Gallia ou Francia : le vrai nom de la France.
10/02/2017
Me plongeant dans un dictionnaire vieil-islandais/anglais (« A concise dictionary of old icelandic » par Geir T. Zoëga), je tombais sur l’expression suivante : Valir, habitants de la France (autres que les Francs) et plus loin Valland, France. En revanche je trouvais à Frakkar, les Francs, et rien à Frakkland, le nom de la France en islandais contemporain. Nous sommes au XIème siècle et pour les Islandais, notre pays est Valland, c’est-à-dire la Gaule tout simplement, et les Gaulois (Valir) s’opposent encore aux Francs (Frakkar).
Pourquoi est-ce intéressant ? Cela démontre indubitablement, tout comme l’illustre en grec moderne le fait que notre pays soit encore appelé Γαλλία (Gallia), que la légende d’une France née toute armée du baptême de Clovis ne tient pas. Et que l’opposition évoquée par Sieyès en 1789 entre peuple gaulois et noblesse franque, toute artificielle soit-elle à cette époque, remonte à une longue histoire. Il n’y a alors pas de roi de France mais un roi des Francs.
Ce n’est qu’ultérieurement, après Hugues Capet et sans doute pas avant Philippe Auguste que la notion de roi de France émerge réellement, dans la rivalité du capétien avec le « britannique » Richard Cœur de Lion qui était au moins aussi français que son adversaire. C’est ensuite l’unification linguistique du territoire suite aux annexions, mariages et victoires des Capétiens, la guerre de cent ans qui rompt l’unité linguistique entre aristocraties française et anglaise, et crée ainsi un sentiment national, puis au décret de Villers-Cotterêts. Progressivement, mais surtout au XVIIIème et XIXème siècles, et avec l’école publique, les patois vont s’effacer et la révolution française, par jacobinisme, allant beaucoup plus loin que l’ancienne monarchie, s’attaquera même aux langues régionales non affiliées au francien (le français d’oïl) dont le francilien servait de koinê, à savoir les parlers occitans, le breton ou le basque.
Il ne faut pas enseigner un « roman national » c’est-à-dire une légende comprenant de nombreuses approximations et même de pures inventions, mais enseigner la patiente construction nationale de la France au sein d’un processus commun de construction des nations d’Europe voisines, montrer ce qui relie et distingue les Européens entre eux et ainsi permettre à l’Europe de rentrer dans le XXIème siècle armée du sentiment de parenté et d’unité des peuples européens et ainsi capable de vaincre tous les maux qui la menacent. Il ne s’agit pas d’enseigner un « roman européen » en lieu et place d’un « roman national », mais la vérité européenne. La France est une nation celte (« gauloise ») à la langue latine et au nom germanique. Elle est une Europe en miniature. Et son histoire peut aider l’Europe à bâtir la sienne.
22 commentaires
Je crois que le premier roi de France a été Philippe-Auguste, jusqu'à lui, c'était roi des francs, rex francorum qu'on retrouve sur les pièces de Louis XIV.
On a là, de toute façon, la grande logique de l'Europe depuis la fin de l'Empire romain en Occident (vers 450): élites germaniques, peuples différemment celtes, catholicisme. Le tout finit par s'individualiser vers Charlemagne (début de l'"Occident", de la "Chrétienté") et atteint son apogée au XIIIème siècle ("Europe chrétienne"). Ensuite, comme une Europe chrétienne forte devait gêner divers ennemis, on a divers aléas qui, tous, vont dans le sens de l'attaquer: Guerre de Cent Ans (avec Grand Schisme dans l'Eglise), protestantismes (1600) avec libéralismes (1700) etc.
Oui, c'est en effet ce que je pense. Donc il faut considérer que la fusion Gaulois/Francs n'est accomplie qu'au début du XIIIème siècle. Bien plus tard qu'on ne le croit habituellement. Notre chronologie doit être repensée.
Et de même le paganisme celte en Gaule a résisté beaucoup plus longtemps qu'on ne le croyait, sans doute au-delà même de l'an 800.
Le XIII siècle ?! Comme vous y allez Olivier et Thomas !
Gardez-vous bien d'oublier que le vaste ensemble dévolu à Charles le Chauve dans les "Serments" prononcés à Strasbourg en 841 à la faveur du partage de l'héritage carolingien (confirmé par le traité de Verdun en 843) porte à notre connaissance l'existence d'un fort vaste domaine ethnographique déjà très largement francophone (ou du moins locuteurs d'Oïl) situé à l'ouest de l'actuelle Lorraine.
Il me semble par ailleurs Thomas que votre aperçu accorde une part trop belle aux Celtes au détriment total de ces colons romains, n'ayant guère ligué à votre gré qu'une simple langue véhiculaire à l'Hexagone.
L'apport démographique germanique à la constitution du peuplement de zones bien circonscrites, sises notamment dans le Nord-Est de la France actuelle (comprises dans l'ancienne Austrasie), n'est pas non plus à négliger.
La division entre les trois fils de Louis le Pieux était totalement arbitraire et ne reposait pas du tout sur la prise en compte du passé pré-franc voire pré-romain. L'idée que la Francie occidentale soit l'héritière de la Gaule était anachronique avant le XIIIème voire même le XVIème siècle (mise en avant de la tradition gauloise). Pourtant, aux yeux de Vikings, comme les Islandais que j'ai évoqués, la Gaule ("Walland") existait toujours. Le nom de Frakkland, qui désigne la Francie aussi bien que la France contemporaine, illustre cette séparation totale entre les deux.
Quant au rôle des Romains, il est indiscutable mais visiblement pour les Germains, nos ancêtres étaient restés des Celtes, des Gaulois. C'est intéressant.
L'apport germanique a été au maximum de 5% environ de la population de l'ancienne Gaule. Il est probable que l'apport romain réel ait été à peine supérieur.
Partage totalement arbitraire et totalement pérenne, cherchez l'erreur... Pour information, je ne discutais pas, rétrospectivement, dans une perspective ucronique et contre-factuelle, de la pertinence du partage susdit à un point de vue politico-étatique.
Le seul aspect qui m'importait vraiment se résume comme il suit : les partages susmentionnés dévoilent incontestablement à nos yeux l'existence au neuvième siècle d'un vaste domaine déjà francophone sis à l'Ouest de l'actuelle Lorraine, dans cette Francie occidentale correspondant grosso modo au noyau historique du futur Royaume de France. Il semble bien difficile de passer outre ces informations capitales lorsqu'on prétend étudier sérieusement la genèse de la France et des Français. Je ferais aussi remarquer que cette zone revêtait une importance non moins centrale pour le "Regnum Francorum" avant la formation de l'Etat impérial (et largement artificiel à un de point ethno-politico-historique) des Carolingiens.
Nul doute que sans l'apport ethno-culturel romain, la France et les Français (et autres Romans de l'Hexagone) n'auraient point trop différé des Irlandais ou des Ecossais et je ne sais pas conséquent ce qui vous autorise à réduire l'apport démographique des Romains à ce chiffre pour le moins curieux de 5%. Ce chiffre prête encore plus à sourire lorsqu'on songe à l'Occitanie ou à la Provence (et tout le domaine d'Oc du reste).
Dans un autre ordre d'idée, vous me semblez oublieux de ce que l'usage médiéval des noms de pays ou de peuples était fort souvent de type archaïsant. On ne compte plus par exemple de nombre de cas où les Roumains et leurs pays étaient désignés au Moyen-Age par des noms ethno-géographiques archaïsants erronés tels que Dacie/Daces, Getie/Gètes, Moésie/Moésiens, Scythie mineure/Scythes, etc. Ces désignations archaïsantes faisaient complètement fi de ce que les Roumains se dénommaient eux-mêmes avec des autoethnonymes issus de "Romanus", leur conscience ethnique ayant totalement évacué, tout comme en France ou en Espagne romanes par exemple, le souvenir des ancêtres pré-romains.
Les noms archaïsants de Daces, de Moésiens ou de Gètes n'étaient d'ailleurs point réservés aux seuls Roumains, les autres habitants médiévaux des anciennes Dacie/Getie/Moésie, tels que les Hongrois ou les Petchenègues, ayant également l'honneur d'être ainsi nommés par les chroniqueurs de l'époque. Les commentateurs par trop tendancieux ne manqueront d'ailleurs pas à tirer un parti abusif de cet usage archaïsant pour échafauder leurs théories farfelues.
On pourrait grossir à n'en plus finir le raisonnement d'exemples. Je m'en bornerai pourtant à un seul : le long séjour historique des Goths sur les deux rives du Bas-Danube (ancienne Getie) a longtemps valut à ceux-ci d'être tenus pour les descendants authentiques des...Gètes
Charlemagne en l'an 806 voulait partageait son empire en trois zones: italienne, une au sud de la Loire et la troisième, la France au dessus de la Loire jusqu'en Germanie. Division plus ethnolinguistique que celle du traité de Verdun.
En gros, la romanisation a fait naître deux peuples en France: au nord celto-germanique, plus celte en Bretagne, plus germanique à l'est, et gallo-latin dans le sud.
La Provence est une vieille terre romaine, d'ailleurs sa population jusque dans les années 80 étaient plus italiennes, par différentes couches d'immigration que française.
Le fait de confondre et d'inclure dans un même Etat la Francie occidentale romane du nord de la Loire et la Francie orientale germanique eût été à vos yeux plus conforme aux réalités ethnolinguistiques que le partage de 843 ?! Pour mémoire, le partage de 843 prenait acte et sanctionnait des divisions ethnolinguistiques bien plus tangibles encore que votre partage avorté de 806 : romanes vs germaines. Cela n'a absolument aucun sens de soutenir que la romanisation a fait naitre un peuple celto-germanique au nord de la Loire. Il est bien plus juste de faire observer que c'est la pénétration germanique plus forte au nord de la Loire qui est responsable de l'originalité du domaine d'Oïl (berceau historique de la France) par rapport au reste de l'ensemble gallo-romain, dont ledit domaine dOïl fait incontestablement partie. On peut également invoquer en ce sens la plus forte colonisation romaine au sud de la Loire. On peut rejeter enfin tout finalisme en rappelant que le domaine d'Oc n'avait pas fatalement vocation à être ainsi annexé par la proto-France.
Justement, la division, nord-sud a fait en sorte que le domaine d'oc fut divisé entre la Francie Occidentale et médiane.
Si la sud de la France avait été indépendante du nord, l'histoire de la France et de l'Europe eut été différent.
Les germains étaient plus présents au nord, et les romains au sud.
Tenez Thomas, je livre à votre connaissance les mythes d'origine ancestraux que les communautés romanes sud-ouest balkaniques (Aroumains) ont longtemps perpétués oralement. Ceux-ci soutenaient traditionnellement qu'ils étaient issus de colonies romaines établis initialement dans la vaste province romaine de Macédoine par Quintus Fabius Maximus Servilianus, puis fortement renforcées dans l'actuelle Thessalie à la faveur de ces âpres luttes intestines que se sont livrés Cezar et Pompée. Ces traditions orales étaient généralement confirmées par les chroniqueurs byzantins. Le cas d'espèce de ces Romans orientaux isolés présente ceci de particulier que, contrairement aux Romans occidentaux médiévaux, ils n'ont jamais eu à subir une conquête propre à modifier leur conscience ethnique par des peuples germaniques (ou autres) s'installant à demeure sur leurs terres pour y faire souche et s'y amalgamer à eux après les avoir dominés politiquement et militairement. L'oubli des ancêtres pré-romains trouve en revanche un pendant dans la romanité médiévale des Gaules et de la péninsule Ibérique, l'effet assimilateur irréversible de la romanisation étant le même partout.
@ Olivier,
----"Justement, la division, nord-sud a fait en sorte que le domaine d'oc fut divisé entre la Francie Occidentale et médiane.
Si la sud de la France avait été indépendante du nord, l'histoire de la France et de l'Europe eut été différent. Les germains étaient plus présents au nord, et les romains au sud."---
Le désordre qui règne dans vos idées ne laisse pas de confondre l'imagination !
Ce n'est pas le domaine d'Oc qui fut scindé en Francie occidentale et "médiane", mais uniquement l'ensemble géo-linguistique gallo-roman (subdivisé en quatre diasystèmes génétiques romans : Oïl, Oc, catalan et franco-provençal). La Francie occidentale comprenait au reste aussi bien le domaine d'Oïl que la plus grande partie du domaine d'Oc. La Francie occidentale était nommée ainsi uniquement par opposition à la Francie orientale, entendez l'ensemble ethnolinguistique germanique dévolu à Louis le Germanique en 843 (qui n'était autre que la partie orientale de l'empire carolingien, qui aura aussi à devenir le noyau historique du futur Saint-Empire et de l'Allemagne).
Les Germains ont été quant à eux totalement absorbés par les populations romanisées du nord...
Le Catalan est une sous-branche de "l'occitan", au même titre que le Gascon, le Languedocien, le Provençal, le limousin... Pour des raisons politiques et géographiques, cela s'est séparé.
Mais, connaissant l'espagnol et le provençal, je comprends largement à 90% le catalan, suffit d'adapter l'orthographie pour retrouver de l'occitan.
Après chaque dialecte ont subi une influence selon son histoire politique, sa géographie... Le Gascon est plus imprégné du basque par exemple, comme l'espagnol, avec le f transformé en h.
Le franco-provençal, je connais moins, mais c'est un mélange d'oil et d'oc.
Les langues d'oc sont plus latinisée que le français. A mon sens au XIIème siècle, il aurait pu avoir deux nations au sud et au nord de la Loire qui pouvaient se créer indépendamment.
Par le traité de 843, le comte de Toulouse était le vassal du roi des francs, d'où l'intervention lors de la croisade des "albigeois", indirectement, cela concernait le roi des francs, car c'était dans le royaume de Francis Occidental.
Avec le partage prévu de 806, cela aurait pu être tout autrement.
Pour le Nord de la France, la Bretagne est plus celte, et l'est, une partie de la Lorraine et l'Alsace sont plus germaines. Le domaine parisien a subi les influences celtes, latins, et germain.
Comme je dis, le français est la langue latine la plus germanisée, et l'anglais la langue germaine la plus latinisée.
L'influence germaine au sud est très faible, quelques mots comme guerre (wer), bleu et autres...
En fait, c'est la République en s'en prenant aux langues régionales qui a refait l'unité linguistique des Gaules, mais avec le français.
Par contre, je pense qu'en sous évolue l'apport du gaulois dans notre langue. Des mots gaulois ressemblent à des mots latins, comme cattos, viros...
@ Olivier
L'appartenance du catalan au domaine d'Oc est loin de faire l'objet d'un consensus parmi les linguistes. Sa subsumption passée sous le domaine d'Oc le domaine répondait d'ailleurs parfaitement à des considérations nationalistes françaises. Pour le reste, vous feriez sagement de me relire, car vous ne me contedisez en rien par vos redites. Vous n'avez au demeurant en rien démontré en quoi votre partage avorté de 806 eût été plus conforme aux réalités ethnolinguistiques que les partages historiquement pérennes de 803-806 (une "France au dessus de la Loire jusqu'en Germanie" eût été encore plus incohérentes ethnolinguistiquement).
J'ose ainsi l'hypothèse que ces derniers partages, qui firent la part belle aux noyaux historiques de la France (domaine d'Oïl) et de l'Allemagne, pour négliger et scinder completement le domaine d'Oc, heurtent votre sensibilité subjective et produisent en vous des ressentiments vicseraux . Votre ergotage uchronique stérile (et si une nation d'Oc avait été créée par un autre partage ?) trouve peut-être là son explication véritable...
Pour rappel, votre très éphémère Francie médiane incluait aussi bien une partie du diasystème d'Oc que les diasystèmes romans de Gaule cisalpine (rhéto-romans et gallo-italiques, distincts du diasystème romano-italique, qui relève, lui, de la romanité orientale, tout comme la romanité insulaire et balkanique) ainsi que des langues germaniques.
Oui, le domaine oil et oc ont été divisé en deux, entre la Francis Occidentale et Médiane...
Pour le Catalan, dans l'absolu il est assez dur de définir une langue dans tel ou tel branche, à un certain niveau. Sous l'Ancien Régime, vous pouvez aller de Paris à Rome, en changeant peu à peu, de village à village de langue passant du français à l'italien, en passant par le français et ses dialectes, le franco-provençal, le Provençal et les dialectes italiens. Le provençal n'est pas uniforme, il a 4 dialectes.
Et à mon avis, vous pouvez aller d'Italie en Espagne, en passant par le sud de la France, avec le même changement de langue peu à peu. De ce fait, le Catalan est à cheval entre l'espagnol et l'occitan.
Il est vrai qu'au Nord, il y a une césure entre les langues d'Oil et les langues germaniques. La structure n'est pas le même, c'est seulement quelques mots plus présents au nord qu'au sud, qu'il existe.
Mais le nord est plus celto-germain dans le sud. Au sud, il existe très peu de cimetières mérovingiens, comparé au Nord.
Désolé si je vous ai mal compris, mais je n'ai aucune retentissement subjectif sur le partage. Juste pour vous dire que l'histoire aurait pu être différent par ce partage. Il n'empêche, à l'an 1000 par exemple, quand Constance de Provence fut reine de France, épouse de Robert le Pieux, elle avait l'impression qu'elle était en terre "barbare" et étrangère, car en Provence, et dans le sud de la France, la romanité était plus présente que dans le nord.
Je pense qu'entre la Gaule et la France de l'an 1000, il eut une division du peuple en plusieurs peuples, surtout entre le nord et le sud. (je vous rappelle aussi que la Bretagne se receltise au VIème siècle et une évolution différente du reste de la Gaule.)
Le traité de 843 et la croisade des Albigeois ont permis aux rois de France de refaire un début de l'unité de la Gaule.
Question qui n'a aucun rapport: sait-on l'évolution de la mode entre la fin de l'empire romain et les invasions barbares? Les anciens romains ont-ils quitté leurs toges pour la mode "franque"?
@ Olivier
En effet, il est parfois délicat de définir structurellement et génétiquement le statut d'un idiome lorsqu'il existe des continuum linguistiques très nets et des échanges d'isoglosses importants entre idiomes issus d'une même langue-mère (c'est le cas du catalan et des langues D'Oc.)
Les dialectes italiens à proprement parler (groupe romano-italique, d'Italie centro-méridionale), diffèrent plus en revanche des langues géographiquement italiennes de l'ancienne Gaule cis-alpine, ainsi que de toutes les langues relevant de la romanité occidentale (gallo-roman, occitano-roman, ibéro-roman, etc.). Et pour cause : le groupe romano-italique forme, avec les romanités balkano-carpatiques (dialectes roumains, dalmate, istriote, etc.) et insulaire (sarde, proto-corse) la famille de la romanité orientale. Cette romanité plus rustique prolonge au fond les anciens parlers ruraux latins de l'ancienne plèbe romaine rustique de la péninsule italique centrale et méridionale.
petite correction : le terme usité pour désigner les parlers italiens relevant de la romanité orientale (au sud ligne Massa-Senigallia) est non pas "romano-italique", mais italo-roman"
Messieurs, l'établissement du royaume Wisigoth au sud de la Loire a-t-il selon vous eu une influence propre ou celle-ci se confond-elle avec l'influence romaine?
Excellente question, sans doute gênante pour Olivier.
A dire le vrai, toute la romanité occidentale, de la péninsule Ibérique aux Gaules transalpine et cisalpine, a subie des conquêtes germaniques.
Même la romanité italienne centro-méridionale est concernée, c'est vous dire...
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