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14/12/2012

Le Pen, une histoire française, par Péan et Cohen


Le Pen une histoire française - 28 nov. 2012 par PSUNE-NEUSP

Commentaires

Bonsoir Thomas,
Je suis toujours perplexe concernant cette vision du front, qu'il ait pu être un allié objectif de la "gauche" d'accord, comme le front de gauche, les verts peuvent l'être pour la droite, quand ils ne s'allient pas au ps. Dans la lutte que se livrent les partis politiques tous peuvent tantôt être alliés tantôt ennemis d'une certaine facon, c'est le jeu. De ton point de vue "d'européiste" je comprends que tu sois incompatible avec le Fn mais ce parti représente tout de même une opportunité pour les français opposés à la submersion migratoire. Même si les dirigeants du fn sont des vendeurs de tapis( comme tous les politiciens professionnels), sur le papier ils offrent, dans les structures partisanes existantes, ce qu'il se fait de moins pire au niveau de l'immigration. Alors oui le Fn c'est sûrement loin d'être satisfaisant mais est-ce pire que l'umps?... au final tu as appelé à voter Sarkozy mais vous vous tapez quand même Hollande :D.
Salutations !
ps: serait-il possible de correspondre par mail de temps à autre comme tu disposes maintenant du mien. Je considère que certaines de mes réactions ne nécessitent point une audience publique.
pps: c'est toujours le néant sur twitter.

Écrit par : Samy | 15/12/2012

1. Le plus simple est alors de m'envoyer un mail et j'y répondrai.

2. Les Verts ou le Front de Gauche n'ont pas été créés ou aidés considérablement par la droite. Alors que le FN, sans le coup de pouce de Mitterrand, n'était rien. Il ne correspond pas à un parti politique et les éléments programmatiques, simples données de marketing, y sont inexistants.

3. Par exemple, en ce moment, "Marine" la joue plus à gauche qu'Hollande. Demain, elle défendra la libre entreprise aussi bien... C'est ce que faisait son père, qui disait tout et son contraire. Par exemple, opposé à l'adhésion turque à l'UE mais grand ami de l'islamiste turc Erbackan. Et puis, cette fascination de Le Pen ou d'Haider pour Saddam Hussein...

Écrit par : Thomas FERRIER | 15/12/2012

Bravo pour cette magistrale analyse.
Un petit bémol sur Le Pen et l'immigration: ça a été le seul à dire qu'il y aurait des problèmes avec elle, que ce soit Duprat ou pas qui lui en ait soumis l'idée. Et il avait vu juste. De même sa fille a une certaine utilité en ceci qu'elle met en avant des thèmes déjà en vogue chez le père. Après, qu'elle soit une solution de gouvernement c'est autre chose.
bien à toi.

Écrit par : àbout | 16/12/2012

(suite)
Je ne crois pas qu'elle ait la "haine" de l'Europe, elle est contre.
Elle dénonce l'intervention de cette Europe dans notre politique, nos lois, notre souveraineté, je ne vois pas en quoi cela serait répréhensible.
Avoir envie d'être un peuple souverain, y'a rien de répréhensible non plus.

Écrit par : àbout | 16/12/2012

@ "àbout"

En fait, non. Le thème de l'immigration (extra-européenne) comme facteur de dissension a été évoqué bien auparavant par le général De Gaulle, mais aussi par Valéry Giscard d'Estaing, et si on doit se limiter au cas de la "droite nationale", le mouvement Europe-Action de Dominique Venner, dès 1963, avait lancé des campagnes sur ce thème. Il n'a donc pas du tout été le seul, et il ne faut en aucun cas passer sous silence le caractère opportuniste chez lui de l'exploitation postérieure de ce thème.

Écrit par : Thomas FERRIER | 16/12/2012

@ àbout (suite)

[au fait, merci pour ton commentaire]

Il n'y a pas à être "contre l'Europe", de la même façon qu'il n'y a pas à être contre la pluie, puisque l'européanité est... une réalité indiscutable, comme le fait que la terre tourne autour du soleil.

On peut critiquer l'Union Européenne, on peut ne pas la trouver assez européenne (ce que dit un Zemmour) voire pas européenne du tout. L'UE n'est qu'un outil dont on peut tirer le meilleur, en le voyant comme marche vers la république européenne (bâtie sur des concepts en revanche totalement différents), ou le pire, lorsqu'elle est, comme actuellement, dirigée par les mêmes pantins que ceux qui commandent aux Etats.

En outre, il n'y a pas de souveraineté sans puissance, et la puissance est encore au niveau européen, mais plus au niveau national.

Le souverainisme est l'ennemi de la souveraineté du peuple, car il s'agit d'une idéologie déconnectée du réel et qui se retourne contre les citoyens. La "Françafrique" est une idée typiquement souverainiste, par exemple.

C'est répréhensible de mon point de vue parce que cela repose sur des mensonges (elle dit que 80% de nos lois sont d'essence communautaire, alors qu'en fait c'est entre 12 à 14%; elle accuse l'€ de la crise alors que le Royaume-Uni et l'Islande connaissent la même situation que nous) et que cela va contre les intérêts fondamentaux du peuple.

Ce que je dis là est aussi vrai pour un mouvement comme UKIP au Royaume-Uni.

Comme dans la Grèce antique, où l'athénien Démosthène, refusant le pan-hellénisme, fit le jeu des Perses puis des Macédoniens, les europhobes de la droite nationale font le jeu des USA.

Or défendre l'Europe, c'est défendre les Européens ! Ce à quoi je m'emploie avec nos modestes moyens.

Bien cordialement,

TF

Écrit par : Thomas FERRIER | 16/12/2012

Merci pour ta disponibilité, c'est contact@psune.fr l'adresse en question?

Écrit par : Samy | 16/12/2012

@ Samy

Je t'ai envoyé un mail à l'adresse que tu indiques ici dans tes commentaires.

Écrit par : Thomas FERRIER | 16/12/2012

Merci pour ta réponse étoffée.
Que penses-tu des idées de François Asselineau?

Écrit par : àbout | 16/12/2012

@ àbout

Qu'il est à l'antithèse de mon combat et de mes idées.

Écrit par : Thomas FERRIER | 16/12/2012

Les commentaires sont fermés.