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31/12/2011

MEILLEURS VOEUX 2012 - OPTIMVS DIES FESTVS

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Chers compatriotes européens,

Pour cette nouvelle année 2012, MMDCCLXV ab urbe condita en année romaine, au nom du Parti Socialiste Unitaire pour la Nation Européenne, le Parti des (vrais) Européens, je vous souhaite d’excellentes fêtes.

Les politiciens professionnels français vous promettent une année 2012 décisive, afin de faire croire qu’ils ont encore un quelconque pouvoir et que les élections présidentielles à venir seront un enjeu. Cela n’est aucunement le cas. 2012 sera encore l’année des non-choix, entre un vote pour les partis en place, qui ont échoué et continuent d’échouer depuis des décennies, et des partis contestataires qui leur disputent des symboles de pouvoir.

Ainsi certains agitent-ils une « menace Le Pen », alors que l’héritière du parti incarné par son géniteur n’est aucunement en position de triompher, même si elle pourrait en revanche faire élire son adversaire en accédant au second tour. Tous les ténors des partis politiques nationaux sont partis en campagne, à l’exception du président sortant, qui semble vouloir faire durer le plus longtemps le suspens, façon sans doute de tirer parti de sa fonction. Là où ces hommes politiques vous disent la vérité, à la différence de la susnommée, c’est que l’enjeu est européen et n’est plus national depuis longtemps. Mais une fois le constat fait, que proposent-ils ? Rien. On a pu voir en 2011 qu’ils étaient incapables, Merkel et Sarkozy en tête, de se mettre d’accord sur une réforme d’envergure, un fédéralisme budgétaire européen, alors même que la crise des dettes souveraines s’amplifie. Le pouvoir n’est plus national, en effet, mais n’est toujours pas européen. Dans un tel contexte, ce sont les organisations mondialistes, et notamment les agences de notation, toute géographiquement situées, comme par hasard, aux Etats-Unis, qui tirent les ficelles. Ainsi, l’Italie et la Grèce se sont-elles dotées de premiers ministres technocrates, sans ambitions idéologiques mais tous formés par le groupe américain Goldman Sachs.

A ceux qui rêvent d’une France seule, à nouveau « conquérante » par magie, sous prétexte qu’elle serait libérée des contraintes communautaires, mais pas des contraintes constitutionnelles, à ceux qui en revanche croient à une solution mondiale à la crise, faisant allégeance à des organisations comme le FMI, nous devons leur opposer un argument massue, l’Europe. En effet, si la France seule, mais ce serait aussi vrai pour l’Allemagne, est incapable de trouver en elle-même son salut, n’en déplaise aux bonimenteurs souverainistes, l’Europe seule peut en revanche y réussir. Elle le pourra d’autant plus si elle est enfin dotée d’une structure institutionnelle digne de ce nom, en clair d’un véritable gouvernement unitaire européen.

Pour 2012, le PSUNE entre en ordre de bataille pour préparer les élections européennes de 2014 pour lesquelles il espère être présent et proposer enfin une véritable alternative au système politique européen gangréné, afin que de vrais députés européens fassent leur entrée à Strasbourg, de vrais députés parce qu’ils auront sur leurs épaules le poids d’une grande responsabilité politique. Face aux députés souverainistes, assis confortablement sur leurs sièges au parlement et touchant leurs émoluments, alors même qu’ils rejettent profondément ces institutions, face aux députés systémiques, dédommagés par leurs pairs pour leurs échecs (ou parce qu’ils dérangent) par un mandat rémunérateur, à l’instar de cette ancienne ministre de la justice UMP bien connue, qui ne rêve que de Paris, il serait bon qu’un pôle d’opposition sincèrement européiste, face au camp de Charybde et à celui de Scylla, voie le jour et soit la voix de l’Europe au cœur d’une assemblée qui se veut « européenne ».

Dans ce cadre, le PSUNE proposera au premier trimestre 2012 un ambitieux programme de renaissance européenne, afin de doter l’Union Européenne d’institutions ambitieuses et de remettre l’Europe sur les bons rails civilisationnels, par des mesures indispensables en matière sociétale et économique. Se donner les moyens de susciter une relance de la natalité européenne, préserver et restaurer l’européanité de l’Europe dans tous les domaines, combattre l’individualisme au nom de l’intérêt général et du bien commun, au service de sa patrie (européenne) et pour l’avenir de sa famille.

Cette Europe politique nouvelle à bâtir à partir de l’Union Européenne existante, sera ouverte à tous les peuples du continent, mais rien qu’à eux. Le PSUNE continuera ainsi de prêcher l’amitié renforcée entre la Russie et le reste de l’Europe et continuera dans le même temps de s’opposer à l’intégration turque à l’UE. Dans ce cadre, nous n’hésiterons plus à travailler avec des mouvements associatifs ou politiques ayant à cœur l’émergence d’une Europe puissante et unie, et ayant à cœur, tout comme nous, la préservation de notre européanité.

Un nouveau site, un blog régulièrement achalandé, et un programme européen, et voilà le PSUNE en marche. Il nous reste le plus gros du travail, nous faire connaître et accéder aux media nationaux et internationaux. Souhaitons que l’année 2012 soit celle de l’émergence sur la scène politique française et européenne du PSUNE.

Nous avons encore bien des montagnes à escalader. Alors, en avant !

Thomas Ferrier
Secrétaire général du PSUNE