Thomas FERRIER | 21/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 21/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 21/02/2014
Écrit par : Thomas FERRIER | 21/02/2014
(...)
Écrit par : Anton Cusa | 21/02/2014
Écrit par : Denis | 21/02/2014
Écrit par : Denis | 21/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 21/02/2014
Écrit par : Denis | 22/02/2014
Écrit par : Denis | 22/02/2014
Je modère au détail et pas d'une manière unilatérale. Par ailleurs, je ne suis pas en permanence derrière le PC à "jouer les policiers". J'interviens lorsque je l'estime nécessaire. Je ne peux que vous inviter à ignorer les réponses d' "Anton Cusa". Je trouverais dommage que vous renonciez à commenter sur ce blog pour cette raison.
@ Anton Cusa
Comme je vous l'ai déjà demandé à plusieurs reprises, je vous demande de laisser tranquille Denis et surtout de vous concentrer sur le sujet de chaque fil et d'arrêter de vouloir distribuer des bons points et donner des leçons d'histoire. Je ne vous ai pas attendu pour avoir une opinion bien tranchée sur ces sujets. Et c'est un blog politique, où on exprime son opinion et pas des citations d'ouvrage.
Or sur la question de l'Ukraine, comme sur d'autres sujets, on ignore toujours votre opinion...
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/02/2014
Je m'entraîne en permanence dans l'objectif de pouvoir vaincre en débat n'importe quel adversaire. L'histoire n'est qu'un outil parmi tant d'autres pour cet objectif. Ce qui compte, ce qui est essentiel, vous avez raison, c'est d’œuvrer pour une Europe politique forte et identitaire, et je combats pour ma part toutes les idées qui divisent notre continent, notre civilisation.
J'écoutais Raphaël Glucksmann sur France 2 tout à l'heure et je voyais là un serviteur zélé des positions américaines. En Ukraine, comme ailleurs en Europe, c'est l'unité qu'il faut prôner et non de prétendues divisions imaginaires.
Bien à vous, et en souhaitant continuer de vous lire sur mon blog (et vous publier éventuellement) !
TF
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/02/2014
N.B. C'était là mon dernier message pour vous, soyez en certain.
Écrit par : Anton Cusa | 22/02/2014
"Merci" d'avoir si bien tenu compte de mon message précédent... vous invitant à le laisser tranquille. J'ai enlevé de votre message les mots insultants, bien inutiles et n'apportant rien au débat.
Il n'y a pas une voie vers la conscience de l'européanité ni un modèle unique. Si vous vous sentez européen, je vous en félicite, mais rien ne vous permet de le nier à autrui, sous prétexte que vous avez telle ou telle idée de ce que devrait être l'Europe.
L'Europe a vocation à être unie et européenne. Là est la priorité, et non de discuter du sexe des anges. Quand il y a urgence, quand le feu brûle, on ne s'interroge pas sur le bilan carbone de l'immeuble mais on sort les extincteurs !
Politique d'abord ! Politique ensuite ! Politique toujours !
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 22/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 22/02/2014
Le PSUNE propose une doctrine cohérente, reposant une connaissance transversale de nombreux sujets. C'est une véritable vision du monde qui choisit parmi toutes les hypothèses de privilégier celles qui vont dans le sens du sentiment d'unité de ce continent européen qui semble lui faire défaut. Ce sont non des manipulations mais des convictions, des certitudes intuitives. Et une conscience aigue de la part considérable d'interprétation dans un sens mondialiste des travaux actuels.
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 22/02/2014
Écrit par : Denis | 22/02/2014
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 22/02/2014
http://www.psune.fr/contact/
PS: merci d'ignorer Anton et de ne pas le relancer, comme je l'invite de la même façon à le faire. Cohérence.
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/02/2014
Écrit par : Denis | 22/02/2014
Je pense que la France a créé sa propre tombe en voulant rivaliser avec les USA en matière d'universalisme. Il n'y a pas besoin d'accuser en la matière les anglo-saxons. Elle n'est pas détruite par autrui, elle s'auto-détruit. Nous payons aussi la si funeste illusion coloniale !
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/02/2014
Écrit par : Denis | 22/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 22/02/2014
Si vous aviez bien lu, on parlait de l'idéologie mondialiste dominante, et non de vous.
Vous savez, je ne crois pas à l'assimilation, et s'il existe une identité francienne, seule elle peut être considérée comme plusieurs fois séculaire.
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/02/2014
Elle voit peut-être les rides sur son visage, et il en va peut-être pareil pour l'Europe, on ne domine pas impunément le monde pendant aussi longtemps (je cite Cioran à la fin, de mémoire)
Écrit par : Anton Cusa | 22/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 22/02/2014
Écrit par : Denis | 22/02/2014
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 22/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 22/02/2014
Écrit par : Denis | 22/02/2014
Il y a avec la structure que vous indiquez des convergences, même si je privilégie l'autarcie des grands espaces au localisme (qui n'est pas dénué d'intérêt, je précise) mais il y a aussi des différences de forme et de fond. Notre démarche est strictement européiste identitaire. Ça ne veut pas dire que ne pouvons pas travailler avec des gens qui le sont moins, mais que nous devons garder une totale liberté de mouvement et d'indépendance.
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/02/2014
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 22/02/2014
La république romaine, qui n'était pas l'empire, a été positive.
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 22/02/2014
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/02/2014
Écrit par : Denis | 22/02/2014
Écrit par : Denis | 22/02/2014
Si je partage avec vous la nécessité d'une réeuropéanisation religieuse, donc en clair de la promotion du paganisme, il ne faut toutefois pas trop froisser à ce sujet la majorité de nos compatriotes d'Europe.
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 22/02/2014
@ Thomas
Le relativisme est le visage "moderne" de l'obscurantisme qui, sachant l'impossibilité de persuader, préfère contraindre, or le relativisme (tout est vrai car rien n'est vraiment faux) est sa meilleure technique, alliée bien entendu à d'autres trèsors de spiritualité judéo-chrétienne, notamment les procès d'intention formulés à chaque fois qu'on ose avoir raison.
Vous dites qu'il ne faut pas trop froisser la majorité de nos concitoyens. Parlez-vous d'athéisme ? Quoi qu'il en soit, je pense pour ma part qu'il est absolument nécessaire de les froisser. Le marasme est essentiellement chrétien. La religion chrétienne est un processus, destiné à tuer l'Europe. Autre point sur lequel je ne vous suis pas : le paganisme, comme référence culturelle peut être, mais comme religion non. La seule divinité en place en Europe est, actuellement, Anagke, la déesse de la Fatalité.
Ce monde là qui existait a échoué. C'est impardonnable.
Le paganisme n'est en soi aucun antidote, alors que la science, la mentalité scientifique, les valeurs qu'elle porte, le sont.
Écrit par : Denis | 22/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 23/02/2014
Écrit par : Denis | 23/02/2014
--- Quoi qu'il en soit, je pense pour ma part qu'il est absolument nécessaire de les froisser.---
De les éveiller, plutôt, de les sensibiliser.
---La religion chrétienne est un processus, destiné à tuer l'Europe.---
Parmi tant d'autres processus.
---Autre point sur lequel je ne vous suis pas : le paganisme, comme référence culturelle peut être, mais comme religion non. La seule divinité en place en Europe est, actuellement, Anagke, la déesse de la Fatalité.---
Je pense au contraire que le paganisme doit retrouver son statut de religion au sens fort. C'est une religion qui peut parfaitement s'adapter aux enjeux contemporains et qui est compatible avec la démarche scientifique.
"Le paganisme n'est en soi aucun antidote, alors que la science, la mentalité scientifique, les valeurs qu'elle porte, le sont."
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. Ce supplément d'âme nécessaire, ce refus du "rien de trop", de l'hybris, c'est le paganisme qui l'apporte. "Il est bon qu'il y ait des dieux", disait Sénèque.
Écrit par : Thomas FERRIER | 23/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 23/02/2014
Je vous ai demandé de vous ignorer mutuellement. J'espérais que de vous-même vous ne le relanceriez pas ce qui l'aurait amené à vous relancer et ainsi de suite.
Si vous vous refusez à lui répondre, alors ne parlez pas de lui, et de même il fera en retour. Je modère.
Écrit par : Thomas FERRIER | 23/02/2014
Le fait est par ailleurs que quand vous laissez entendre (donc implicitement c'est une critique) que j'instrumentaliserais l'histoire à des fins de combat politique, je vous ai répondu que je ne faisais qu'opposer mon interprétation, qui s'appuie sur mes analyses et mes connaissances, mais aussi mes intuitions, aux analyses dominantes et orientées du système en place.
Si vous postez ici, c'est que vous vous intéressez à ce que pense et dit Thomas Ferrier, pas à ce que disent vos auteurs de prédilection.
Écrit par : Thomas FERRIER | 23/02/2014
Il ne faisait point mystère pour moi que vos interprétations possédaient aussi ce je ne sais quoi de sec, de fini et de sclérosé, excluant, comme quelque crédo théologique de l'ancien temps, toute confrontation honnête avec des interprétations toutes contraires. Pour information, une interprétation honnête et moderne doit constamment douter (méthodiquement) d'elle-même, se chercher, se reprendre, prêter le flanc à la critique, se confronter aux autres interprétions, etc. En fait de cela, ce n'est qu'accusations et suspicions gratuites à l'encontre de vos adversaires en pensée (pourtant très divers) que l'ont peut trouver dans votre dernière réplique.
Écrit par : Anton Cusa | 23/02/2014
Dans un message précédent, il posait cette question ci :
"Pourriez-vous notamment expliquer la différence qu'il y a entre la pensée critique et scientifique moderne (qui se cherche, se reprend, confronte librement preuves et arguments, exerce sans tabous aucuns un doute méthodique, etc.) et la post-modernité relativiste et constructiviste, qui n'en est qu'une pathologie dogmatique et idéologique exacerbée, beaucoup plus proche, dans le fond, de la pré-modernité chronique (...) ?"
Ma réponse : "pathologie dogmatique", la post-modernité relativiste est essentiellement distincte d'une authentique pensée critique. Elle ne comprend rien au paradoxe qu'est la construction scientifique de vérités, car elle n'intègre pas l'élément qui le permet : l'intersubjectivité rationnelle de la communauté des scientifiques. Elle l'intègre d'autant moins qu'elle en a une sainte horreur, sachant que cette intersubjectivité est un germe de destruction sans égal envers toute croyance.
@ Thomas, concernant le paganisme, l'hybris, "science sans conscience" etc. : nous ne sommes pas d'accord là-dessus. C'est dans la science elle-même qu'est à trouver la conscience. Il y a une quinzaine d'année j'ai eu l'occasion de rencontrer des "païens" néo-droitiers. Ce fut une expérience ridicule. Je peux déjà vous l'annoncer : la révolution européenne extirpera *toute* religion. Les mythes religieux païens sont certainement moins exécrables que ceux issus du Moyn-Orient, mais ils n'apportent que de fausses réponses, faussement radicales, aux problèmes du monde moderne. Vive l'athéisme et vive l'acceptation de la réalité.
Écrit par : Denis | 23/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 23/02/2014
Écrit par : Denis | 23/02/2014
c'est plus clair ainsi ?
Écrit par : Anton Cusa | 23/02/2014
c'est plus clair ainsi ?
Écrit par : Anton Cusa | 23/02/2014
Le "paganisme" des néo-droitiers n'est pas en effet une religion au sens strict. Je parle moi des formes de paganisme reconstructiste qui renaisse dans de nombreux pays d'Europe et qui n'ont rien à voir avec une idéologie. Par exemple, Asatru en Islande, Romuva en Lituanie... etc
La réponse au monde moderne est dans l'archéo-futurisme.
Écrit par : Thomas FERRIER | 23/02/2014
N.B. C'était du roumain, et non pas de l'aroumain, car je ne connais pratiquement pas cette dernière langue, assez proche de la première au demeurant.
Écrit par : Anton Cusa | 23/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 23/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 23/02/2014
"Dacă i-ați fi citit ultimile sale rânduri, ați fi ințeles că Denis nu a încetat până când nu i-am raspuns" : ça doit signifier ... si vous aviez lu ses dernières lignes, vous auriez compris que Denis n'a pas (... ?) jusqu'à quand je ne lui ai pas répondu ... ce qui en fin de compte me semble encore moins clair. Je préfère votre français que votre roumain.
@ Thomas : l'archéofuturisme ... idée de Guillaume Faye. Je ne sais pas quoi en penser. Je crois qu'il faut s'abstenir d'objectifs trop fumeux.
Écrit par : Denis | 23/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 24/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 24/02/2014
Écrit par : Thomas FERRIER | 24/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 24/02/2014
Écrit par : Thomas FERRIER | 24/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 24/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 24/02/2014
Écrit par : Denis | 24/02/2014
Écrit par : Denis | 24/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 24/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 24/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 24/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 24/02/2014
Écrit par : Denis | 24/02/2014
Quant au son de la langue roumaine, je cite vos propos une nouvelle fois tendancieux pro-turcs : "Il existe d'ailleurs une similitude phonétique (structurelle donc cette fois) très frappante entre le très fréquent î roumain et le non moins fréquent ı turc." Ce î est le "i dur" du Russe. La fréquence des consonnes TCH (de tchèque), CH (de chose) et TS est une évidente marque slave, ne vous en déplaise.
Écrit par : Denis | 24/02/2014
Intéressez-vous au projet de proto-indo-européen moderne www.dnghu.org
Écrit par : Thomas FERRIER | 24/02/2014
La démarche de ce que je réalise, ou plus modestement : bricole, est assurément moins légitime. Je me suis cependant intéressé à la combiner avec une étude du lexique et de la grammaire de cette langue telle qu'on s'efforce de la reconstituer, avec toute une part d'inventivité semble-t-il, ce qui est indispensable s'il s'agit d'utiliser cela en tant que langue vivante en nos temps modernes. Paradoxalement mon souci premier, en retrouvant ainsi des éléments lexicaux et grammaticaux des temps anciens et en les insérant dans mon propre projet de langue, c'est de la rendre incompréhensible. Les européens ont besoin d'une langue cryptique.
Écrit par : Denis | 24/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 24/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 24/02/2014
De votre côté vous me dites que vous ne comprenez pas mon idée sur la latinité. Eh bien désolé mais ça n'est pas en raison de ma lecture de tel ou tel livre que j'en parle. Entre notamment l'Italie et l'Espagne, mais aussi par rapport aux pays du Sud-Est orthodoxe (y compris la Roumanie), le courant passe mieux voire certainement mieux que vis-à-vis des populations germaniques. Oui je sais, c'est simplet, désolé, oui mais c'est comme ça. Sachez aussi que l'Histoire n'est pas faite par des gens qui ont leur nez perpétuellement penché sur des livres d'Histoire.
La Reconquista, débutée en 1006 ?! Dès 722, les régions du Nord se libérèrent. Mais c'est effectivement seulement quelques siècles plus tard, en 1006, aidés par leurs voisins du Nord (les ancêtres des français), que les espagnols se mirent à reconquérir leur pays dans un processus extrêmement laborieux qui ne termina qu'en 1492 ou plus précisément en 1609 avec l'expulsion des derniers arabes, pourtant convertis au christianisme.
Écrit par : Denis | 24/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 24/02/2014
Un lieu commun est la nécessité d'intégrer l'Allemagne ainsi que les pays du Nord, qui sont plus riches, "civilisés" etc. à quoi s'ajoute la référence aux guerres franco-allemandes auxquelles il faut mettre un terme, etc. Or dans la réalité on est forcément mal à l'aise avec ces gens, tout aussi mal à l'aise qu'avec les anglais qui sont leurs cousins, avec qui ils forment une alliance à toute épreuve. S'y ajoutent les polonais.
La possibilité de créer une identité européenne nécessite de se centrer sur des nationalités qui ont quelques affinités. Or on peut sans trop de mal s'apercevoir que les européens du Sud (du Portugal à la Grèce) se ressemblent et se comprennent, formant un ensemble qu'on peut étendre à la France et à la Roumanie et auquel la Serbie se joindrait ainsi que la Bulgarie, peut-être aussi tel ou tel pays slave non orthodoxe comme la Croatie si on réussit à vaincre les clivages religieux chrétiens.
Écrit par : Denis | 24/02/2014
Et bien, pour ma part, je me sens bien avec tous les Européens et je ne considère pas la France comme un pays latin, malgré sa langue, mais bien comme un pays celte. Je vois bien la parenté entre Espagnols et Portugais, mais les Italiens sont déjà différents. L'unité de l'Europe ne peut se faire qu'en rappelant le passé commun, y compris Frédéric II en Sicile (pour les allemands et les italiens)
Écrit par : Thomas FERRIER | 25/02/2014
P.S. A propos, la trouvez-vous vraiment si européenne que ça cette musique ? : http://www.youtube.com/watch?v=OfYOTIGoaL0
Écrit par : Anton Cusa | 25/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 25/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 25/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 25/02/2014
Écrit par : Denis | 25/02/2014
Écrit par : Denis | 25/02/2014
Écrit par : Denis | 25/02/2014
"les européens doivent regarder vers l'avenir et non vers le passé"
La tridimentionnalité temporelle s'actionne autour d'un axe où le présent se fait l'arbitre médiateur entre le passé et la projection d'un futur.
Elle est l'enveloppe de la Mémoire, et d'un effet centrifuge, canalise et influe la postérité.
Naturellement, nulle souvenance, qui ne s'exprimerait que de la nostalgie ou du soulagement, émanants explicitement d'une rupture de la communication temporelle.
La mémoire, au contraire, se vit au présent et s'en enrichit continuellement, tel un mouvement perpétuel, constituant ainsi l'essence des peuples.
Nous ne pouvons pas nous river sur l'avenir sans puiser du passé, auquel cas, nous ne serions plus que des gommés, des êtres in vitro de la science folle, bien décidée à nous réinventer à sa sauce...
Écrit par : Richarson | 25/02/2014
Écrit par : Denis | 25/02/2014
"Me concernant je pense que les regards insistants vers le passé ne font jamais que compliquer la vie des européens et posent problème, notamment concernant la question de "l'héritage chrétien""
Le passé est notre rayonnement distinctif, constituant notre européanité.
De s'en vider, par le fait de s'en détacher, ferait de vous un européen désubstantialisé, un contenant sans contenu, où votre légitimité ne s'en réduirait qu'à la matérialité prosaïque de votre présence physique à la destinée de hasard du parcourt d'une éclaboussure.
La (M)émoire de l'Europe est immémoriale, si je puis dire, englobant un TOUT, y compris l'Europe chrétienne au fonctionnement axiomatique de laquelle, et en réponse, sont nées les Lumières.
Tout extrême, génère et érige en son sein, son pendant d'opposition, son contraire:
cette sclérose "d'hermaphrodisme" équilibre ainsi d'une nécessité et d'une complémentarité de l'un et de l'autre, par l'un et par l'autre.
Nous vivons aujourd'hui une ère charnière, où l'omniprésence de la sacro-sainte science retranche à la spiritualité en tout genre.
Curieuse attitude que de fuir toutes ces valeurs universelles (scientifiques)!
La science n'est pas moins folle que ses pères, elle est la composante du fruit de leur semence.
Mais le mot "science" représente et regroupe un monde de matières et de disciplines incalculables, mais toutes représentées par un même et unique état d'esprit;
Je ne m'oppose pas à l'éclairage scientifique, en outre, je rejette ardemment tout bricolage de la Nature, mais aussi la dérive hégémonique du dogme de la communauté scientifique, qui sombre dans des luttes d'intérêts, de rendements, d'intrigues, très éloignés de la "lucidité" et de "sincérité" et de la "rigueur" supposées définir l'esprit "scientifique", qui n'est pas sans rappeler dans un registre de "foi", les clowneries analogues des institutions catholiques (entre autres).
Aucun regard manichéen n'a sa place dans un esprit de raison qui ne perçoit qu'à travers des nuances, où l'idée tranchée binairement sonne telle une hérésie.
Crdlt.
(Richarson sans d)
Écrit par : Richarson | 26/02/2014
Écrit par : Denis | 26/02/2014
Écrit par : Denis | 26/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 26/02/2014
Il n'est pas étonnant que la nuance vous fasse défaut, mais surtout puisse vous effrayer, vous qui balancez des sots (pas seaux) de ragréage au nom d'un paneuropéisme fumé au bois de Seba...
Il n'est pas étonnant non plus, que le cynisme soit votre seule arme cache misère, tel un paravent de naturistes où il ne resterait que le cadre mité, vous la brandissez aussi gratuitement qu'il ne vous est pas possible de contre-argumenter sur du concept, vous qui n'êtes que d'idéologie...
L'Europe est mon berceau, et, à l'image d'un arbre vénérable et séculaire, j'y puise mon énergie dans la profondeur de son substrat, riche et complexe, que des individus de votre espèce, tentent de superficialiser pour faire gober leurs idéaux.
Vous n'êtes pas en mesure de me dicter comment ressentir MON Europe.
Ce qui me navre, d'autant plus, est cette déformation de formatés, qui pensent que les autres se nourrissent également de gavage, qu'ils ne leur seraient possible de penser par par eux-même, sans trouver derrière un quelconque maître a penser. (Parvulesco, je m'en tamponne le séant)
Et je vous lis, ça et là, vous coucher en victime d'un Anton Cusa, au pied d'un thomas ferrier qui n'aurait que cela à faire de panser vos blessures, que votre cuirasse intellectuelle ne peut accuser... (sans jeu de mots)
Je ne suis pas ici pour chicaner, ou agresser gratuitement comme vous le faites, d'un goût douteux teinté d'inversion accusatoire.
Cet Anton Cusa, que je salue au passage, ( ainsi que Thomas ferrier pour son travail), qui clame la nuance en question, et vous, non content de ne rien comprendre, ou de feindre la bêtise, (car il ne met pas possible de croire que vous ne puissiez ne pas comprendre si facile), et du peu qu'il vous en reste, si toutefois il vous en reste, vous le mâchouillez pour mieux le dissimuler.
Aucun intérêt.
Écrit par : richarson | 26/02/2014
Écrit par : richarson | 26/02/2014
Écrit par : Denis | 26/02/2014
Écrit par : Denis | 26/02/2014
Écrit par : Denis | 28/02/2014
A part Cusa, dommage qu'en ce moment que vous n'ayez qu'un jeune Gracula territorialiste, fort bruyant et salissant, caquetant ses imitations stridentes en semi-liberté sur votre site, perché au sommet de vos riches articles, à se faire son bec de roquet encore trop tendre.
(lorsque je dis "riches articles", n'y voyez aucune ironie, je le pense sincèrement)
Crdlt.
Écrit par : richarson | 28/02/2014
Écrit par : Denis | 28/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 28/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 28/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 28/02/2014
Écrit par : Anton Cusa | 28/02/2014
Écrit par : Denis | 01/03/2014
Écrit par : Thomas FERRIER | 01/03/2014
http://fr.novopress.info/158074/edouard-limonov-russie-vit-jours-nerveux/
Selon lui, la Russie entière est tenue en haleine par cette affaire : " l’Ukraine en flammes donne ses chances à l’opposition russe." Il qualifie de l'attitude favorable aux maïdanistes, de la part de certains opposants "libéraux" russes, de "principe très stupide et très dangereux" face à ce "problème géopolitique d’ampleur immense". Il prône une division de l'Ukraine et décrit ces "nationalistes" ukrainiens comme des gens doués
d'une "conscience archaïque". En effet cette expression fait mouche quand on voit avec quelle rage ils défendent une "union européenne" qui les réduirait en miettes (et remplirait leur pays d'immigrés). Voici l'extrait en question :
"les maidanistes haissent la Russie de manière héréditaire. C’est pourquoi ils se rapprochent de l’Occident qui leur est également étranger. Ces Tiahnybok se sentent proches de l’Occident tel qu’il était dans les années 1940, ils ont une conscience archaïque."
Ce sont en effet des marionettes porteuses d'une immense paire d'oeillères, manipulées par les allemands et tout aussi bornées que leurs voisins polonais, rois du "partenariat oriental" qui consiste en essayer, ridiculement, de considérer la Russie comme quantité négligeable dans les relations avec les anciens pays du bloc soviétique.
Je décèle bien évidemment, dans leur hyper-collaborationisme avec "l'Occident", une dimension chrétienne catholicoïde. Je ne connais pas assez les subtilités concernant les "uniates", orthodoxes etc. mais on dirait que c'est bien, à nouveau, d'une détestable influence de cette religion sémite sur le territoire européen.
Écrit par : Denis | 01/03/2014
Quelle jouissance de passer d'une piquette vinaigrée, à un cru bourgeois.
Effectivement, le simple fait d'ébranler des poncifs, sans aucun mépris de ma part d'ailleurs, met ce picador
Écrit par : richarson | 01/03/2014
Quelle jouissance de passer d'une piquette vinaigrée, à un cru bourgeois.
Effectivement, le simple fait d'ébranler des poncifs, sans aucun mépris de ma part d'ailleurs, met ce picador du clavier hors de lui, outillé de ses cure-chicos usagers, à s'inventer des trophées dans une gratuité calomniatrice compulsive.
(relisez mes deux premières interventions et ses réponses)
Rien dans mon premier message ne relève du non-sens ou du subjectivisme, soulignant d'autant plus le caractère idéologique formaté de ce triste sieur.
Je n'ai jamais dévalué la "science" dans le sens où il l'entend ( ce terme étant un générique fourre-tout), je n'ai fait que m'opposer au "bricolage de la Nature" par les savants fous, mais aussi à la dérive hégémonique quasi mafieuse de la caste des "institutions" scientifiques"
Mais, a priori, il est interdit d'émettre la moindre objection, le monde de la sacro-sainte "science" est intouchable, et ceci, non sans me rappeler ces hystériques de culs-bénis.
Vous concernant,
Pour soulager votre curiosité, les réponses devraient être d'un contenu d'autant plus exponentiel que vos questions, quant à elles, se disputent le monopole de la brièveté;
A vrai dire, je n'y vois même pas le bout, sous forme de message limité tel ce support, mais je vais essayer de synthétiser au mieux mon fond de pensée;
On ne peut pas évoquer l'Homme, sans en maîtriser ses aspects, l'humanité dans sa globalité.
Cette "humanité" intervient ici comme un domaine linguistique, où ses composantes formant mots et syntagmes mènent à un processus de communication et d'acquisition cognitive, qui permet à la pensée de s'exprimer et de s'édifier par les flux de cette connaissance acquise.
Un homme de pensée ne peut pas être ignare, à part d'être juste rusé,
Mais l'instruit lui, à le droit d'être con. (n'y voyez pas de vulgarité, ce mot exprime la scission entre deux notions, bien souvent, confondues à tort).
Je vous rejoins donc sur l'importance de la "connaissance", et détrompez-vous, je ne lui dénigre aucun trait.
De nos jours, la culture est accessible à tous, c'est un fait, n'importe qui peut se pointer sur un blog avec un savoir factice, dissimuler derrière son écran, et ce n'est pas cet égrenage culturel donné à tous qui importe (ceci ne veut pas dire que tous le font, vous confondez le sens de ma phrase, effectivement que les français sont ignares dans cette "discipline"), mais le potentiel "ratio", lequel ne peut en rien être pastiché.
Je regrette toutefois que vous ayez focalisé votre attention sur cette boutade de "déballage marchand", qui s'élève plus en critique d'un débat stérile de prêcheurs, faisant vrai ce que d'autres réduiront à des supputations de thèses historiques obsolètes. Voilà tout. Votre orgueil ne doit pas vous aveugler.
Je n'ai jamais cherché à masquer quoi que ce soit pour cautionner implicitement la thèse d'une Europe intrinsèquement "européenne" à laquelle je n'adhère pas, et ceci suinte dans mes deux premiers messages.
Je ne comprends ABSOLUMENT pas vos analogies me concernant avec Thomas Ferrier sur la question européenne, vous n'avez certainement pas du lire mes premiers messages, mais prenez le temps de le faire (a priori, vous êtes "charrette" mais bon) où j'évoque une certaine nuance qui vous caractérise, et vis-à-vis de laquelle je vous rejoins totalement, encore une fois...
a+
Crdlt.
Écrit par : richarson | 01/03/2014
J'en profite pour rectifier cette étourderie:
"dissimuler derrière son écran," dissimulé.
Écrit par : richarson | 01/03/2014
Vous constaterez que l'adorable mainate, bien disposé à vous imiter, s'est posé sur votre épaule en pense-bête, au cas où si la mémoire vous ferait défaut.
Écrit par : richarson | 01/03/2014
Écrit par : Denis | 01/03/2014
Écrit par : Denis | 01/03/2014
Veuillez m'excuser d'avoir pris le temps de m'extraire "publiquement" cette petite caillasse effrontée qui sévissait impunément et gratuitement entre mes orteils, et je vous remercie de votre tolérance à la liberté d'expression.
Revenons à l'Ukraine effectivement,
"Le vote d'une loi supprimant le statut du russe était d'une extrême maladresse"
Je m'alarme également de cette tentative d'abrogation par dépréciation d'une évidence linguistique factuelle de la diversité ethnique et culturelle du "paysage" ukrainien.
Cette mesure qui sonne telle une vulgaire provocation sans intérêt politique immédiat, qui plus est, dans de telles circonstances, n'est pas une "maladresse" mais stupidité sans nom.
Cette région, pour des raisons multiples, me concerne grandement.
Crdlt.
Écrit par : richarson | 01/03/2014
Écrit par : AntonCusa | 01/03/2014
Écrit par : Anton Cusa | 01/03/2014
Écrit par : Anton Cusa | 01/03/2014
Écrit par : Anton Cusa | 01/03/2014
"N'y voyez point, je vous pris, de l'outrecuidance, mais je pense que toutes les connaissances partagées ici par moi eussent mérité contre-argumentation moins sommaire."
Pourquoi voulez-vous que je contre-argumente des opinions que je vous partage?!
Pour contre-argumenter, et ce devoir ne s'enjoint qu'entre personnes de raison, faut-il qu'il y ait désaccord, or ici, à part de chinoiser des broutilles, je ne serais que dire sur les grandes lignes qui sont les miennes également.
" Mes analogies trouvent, quant à elles, leur explication dans votre invitation à politiser davantage la discussion.."
Ceci je l'ai bien compris, mais "politiser" l'échange n'implique pas de dupliquer les convictions de TF comme vous sembliez me le formuler.
"qui sont ces gens ? d'où parlent-ils ? avec quel statut et sur quel support ? Le fait qu'il semblât s'agir d'illustres inconnus"
Ce questionnement relève du sérieux, ni plus ni moins, toute personne sensée s'impose ce peu... il ne s'agit pas d'être dupe!
Mais vous vous trompez d'imaginer que je n'en fasse qu'une ordonnance de principe, comment pourrais-je fonctionner de la sorte, en étant moi-même un parfait inconnu !!
Là n'est pas la question, je vous le dis et redis; de débattre éternellement sur des thèses historiques, défendues ou attaquées en fonction de "l'émotivité" ethnico-culturelle et politique de chacun, n'est en rien productif, ( cf Turquie...) et cela ne veut pas dire que vous débitiez des conneries, mais il semblerait que vous l'ayez perçu (encore une fois) dans le mauvais sens, (maudit orgueil!) ce même sens qui n'est pas le mien.
Crdlt.
Écrit par : richarson | 01/03/2014
Sur l'Ukraine;
" indique qu'on ne peut faire totalement l'impasse sur les lignes de fractures historiques, culturelles et religieuses"
Voilà une autre analyse que je ne pourrais contre-argumenter, tellement je la pense.
A moins que vous soyez adepte d'un certain masochisme aux culottes cloutées ;) quand bien même, je n'aimerais pas me tirer une balle dans le pied pour autant.
Écrit par : richarson | 01/03/2014
Quant à l'Ukraine, on dirait qu'en dépit de ces querelles nous sommes d'accord pour estimer qu'elle devrait être divisée en une partie définitivement intégrée à l'empire russe et une autre, à son côté Nord-Ouest, rattachée à l'Europe de l'Est. La question à présent est de savoir à quel point devra couler le sang pour que les gens "remplis de bon sens" qui sont au pouvoir finiront par s'en apercevoir.
Écrit par : Denis | 01/03/2014
Écrit par : Denis | 01/03/2014
Écrit par : Anton Cusa | 01/03/2014
Écrit par : Anton Cusa | 01/03/2014
N.B. Vous l'aurez compris Richarson, c'est le principe de l'anonymat des auteurs qui permet aux recenseurs des comités de lecture de luter contre cet argument d'autorité.
Écrit par : Anton Cusa | 01/03/2014
Écrit par : Denis | 01/03/2014
Écrit par : Denis | 01/03/2014
"l'argument d'autorité"
Où avez-vous pêcher cela dans mes commentaires? en quoi je m'y réfère????
Je vous copie cette phrase de l'un de mes commentaires précédents;
"faisant vrai ce que d'autres réduiront à des supputations de thèses historiques obsolètes."
Voilà le problème, ce support (internet/anonymat) ne convient pas à cela, rien d'autre, rien qui pourrait vous laisser entendre une quelconque médisance de ma part sur la connaissance, où bien au contraire, je l'expose comme une nécessité consubstantielle à la manifestation de la pensée.
(constatez par vous même l'échec de vos (vous et d'autres) échanges interminables sur ce blog, concernant la Turquie, ou sur un autre article, où les commentaires furent fermés pour éviter les débordements, je dis cela sans prendre partie, je constate juste)
Vous persistez, et c'est fort dommage, à vous laisser mener et séduire par vos émois et relents de susceptibilité, la même rengaine de surjeteuse, entachant ainsi votre discours de considérations et d'analyses purement spéculatives, sans vouloir comprendre le sens de mes mots imagés, lesquels le sont uniquement pour s'affranchir de toute explication superflue et grotesque que seuls des esprits réduits seraient à même de quémander pour éclairer leur vision de taupe.
Et c'est en cela, que j'évoque votre (supposé) orgueil, ce sentiment étant à l'origine de votre défensive qui n'a pas lieu d'être, et qui me flanque le fâcheux mirage de vous percevoir dans ce désert de compréhension, ce cas précis, tel un instruit qui aurait le droit d'être c...
Prenez cela comme une impression, bien sûr...
Écrit par : richarson | 01/03/2014
Écrit par : richarson | 01/03/2014
Écrit par : Anton Cusa | 01/03/2014
Écrit par : Anton Cusa | 02/03/2014
"le recours à l'argumentation d'autorité, que vous avez d'ailleurs pleinement assumé dans un précédant message (la qualifiant de très sérieuse), ressort chez vous lorsqu'on associe ces quelques mots "n'importe qui peut se pointer sur un blog avec un savoir factice, dissimuler derrière son écran..."
Pure extrapolation!!
"Il ressort clairement de tout cela que, dans votre conception, les connaissances partagées généreusement par moi ici ne sauraient être prises au sérieux par cela seul qu'elles ne sont accompagnées d'aucune caution d'autorité formelle palpable."
Pure spéculation voire divagation! (que dire de plus)
Je vais finir par croire que derrière tant d'assurance se cache l'éternel complexe inassumé.
" Ce que vous prenez pour de l'amour propre déréglé n'est en réalité qu'une exigence de rigueur et de clarté, je vous l'assure. "
Vous ne m'en voyez pas (r)assurer pour autant, il ne s'agit pas de rigueur et de clarté, mais d'une jouissance de contredire, de s'opposer, de se confronter, en s'inventant des obstacles, au point que votre propre écho vous exciterait à le contredire.
"Je ne crois pas du reste que la censure pratiquée ça et là à mon encontre eût, en elle-même, valeur de preuve pour démontrer je ne sais quel échec de ma part."
L'échec de l'échange constructif, au profit d'une confrontation improductive et intempestive. assurément.
"Bien au contraire, oserais-je affirmer."
La bonne blague! Vous êtes taquin mon petit!
Ne me reprochez pas d'argumenter trop sommairement, là où vous passez maître en la matière.
"En vous voyant vous enferrer ainsi dans de telles explications,"
Il ne s'agit pas d'explication personnelle, mais d'un constat. (rigueur et précision)
"j'incline désormais à croire que l'orgueil n'est que de votre coté dans toute cette histoire."
Pardonnez ma franchise, mais je me sentirais bien petit d'être mené par l'orgueil pour si peu...
Écrit par : richarson | 02/03/2014
Chers amis, je pense que je vais me retirer, du moins pour un temps, de ces disputes, parfois assez...Avec toutes mes excuses.
Écrit par : Anton Cusa | 02/03/2014
Hardiesse dans les conjectures, rigueur dans la réfutation ...
C'est cela la science. La vraie. Aux antipodes de ceux qui au contraire jouent de la science comme d'un argument d'autorité, par exemple pour imposer les théories "pédagidiotes" qui détruisent les systèmes éducatifs, au nom de leur stupide "expertise" qui, en général, est exactement proportionnelle à la longueur de leur langue lorsqu'ils (...) (je souhaite rester poli).
Écrit par : Denis | 02/03/2014
Pour en revenir à l'Ukraine ... le parti Svoboda, c'est à dire les nationalistes ukrainiens, est très disponible à des échanges avec des européens à travers leur responsable des communications internationales, Taras (Тарас Осауленко) à l'adresse que voici : taras.osaulenko@svoboda.org.ua
Entre autres, il nie l'accusation de russophobie de leur part.
Extrait d'un récent email : "Pourquois on n'a jamais vu au Maidan pendant 4 mois des officiels de la Rossyia? Les europeens et les americans y arrivaient, et on a ete pret d'acuillir toujours les russes! Saufs des simples patriotes russes qui avec les drapeaux russes qui sont presente la ba et aujourd'hui."
Écrit par : Denis | 02/03/2014
Voici un lien intéressant, qui présente ce que (selon des "média" russes) deux leaders ukrainiens se sont dits, l'un du parti Svoboda et l'autre du Praviy Sektor, ce dernier semblant plus lucide. Il déclare en substance qu'il fait certes semblant de vouloir s'intégrer à l'Union Européenne mais qu'en aucun cas il n'y tient pour de bon : "Je suis prêt à supporter ce clown(=blague ?) de l’intégration européenne , alors qu’il n’est pas sérieux de parler adhésion à l’UE . Je préfère être embrassé par des Cosaques du Kouban(ndlr : ancien groupe ethnique de mercenaires ukraino-russe vivant dans le sud de la Russie) que par un pédé avec l’Union européenne . Rejoindre l’Europe , c’est la mort pour l’Ukraine . Mort pour l’Etat et pour le christianisme . Nous voulons une Ukraine et des Ukrainiens gouvernés par des Ukrainiens et ne pas servir les intérêts des autres. Y compris l’Amérique et l’Union européenne . En aucune façon !"
La transcription est difficile mais il semble en résulter, ce qui est surprenant, que le mouvement reprendrait cette fois ci si de nouvelles négociations pour l'adhésion à l'UE reprenaient.
Un tel retournement serait un splendide coup d'éclat.
Difficile à croire certes.
Nous devons en tout cas, nous européens, aider ces gens à se rendre compte du piège mortel qu'est cette adhésion.
Je leur ai envoyé un lien qui en dit long sur ce que ça signifie :
http://www.fdesouche.com/428411-photo-du-jour-la-jeunesse-bordelaise
Écrit par : Denis | 02/03/2014
Je vous reprochais pour ma part non point de recourir à l'argumentation d'autorité (on y recourt tous pour des raisons pratiques à la vérité, l'idéal scientifique de la "tabula rasa" ne pouvant être atteint dans toutes les situations de la vie), mais de vous y borner complétement, sans prendre jamais en considération, ne fût-ce qu'une seconde, le fond des problèmes (même lorsque vous me louiez du reste ; ainsi faites-vous parti de ces personnes qui admirent sans n'y rien comprendre). La mise en regard de cette réponse très tranchée et dépourvue de nuances (la votre, s'entend) et de ces quelques appréciations très légères où vous vous permettiez de qualifier ma dispute avec Denis de "savoirs factices, livresques, obsolètes, etc. pouvant être déballés par n'importe qui se cachant derrière un écran " montre, s'il en fut, le ridicule de ces dénégations purement affirmatives, qui m'eussent d'ailleurs fait rougir de honte à votre place. Nul doute que, s'il se fût agit d'un malentendu, vos explications eussent été autrement à la hauteur que ces infantiles répliques : "pure spéculation ; pure extrapolation, pure divagation". Vous devriez d'ailleurs vous estimer très honoré que je prisse la peine d'y répondre, à ces indignes chicaneries.
Vous me voyez désolé Richarson, mais l'échec de l'échange constructif ne saurait en lui-même être allégué, sans autre forme de procès, à l'appui de ces incriminations légères selon lesquelles cette dispute ressortît au déballage marchand de savoirs factices, obsolètes, facile d’accès, donné à n'importe qui, etc. Vous aviez-vous même convenu, cher Richarson, de ce que mes contradicteurs étaient des idéologues, comme pris de vomissements lorsqu'ils fussent aux prises avec des idées dérangeantes tout contraires aux leurs, aussi votre mauvaise foi ergoteuse est-elle évidente. Là encore, estimez-vous heureux que je daignasse répondre à ça...Mis à part ces médiocres finasseries, je déplore du reste que vos interventions sur ce blog se limitassent à ces réponses théâtrales sans objet à l'attention de Denis, où vous ne preniez absolument jamais la peine d'examiner le fond des problèmes traités ici (peut-être y êtes-vous d'ailleurs impropre, par impuissance intellectuelle ?).
Je vous préviens que, si vos réponses se révèlent être encore du même acabit, je ne vous traiterai qu'avec l'ignorance qui se doit. Le temps d'ailleurs vient sérieusement à me manquer.
Écrit par : Anton Cusa | 03/03/2014
Écrit par : Anton Cusa | 03/03/2014
Soit dit en passant : "falsifier", quel faux ami. En français on dirait plutôt réfuter ou démentir.
Vous avez raison de dénoncer l'attitude inutilement dérangeante de richarson.
Tout ceci une fois de plus nous éloigne de cette pauvre Ukraine.
Écrit par : Denis | 03/03/2014
Écrit par : Thomas FERRIER | 03/03/2014
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