21/04/2013
L’identité tchétchène, menacée par le nationalisme et l’islamisme
Les responsables des attentats meurtriers de Boston ont été retrouvés et ce sont deux américains d’origine tchétchène, deux frères réislamisés sous une forme radicale via internet, dont l’un est mort et l’autre est gravement blessé. Isolés au sein de leur communauté, bien que présents depuis dix ans aux USA, ils n’ont jamais pu s’acclimater et, victimes d’un trouble identitaire grave, ils ont sombré dans la barbarie terroriste. L’un comme l’autre sont issus d’une famille nationaliste, le plus jeune portant le même prénom que le chef indépendantiste Djokhar Doudayev.
Leur crime fait réfléchir sur les relations entre l’identité tchétchène authentique, le nationalisme qui prétendait la défendre et l’islamisme vers lequel il a fini par dériver jusqu’à fusionner avec lui. Rappelons que sur le principe le nationalisme défend les spécificités propres à une nation alors que l’islamisme est par essence internationaliste, défendant l’umma islamiya et non la nation respective de chacun. En soi, ils sont antagonistes, mais une guerre a tendance à exacerber les particularités religieuses. Face au rouleau compresseur russe, face aux chrétiens orthodoxes, de plus en plus de nationalistes tchétchènes ont dénaturé leur combat en affirmant leur islamité, islamité spécifiquement vaïnakh d’abord puis islamisme salafiste ensuite.
Or qu’est-ce que l’identité tchétchène véritable si ce n’est l’européanité de langue tchétchène ? Les Tchétchènes sont, au même titre que les autres peuples du Caucase, des Européens, et non des Moyen-orientaux. L’islamisation de leur pays ne date que du XVIIIème siècle. Auparavant, comme les autres peuples des montagnes, y compris les Basques, ils étaient demeurés très longtemps des polythéistes au panthéon foisonnant et à la riche mythologie. A peine effleurés par le christianisme, ils ont ensuite été contraints d’adopter l’islam, qui est devenu un référent identitaire à partir du moment où la résistance aux Russes s’est faite sous cette bannière et au nom de l’imam Chamil dans la première moitié du XIXème siècle.
Pourtant, Ingouches et Tchétchènes, même dans le martyr de la déportation sous Staline vers l’Asie centrale, sont restés un peuple fier de ses racines et conscient de son passé. Ce n’est pas un hasard si en 1956 les Ingouches, pourtant officiellement musulmans, ont construit un temple au dieu de l’orage Sela, pour le remercier de leur avoir permis de retrouver leur terre ancestrale. Comme les Arméniens voisins, au sein desquels le paganisme « néo » est en plein renouveau, la communauté des Hethanos (le mot arménien pour « païen », à rapprocher de l’anglais heathen) organisant des cérémonies au temple de Garni en l’honneur du dieu guerrier Vahagn, les Tchétchènes et Ingouches auraient pu se tourner vers leur foi native et rejeter l’islam.
Le nationalisme tchétchène de type laïc est mort. Il a été brisé par l’intervention militaire russe. Si la Tchétchénie devenait demain un état indépendant, elle serait le premier état islamiste en Europe. Et elle l’est presque déjà sous le joug de son tyranneau local, soutenu par Poutine qui y achète ainsi la paix civile. Mais c’est un faux calcul que fait le Kremlin. En choisissant un islamisme rallié pour lutter contre un islamisme d’opposition, il ne rend pas service au peuple tchétchène, qui régresse d’un bon siècle.
Entre le nationalisme de division, inacceptable à raison aux yeux de Moscou, et l’islamisme, il faut s’opposer aux deux mais le soutien de la population ne peut être obtenu que par une aide financière soutenue mais surtout par l’affirmation de l’identité tchétchène, aux côtés de l’identité russe et non en opposition avec cette dernière, de l’identité tchétchène véritable. C’est donc bien en redorant le blason des traditions tchétchènes indigènes, antérieures à l’islam, que ce peuple du Caucase retrouvera son européanité, et qu’il ne cédera pas aux sirènes mondialistes de l’islamisme international mais s’opposera à lui.
Ce n’est pas avec Allah que les Tchétchènes défendront leur identité, qui n’est pas menacée par les Russes dans la mesure où elle ne cherche pas à s’opposer à eux, mais avec Diala, le Dieu ancestral du peuple vaïnakh. Ce sont sous les symboles du dieu du ciel, comme ce tétrascèle vert de Diala représenté ici, et dans les sanctuaires nationaux du pays tchétchène que se trouve l’âme de ce peuple, son identité immémoriale. Le pays des loups doit chasser les renards salafistes infiltrés sur son sol, et le premier d’entre eux y préside actuellement.
Les rodnovery russes, qui dénoncent le christianisme orthodoxe comme étranger à la Rus’ éternelle, ne peuvent que comprendre ceux des Tchétchènes qui déplorent la perte de leurs traditions indigènes, car l’ennemi de l’identité tchétchène, ce n’est pas la Russie, mais l’islamisme dont un nationalisme perverti a été le fourrier. Il est à souhaiter que la déesse tchétchène Sata, épouse du dieu orageux Sela, et déesse de la sagesse, version caucasienne d’Athéna, éclaire les esprits de ce noble peuple et l’engage sur la seule voie qui est la sienne, la voie de l’Europe.
Dans une Russie qui rejoindra la famille européenne à laquelle elle appartient depuis toujours, au sein d’une Europe unie de l’Islande à l’Oural et par extension au Pacifique, les Tchétchènes rejoindront les Basques dans le camp de la résistance identitaire face au mondialisme. Ce n’est pas aux côtés des musulmans du djihad qu’ils siègeront mais en face, aux côtés des autres européens, réconciliés avec les russes, ceux-ci réconciliés eux-mêmes avec des Européens qui auront retrouvé leurs valeurs, vaincu la décadence et eux aussi restauré leur identité.
Contre le nationalisme diviseur qui a ruiné le pays, contre l’islamisme qui est la trahison pure et simple des valeurs ancestrales des peuples vaïnakhs, Ingouches et Tchétchènes, l’affirmation de l’identité tchétchène, soutenue alors par la Russie, est le seul remède possible. Et de même en Bosnie ou au Kosovo, ce sont les principes européens, préchrétiens et préislamiques, qui constituent le rempart naturel de la civilisation, de notre civilisation.
Thomas FERRIER (PSUNE)
Illustration: photographie d'une classe d'enfants tchétchènes illustrant le caractère pleinement européen de ce peuple.
16:39 Publié dans Analyses, Citations, Mes coups de gueule, Programme du Parti des Européens | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : tchétchénie, pays européen, nationalisme, identité, islamisme, paganisme, vaïnakhs, diala, sela |
Commentaires
Bonjour, ne considérez-vous pas les Tchétchènes comme partiellement hybridés avec des éléments turco-mongols, au même titre que certains Russes de "souche" ? Si ces personnes sont véritablement européennes, comment expliquez-vous le fait qu'ils soient munis de plis épicanthiques ? La cause politique pour laquelle vous vous investissez me paraît globalement très juste, mais ne croyez-vous pas que les Caucasiens et les Européens de l'Est sont extrêmement composites au point de vue de l'anthropologue physique ?
Écrit par : Piotr | 23/04/2013
@ Piotr
C'est très marginal et les études génétiques sur la population russe qui ont été réalisées ont largement invalidé le mythe d'une asiatisation. Ce ne sont pas les russes qui se sont asiatisés, mais ce sont les tatars qui se sont européanisés. La Russie a triomphé de l'Asie qui avait cherché à la soumettre et a été une fois de plus le rempart de l'Europe.
Et puis, en toute honnêteté, l'Europe de l'Ouest n'a aucune leçon à donner à l'Europe centrale et orientale, surtout ces dernières décennies.
Cordialement.
PS: je ne peux que vous inviter à lire des ouvrages sur les traditions païennes des Ingouches et Tchétchènes, par exemple ceux de la spécialiste Maria Tsaroieva, qui sont disponibles en langue française.
Écrit par : Thomas FERRIER | 24/04/2013
Je vous remercie pour votre réponse. Le pseudo-"touranisme" tant vitupéré autrefois par les pangermanistes semble donc relever essentiellement de l'hybris politique le plus radical. En outre, il n'est pas inexact que les Européens de l'Ouest se métissent assez considérablement, ce qui, sans méjuger l'importance des disparités régionnales, constitue une entrave potentielle pour l'aboutissement d'une Grande-Nation Européenne ; Ou, encore, des enclaves ethniques se formeront progressivement en France, et je suis convaincu que les autochtones de souche européenne ne pourront et ne devront compter que sur l'assistance (Technique, logistique, alimentaire, voir démographique) que leur prêteront les Peuples de l'Est, dont l'unité et l'affirmation sera préalablement requise. J'ose croire que des Lettons, des Polonais, des Russes, des Finlandais, des Estoniens, seront un jour en mesure d'entamer un noble processus de reconciliation collective, par-delà le recroquevillement chauviniste et la sauvegarde de préjugés historiques actuellement infondés.
Écrit par : Piotr | 24/04/2013
@ Piotr
L'idéologie "eurasiste" prônée par certains "penseurs" français ou russes (exemple: Alexandre Douguine), ne tient pas une seconde. Tout ce qui va dans le sens d'une négation de l'européanité du peuple russe, que ce soit au nom d'une "spécificité" russe ou d'un caractère prétendument "européen et asiatique", sert d'autres intérêts que ceux des Européens, dont font partie les Russes.
Le salut de l'Europe entière passe par l'unité de tous les Européens. Le sacrifice de la souveraineté politique "nationale", au profit de l'identité régionale et européenne, est la clé de notre avenir.
Écrit par : Thomas FERRIER | 24/04/2013
Je suis tout à fait en accord avec vos propos, ceux-ci sont intellectuellement cohérents et politiquement atrayants, mais ce n'est pas sous peu que les Européens s'unifieront malgré la déliquescence létale à laquelle nous sommes confrontés.
Écrit par : Piotr | 24/04/2013
@ Piotr
Il ne faut jamais désespérer, car la lumière jaillit toujours lorsqu'on a atteint le bout du tunnel.
Écrit par : Thomas FERRIER | 24/04/2013
J'ai, par ailleurs, pu trouver un lien sur lequel les allégations relatives à un pseudo-caractère mongoloïde des Polonais est scientifiquement infirmé. Le voici, si vous souhaitez le consulter :
http://polishgenes.blogspot.fr/2013/03/no-mongolian-admixture-in-poland.html
Écrit par : Piotr | 25/04/2013
Les Turkmènes sont-ils européens ? Qu'en est-il des Pachtounes ?
Écrit par : Porus | 25/04/2013
@ Porus
Non, les premiers ne le sont pas, il s'agit pour l'essentiel d'une population issue d'un mélange entre Iraniens et Turcs asiatisés. Quant aux seconds, s'ils sont linguistiquement nos cousins (indo-européens), ils sont d'ailleurs eux aussi iranophones, pas plus.
Un basque est un européen. Un indo-iranien ne l'est pas. Notre projet est strictement européen.
Écrit par : Thomas FERRIER | 26/04/2013
Que pensez-vous de cet article ? http://www.washingtonpost.com/national/health-science/linguists-identify-15000-year-old-ultraconserved-words/2013/05/06/a02e3a14-b427-11e2-9a98-4be1688d7d84_story.html
Il soulève l'hypothèse d'une langue "proto-eurasienne".
Écrit par : Porus | 07/05/2013
Non, c'est la preuve que le proto-indo-européen est plus ancien qu'on ne le croyait et ça renforce la théorie de la continuité paléolithique (Mario Alinei), auquel j'adhère de plus en plus.
Écrit par : Thomas FERRIER | 07/05/2013
Que dit précisément cette théorie ? Et comment se fait-il que des termes de proto-IE se retrouvent dans des langues non-IE ?
Écrit par : Porus | 08/05/2013
Cette théorie considère qu'il n'y a aucune manifestation archéologique indiquant un remplacement de population en Europe occidentale, donc invalide l'idée même d'une "invasion indo-européenne" venue de l'est. Si les IE sont en conséquence les descendants des Européens du paléolithique, cela veut dire que leur langue est beaucoup plus ancienne, ainsi que les évolutions constatées par la suite. Quant au fait que des termes PIE se retrouvent dans les langues finno-ougriennes, cela peut s'expliquer aisément par des contacts anciens et répétés.
Certaines théories ("boréenne", "nostratique"... etc) présupposent une langue plus ancienne, un "proto-eurasien" voire quelque chose d'encore plus ancien. Il est tout à fait possible ceci dit qu'il y a 50000 ans ou plus anciennement encore, une langue mère ait abouti aux langues indo-européennes, ouraliennes, au sumérien... etc
Écrit par : Thomas FERRIER | 08/05/2013
Mais comment pourrions-nous rationnellement expliquer la brachycéphalie prépondérante et la quasi-absence de coloration capillaire, chez les Russes ethniques ?
Écrit par : Piotr | 29/05/2013
Il ne me semble pas que ces critères craniométriques aient objectivement la moindre valeur dans le domaine de l'anthropologie physique.
En outre, il n'y a aucune étude sérieuse qui ait été menée à ce sujet.
Écrit par : Thomas FERRIER | 29/05/2013
Il n'est nullement question d'"étude" dans mes derniers propos, mais de perceptions visuelles tout à fait évidentes. Sans être nordiciste, je doute de l'européanité de certains Russes de souche, tant au point de vue de leur anthropologie physique extrêmement fléxible que de leurs moeurs incertaines, comparables à celles qui sont essentiellelent inhérentes aux nomades ou semi-nomades turco-mongols. Il ne s'agit pas d'allégations hostiles à l'endroit des Russes, loin de là. Toutefois, pour une part non négligeable de la population ethnorusse, je persiste à éprouver une certaine volonté de distinciation, voir de dissociation complète, quoique je sois moi-même un hybride slavo-alamanique. Je suis profondément convaincu que les Slaves originels, confinés sur les littoraux de la Mer baltique, constituaient une agrégation plus ou moins harmonieuse de clans et des tribus composés d'éléments de type nordique, dotés de yeux azur et d'une chevelure lumineuse, ainsi que d'une taille sans doute formidablement élevée. Que l'on me pardonne cette redoutable intransigeance, cette intempérance mugissante ! Mais, non, mille fois non, ces pseudo-européens trapus, aux pommettes exagérement saillantes et aux yeux démesurément étirées, et dont la pigmentation est parfois aussi accentuée que celle des para-hispaniques sud-américains, sont vraisemblablement métissés. Ils ne sont pas numériquement aussi prévalents que l'estimaient les raciologues, mais leurs effectifs n'en sont pas pour autant dérisoires au point d'être sciemment occultés. Soyons probes, que diable !
Cela dit, je ne tiens pas à générer de funestes dissensions parmi les Européens, car j'ose encore croire en l'élaboration d'une puissante Unité Europénne, noble, fière, et organisée.
Écrit par : Piotr | 30/05/2013
@ Piotr
Une partie de votre propos ne me paraît politiquement acceptable. Vous valorisez un type symbolique (coloration symbolique liée à la couleur du ciel et du soleil).
En outre, vous semblez prendre un groupe linguistique ("slave") pour un groupe "anthropologique".
En outre, tout ce qui est marginal, est insignifiant.
Cordialement.
Écrit par : Thomas FERRIER | 31/05/2013
la "metal resurrection" et le groupe de black metal de saint avold "sarganatas"dont je suis le leader,soutient bec et ongles la lutte des moudjahidine tchetchènes contre poutine qui veut recréer l union soviétique!nous allons faire un album contenant une chanson rendant hommage à Chamil Bessaiev et Dokou Omarov!
Écrit par : david witek "mdc" | 19/04/2014
Les Anglo-Saxons, férus d'anthropologie physique, me semblent quelquefois plus réalistes et plus impliqués que les Français. Et vous, Monsieur Ferrier, considéreriez-vous comme ces Caucasiens comme des "Européens", sinon comme des Européens... Exotiques, dirions-nous ?
http://www.theapricity.com/forum/showthread.php?52457-Caucasian-Avars-(people-in-south-russia)/page3&s=01d9bc6e87fa5ae1c665560d1231d7f8
Écrit par : Piotr | 22/01/2015
Les Caucasiens sont des Européens. Les Avars vivent dans le Caucase mais ne sont pas considérés comme caucasiens.
Les "Caucasiens" stricto sensu sont les Géorgiens et peuples apparentés, les Vaïnakhs (Ingouches et Tchétchènes), les Lezgyens et autres peuples du Daghestan.
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/01/2015
Les Avars actuels du Caucase parlent pourtant bien une langue caucasique. Les seules langues non caucasiques du Caucase sont le balkare, le karatchaï, le koumyk, le nogaï, l'azéri (langues turques), l'ossète, l'Arménien, et le talyche (langues indo-européennes). Il est peut être parfois abusif de séparer nettement les peuples du Caucase en fonction de leurs familles linguistiques, car les mélanges et les processus d'assimilation ont été nombreux.
Écrit par : Anton | 22/01/2015
Anton ou Thomas,
"Les seules langues non caucasiques du Caucase sont le balkare, le karatchaï (...)"
N'est-il pas question d'une même langue (syntaxique, sémantique, lexicale...)le karatchaï-balkar, dont une subdivision dialectale ne repose que phonologiquement ?
Merci d'avance.
Écrit par : Malvy ay | 22/01/2015
La réaction indignée et ulcérée de la communauté tchétchène des USA lors de l'attentat de Boston (commis par 2 frères d'origine tchétchène) tranche beaucoup sur les réactions ambiguës et molles de beaucoup de nos "compatriotes" musulmans Français à la faveur des dernières vagues d'attentats en France. Ceci est peut-être bon à souligner.
Écrit par : Anton | 22/01/2015
Exact sur les Avars, je confonds avec les Avars turciques arrivés en Europe centrale.
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/01/2015
Difficile à se prononcer pourtant sur les Avars installés jadis sur le Moyen-Danube. Il pourrait s'agir de pseudo-Avars d'origine ougrienne ayant usurpé le nom des vrais Avars/Juan-Juan (Mongols)
Écrit par : Anton | 22/01/2015
Si des Alains ont pu se balader jusqu'en Gaule, pourquoi pas des Avars du Caucase en Europe centrale ?
Écrit par : Thomas FERRIER | 22/01/2015
La langue est en effet dénommée karatchaï-balkare (cf. le serbo-croate), avec deux subdivisions dialectales d'après des critères phonologiques assez mineurs. Il existe néanmoins deux groupes ethniques distincts : les Balkars et les Karatchaïs. Je n'en sais pas beaucoup plus.
Écrit par : Anton | 22/01/2015
les Avars du Caucase en Europe centrale ? Mais les Avars médiévaux (ou pseudo-Avars = Ouarkhonites) du Moyen-Danube étaient soi des Ouraliens, soi des Altaïques (le tout mêlé peut-être à des iraniens orientaux), et non pas des "Caucasiques"
Écrit par : Anton | 22/01/2015
pardon, "soit des....soit des..."
Écrit par : Anton | 22/01/2015
Anton
Une même langue subdivisée en deux dialectes dont la distinction s'en réduirait à un phonème, voulais-je dire (une subdivision et non deux, prête à confusion dans mon propos) lesquels sont bien sûr pratiqués respectivement par les Karatchaïs et les Balkars (je suppose, juste une déduction logique...)
Merci à vous d'avoir pris la peine de me répondre.
Écrit par : malvy ay | 23/01/2015
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