L’avenir du Front National suite à l’échec de Marine Le Pen.
10/05/2017
Ce que sa campagne a révélé aux Français.
La campagne de Marine Le Pen a révélé au plus grand nombre beaucoup des défauts inhérents au nouveau Front National qu’elle dirige depuis 2011.
Le premier défaut est l’importance prise par la stratégie impulsée par Florian Philippot : campagne économiquement de gauche, europhobie permanente partant d’un contre-sens sur le résultat du référendum sur le TCE en 2005 (1), tabouisation de la thématique migratoire d’un point de vue ethno-civilisationnel. Son obsession contre l’euro, l’idée d’abandonner cette monnaie étant à juste titre anxiogène, relevant d’un postulat de principe, a joué en sa défaveur. Les apprentis sorciers en matière économique n’ont jamais eu une grande cote, surtout auprès de l’électorat de droite, qui tient à son épargne.
Dans le débat face à Emmanuel Macron, elle est apparue comme un amateur, sans colonne vertébrale, sans assises idéologiques, et défendant fort mal son programme. Faible sur les questions économiques, thème qu’elle aurait pu éviter en jouant la carte de l’avenir de la France et du destin du peuple français, elle a donné le bâton pour se faire battre à son adversaire qui, en ce domaine, a eu beau jeu de la pilonner sur ses insuffisances criantes en ce domaine. Le mot immigration, qui est pourtant la principale raison du vote en sa faveur, était quasiment absent, limité à quelques tirades générales sans saveur.
Le débat du 3 mai 2017 est pour Marine Le Pen ce qu’a été le « détail » pour Jean-Marie Le Pen en 1987. Ce dernier a perdu toute chance d’accéder au pouvoir suite à son dérapage, sans cesse renouvelé dès lors qu’il savait ne plus pouvoir que témoigner. Marine Le Pen perd toute chance pour l’avenir également et notamment pour 2022. Il y a des erreurs dont on ne se remet pas. Et la perte de crédit qui est désormais la sienne paraît insurmontable. Eric Zemmour n’a pas trouvé un mot pour défendre sa prestation et Robert Ménard a rappelé son désaccord avec elle sur les questions de l’euro et de l’Union Européenne.
Enfin, elle a commis au soir du second tour trois erreurs majeures de communication qui accentuent son décalage. En premier lieu, elle n’a pas su reconnaître sa défaite, préférant botter en touche au nom d’une hypothétique refondation, et sans vouloir faire le bilan de cet échec. Au contraire, tout indique qu’elle se limiterait à des changements cosmétiques ne remettant en cause ni sa domination sur le parti ni la ligne, ayant pourtant mené au désastre, impulsée par Philippot.
La seconde erreur fut d’apparaître extrêmement souriante devant les caméras quelques minutes avant son intervention télévisée faisant suite aux résultats, puis de prendre artificiellement un masque sérieux quelques instants après. Ce manque de sincérité, commun à tous les responsables politiques, s’est vu. La troisième erreur, prolongement de la seconde, fut d’être filmée en fin de soirée en train de danser. C’était fort malvenu, alors que nombreux électeurs étaient déçus ou dépités, ainsi que beaucoup de cadres, en dehors du cas des courtisans.
Une candidate refermée sur un clan souverainiste.
Les défauts de l’époque Jean-Marine Le Pen ont continué au Front National. La discipline de parti y est excessive, la soumission au dirigeant calamiteuse. Un chef de parti qui n’écoute que les courtisans serviles et marginalise les cadres critiques ne peut qu’accumuler les erreurs. Sophie Montel a expliqué qu’il fallait, je cite, « suivre la ligne de Marine Le Pen au doigt et à l’œil », adoptant ainsi la démarche d'un parti stalinien.
Marine Le Pen depuis 2011 n’a cessé de prôner l’ouverture, alors qu’elle n’a cessé de pratiquer l’épuration au sein de ses rangs. Après la mise à mort politique de son propre père, ce qui pouvait se comprendre néanmoins d’un point de vue stratégique, elle a marginalisé ses alliés, comme le SIEL de Karim Ouchikh poussé à la rupture, ou comme Robert Ménard, rabroué par Marine Le Pen lors d’un séminaire, et jusqu’à sa propre nièce, Marion Maréchal - Le Pen, qui a fini par renoncer ce mercredi à toute action politique pour quelques années, démissionnant de son mandat régional et se retirant des élections législatives, pour raisons familiales et aussi pour raisons politiques, sa ligne plus à droite étant rejetée durement par sa tante.
Si Nicolas Dupont-Aignan a soutenu Marine Le Pen au second tour, il conserve en revanche une farouche indépendance politique. Il sera sans doute confronté à ce qu’ont vécu les autres organisations. Le FN de Marine Le Pen n’accepte que des vassaux, pas des égaux.
Entourée de courtisans qui comme Loki auprès d’Odin lui suggèrent de bien mauvaises idées, étant victime d’un tropisme à gauche depuis de nombreuses années, elle n’écoute pas ceux qui auraient pourtant pu lui éviter bien des déconvenues. Aucun intellectuel n’a pu rester dans ou à côté du parti bien longtemps. L’indépendance d’esprit et une certaine insoumission caractérisent celui qui pense par rapport à celui qui agit.
Marion Maréchal Le Pen proposait d’adopter une ligne plus conservatrice sur le plan des mœurs, ce qui déplaît à la présidente 68-arde, une ligne plus chrétienne, alors que Marine Le Pen semble mépriser les religions, tant le catholicisme traditionnaliste que le paganisme, une ligne plus libérale et plus identitaire, donc moins anti-européenne, la présidente du Front National a préféré s’arc-bouter sur sa ligne de gauche. Il n’est toutefois pas absurde néanmoins de vouloir envoyer des signaux favorables à l’électorat populaire et aux ouvriers mais elle s'y est fort mal prise.
Un socialisme national « plus socialiste que le socialisme ».
Dans la forme de synthèse sociale-nationale qu’a proposé Marine Le Pen, la dimension identitaire est presque inexistante, ce qui fait que la principale différence entre le FN et le Front de Gauche s’est estompée. Or un « socialisme identitaire » ne signifie pas un alignement sur la démagogie marxiste. L’ouvrier français vote FN contre l’immigration et pas par « socialisme », même si une forme d’ethno-socialisme ne lui déplaît pas. Un socialisme d’exclusivité aurait pu de même lui plaire, s'il avait été bien expliqué. Or, comme le disait Dominique Venner, « il ne faut pas être plus socialiste que les socialistes ». Dans le couple social / national, c’est le national, au sens ethno-civilisationnel du terme, qui prime.
Pour réussir à récupérer l’électorat populaire de gauche et l’électorat plus bourgeois de droite, le ciment est le nationalisme identitaire, celui là même que Marine Le Pen a refusé au nom d’une conception civique de la nation, à la Habermas, que l’ex-chevènementiste Philippot a apporté dans son panier, ouverte aux « branches de l’arbre France » comme disait l’ancien mentor de David Rachline, ceux-là même contre lesquels ses électeurs traditionnels, y compris ouvriers, manifestent leur opposition.
Avec l’adhésion de la France à l’Union Européenne et les interdépendances économiques créées avec l’introduction de l’euro, ce nationalisme identitaire amènerait naturellement à se définir comme européen. Ce que Robert Ménard a parfaitement compris, mais ce que Marine Le Pen refuse de tout son cœur, au risque de dégoûter de nombreux électeurs de droite sans gagner d’électeurs de gauche pour autant.
Son socialisme fait fuir la droite, et son renoncement au nationalisme ne lui rallie pas la gauche, bien au contraire. Elle perd sur les deux tableaux. On ne peut récupérer droite et gauche qu’en les attirant par ce qu’ils ont en commun.
La ligne de Marion Maréchal Le Pen n’est pas meilleure que celle de Marine Le Pen en réalité. Le juste milieu aurait été sans doute plus habile, à la condition de rester ferme sur les questions migratoires et identitaires, en renonçant à l'europhobie, en choisissant la dédramatisation plutôt qu'une illusoire dédiabolisation.
Et l’avenir ?
Avec le départ de sa nièce, Marine Le Pen va s’orienter encore plus à gauche, avec Florian Philippot à ses côtés en situation de monopole idéologique, d’où son surnom en interne de « Raspoutine », donc persévérer dans l’erreur. Il est probable que les législatives de juin 2017 ne seront pas aussi bonnes qu’elle l’espère. Avec 21,3% aux présidentielles, élection qui lui est généralement plus favorable, un score de 17% aux législatives ne serait pas surprenant. Elle n’aurait donc guère d’élus à part en Picardie. Il est difficile en outre de savoir quel sera l’effet démobilisateur sur son électorat du souvenir du débat du 3 mai, du résultat décevant du 7 mai, et du départ de Marion Maréchal Le Pen.
Quand on persévère dans l’erreur, on finit par y sombrer. Pourra-t-elle rompre avec ce cercle vicieux ? Qui sera le Pourichkevitch (symbolique) qui la libérera de son Raspoutine si celui-ci existe ? Un ripolinage de façade avec un nouveau nom mais la même dirigeante, les mêmes conseillers et la même ligne suicidaire ne servirait à rien.
Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)
Note:
(1) Le vote contre le traité "constitutionnel européen" de 2005, rejeté à près de 56%, coalisait des électeurs aux motivations très variées, dans un contexte spécifique, avec un président Chirac usé au bout de dix ans de pouvoir. Imaginer reproduire cette synthèse circonstancielle en la comprenant de travers comme le rejet de l'idée européenne ne peut réussir. Le même contresens a lieu concernant le "brexit" qui démontre plutôt le rejet des élites britanniques et de l'immigration qu'un véritable rejet de l'Europe, et même de l'Union Européenne.
72 commentaires
Macron non plus, ce type c'est le vide sidéral, il n'a que des slogans creux et mensongers, en réalité le Pen très médiatisée à servi d'épouvantail pour racoler les voix qui manquaient à Macron, c'est très probablement le dernier sursaut europeiste, Asselineau sera le prochain présidant de la République, vous verrez.
Asselineau ? Encore un énarque. A fait 0,9% des voix en 2017. Sa ligne est calamiteuse, ses chances sont (objectivement) nulles.
Vous êtes sur ce blog chez de vrais européistes, ceux qui veulent vraiment unir les Européens (Islande => Russie). Macron n'a rien d'un européiste.
Pour un vrai européiste, l'Europe est une finalité. Pour un mondialiste, c'est une étape. Rien à voir.
Bien cordialement.
Je vous ai encore bien énervé :-D ))) Pour le moment l'Europe et Macron mènent à l'invasion migratoire de pseudos-réfugiés http://www.dreuz.info/2017/05/18/lhorreur-une-video-parrainee-ue-montre-une-bonne-fee-amenant-des-migrants-sur-un-tapis-volant/?utm_content=buffer92c77&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer
Concernant Asselineau et qu'on voit le parcours de Farage qui était également à 1% je pense que ça peut rapidement changer de donne, d'autant plus que les membres de l'UPR montent exponentiellement.
Justement, parlons de Farage. L'arnaque politique par excellence.
Il est énarque donc "tout est dit".
@ Benoit
Macron est néanmoins d'une habilité remarquable, qui réussit pour l'instant à composer une force politique centrale, d'une grande cohérence idéologique interne, en attirant vers lui, après les avoir excisés méthodiquement des formations de moins en moins cohérentes auxquelles ils appartenaient, les anciens jupéistes et les anciens rocardiens, auxquels s'ajoutent aussi d'ailleurs les anciens centristes.
Cette nouvelle force centrale sociale-démocrate-libérale-mondialiste, qui se dépeint aussi sous les couleurs du progressisme sociétal et de l'européisme, pourrait rejeter vers les périphéries du paysage politique tous les populismes rétrogrades, irrationnels et par trop désaccordés aux réalités de notre monde complexifié au possible (souverainisme infinitésimal, nationalismes europhobes, gauchisme socio-économique, etc.).
Cette recomposition pourrait aussi laisser un espace politique et idéologique très large à une nouvelle expression politique symétriquement opposée et non moins cohérente : une offre authentiquement conservatrice et populaire propre à traduire et à incarner les aspirations, les sentiments ainsi que les intérêts profonds des sociétés (enracinement, conservation, transmission, etc.)
La balle est donc dans le camp du LPE !
@ Benoît,
Votre énarque souverainiste desséché est pourtant un bien petit joueur lorsqu'on le compare à cet ectoplasme de l'ère glaciaire puant des kilomètres à la ronde le fiel de l'homme du ressentiment :
https://www.youtube.com/watch?v=00cYBUfZ8xo
Pierre Yves Rougeyron Curée de campagne 8.
Le système doit bien jubiler en voyant de tels opposants !
Comme je l'avais prédis et expliqué il y a un peu plus d'un an que l'Europe centrale se rebifferait contre l'autorité de Bruxelles https://visegradpost.com/fr/2017/05/21/leurope-centrale-et-orientale-reunie-a-varsovie/ et que les pays qui composent cette partie de l'Europe n'accepteraient jamais une seconde Union Soviétique qui leur dicte leur politique, eh bien voilà c'est fait, si Macron et toute sa clique de despotes éclairés continuent d'attaquer les polonais, les hongrois et les tchèques ils verront ces pays quitter l'UE d'une manière plus abrupte que la Grande-Bretagne, ça pourrait même tourner en conflit militaire entre les deux Europe, je connais les polonais, et concernant les tchèques ils n'accepteront jamais le retour d'une dictature impériale qui occupe leur pays, c'est un peuple d'un très haut niveau d'intelligence, voyez le récent interview de Vaclav Klaus concernant l'UE et l'immigration imposée https://www.youtube.com/watch?v=lWCr2w3V31g&t=41s
Benoît,
Les Européens du Centre et de l'Est critiquent l'UE pour de tout autres raisons que celles invoquées par les tenants Ouest-européens de votre souverainisme nostalgique et désincarné. Un Orban sera toujours infiniment plus sensible à l'idée d'une profonde parenté anthropologique et civilisationnelle pan-européenne que ne le seront jamais Asselineau, MLP, Philippot, May et autres Mélanchon. Vos fossiles dégénérés sont de bien piètres politiques, tout uniment incapables de prendre la juste mesure des choses pour anticiper les menaces existentielles communes qui pèsent sur les Européens : islam politique renaissant et ses vecteurs ethno-démographiques en Europe de l'Ouest, montée inexorable du colosse chinois, explosivité migratoire volcanique des profondeurs de l'Afrique, etc.
Orban n'a aucune intention de quitter l'Union Européenne. Il lui désobéi ouvertement sur la question migratoire mais les menaces de sanction contre lui sont théoriques. C'est comme face à la Turquie ou face aux USA. La commission européenne est un cabot édenté qui grogne.
Poutine, Orban et les autres défendent à leur façon, pas toujours bonne, l'Europe authentique, pendant que Juncker et Tusk se couchent devant le mondialisme, l'atlantisme (idem Kaczynski cependant) et le dogme multiculturaliste.
Si, si, les pays de l'est préparent leur sortie éventuelle de l'UE, le Viségrad est justement renforcé pour préparer ce plan B, si on leur impose encore des immigrés et des mesures d'austérité ils sortiront de l'UE, ils s'y préparent , il y a les eurosceptiques de type Orban mais d'autres partis anti-européens sont aux portes du pouvoir dont les médias taisent leur montée, les gouvernements corrompus pro-européens d'Europe de l'est sont sous pression, ils savent que ça ne se passera pas comme en France avec sa population formatée depuis trois générations à l'européisme funeste et autodestructeur dés l'école, en Pologne, en Roumanie, en Hongrie un soulèvement violent contre le pouvoir reste possible.
Côté occidental on entretient de faux sondages, même en Belgique où est implanté le siège de la dictature européenne le vent tourne, voici http://plus.lesoir.be/87228/article/2017-03-24/60-ans-apres-le-traite-de-rome-69-des-belges-decus-par-le-projet-europeen
Et l'autre europhile Macron ne sait plus quoi faire pour faire croire qu'il est soutenu par les français http://www.arretsurimages.net/breves/2017-05-24/Investiture-foule-la-com-de-Macron-preferait-les-plans-serres-id20649 c'est le retour des méthodes soviétiques et nord-coréennes pour faire croire que les populations veulent s'unir dans "le grand rêve" européen, en réalité un cauchemar impérial suicidaire occupé à ruiner l'économie et détruire les peuples et nations.
Aucun risque de sortie de l'UE pour ces pays. Ce sont des menaces en l'air et des effets d'annonce. Suite au brexit, tout cela ne tiendra pas une seule seconde.
La comparaison avec l'URSS est ceci dit infondée et ne témoigne pas d'une connaissance rigoureuse de l'histoire.
On verra ;-) rendez-vous dans 10 ans, je pense que d'ici là beaucoup de choses dans l'esprit des gens seront définitivement transformées et classées, de nos jours qui pense encore à l'URSS? Déjà aux abois lorsque je l'ai visitée en 1979 et ne tenant qu'à la propagande et à une structure qui semblait immuable, 19 après contre toute attente s'en était quand-même fini, l'UE est un concept obsolète et utopique comme le fut l'URSS, les impératifs économiques, sociaux et identitaires finiront par avoir sa peau.
Voici le parti http://spd.cz/ qui sortira la Tchéquie de l'UE, il est l'équivalent de l'Ukip anglais, du PVV néerlandais et de l'UPR d'Asselineau, et chez nous nous avons le PP belge bientôt
4 ème parti de la région francophone http://partipopulaire.be/ qui est lié au niveau européen à l'Ukip, vous remarquez d'ailleurs les couleurs sont les mêmes, vous sous-estimez les forces anti-européennes, certaines sont plus radicales comme l'UPR et le PVV, d'autres avancent à pas de velours pour ne pas effrayer les citoyens endoctrinés à l'Européisme.
Concernant Macron il ne représente que 20% des français, l'abstention était importante, il a eu les votes et le soutien des cartels bancaires et industriels de type multinationales (mais pas des PME), les votes des musulmans et le vote des parasites de la sécu afro-français, ainsi que les votes de l’extrême-gauche immigrationniste tombée dans le piège tendu par l’establishment, c'est à dire mettre MLP en avant dans les médias pour associer le frexit à l’extrémisme et faire de l'ombre aux partis authentiquement anti-européens qui eux sont sous-médiatisés, or les extrémistes et les nationalistes ce sont les europhiles, étant belge je passe de temps à autre devant les bâtiments européens, avec leur architecture exsangue flanquée de drapeaux européens omniprésents on croirait passer devant une bâtisse dictatoriale de l'ère soviétique.
Les gens sont malades de l'endoctrinement européen, comme en ex URSS ça relève d'une névrose collective organisée par le pouvoir médiatique pro-européen, on a mis dans le crâne des gens une imagerie et des réflexes psychologiques qui associe l'indépendance et le souverainisme au nationalisme, être indépendant et patriote fait de vous un raciste, un égoïste et un fauteur de guerre, c'est le message que les communicants professionnels de l'UE mettent dans la tête des citoyens, aussi ridicule que ce soit malheureusement ça fonctionne, j'ai sondé assez de personnes pour me rendre compte du côté névrotique de l'europhilie, l'UE est devenu une véritable secte, une nouvelle religion, tout pas en dehors est devenu tabou, l'UE et la scientologie relèvent du même mécanisme, en somme des marchands de bonheur construit sur des pseudo-analyses et des pseudo-révélations, destruction de la personnalité et de l'identité, chez les soviétiques outre l'identité ils avaient en plus tentés de détruire l'instinct de propriété.
Et ce qui est dingue c'est que les pro-européens provoquent l'exact contraire du résultat escompté, pour dire le fanatisme de cette nouvelle idéologie.
Toute la fachosphère le dit: Marine ne doit plus incarner l'espoir patriote, pas plus que le FN.
Oui, c'est terminé aux yeux de beaucoup. Elle doit arrêter et se consacrer à sa famille.
Excusez-moi mais les fachos ce sont les pro-européens.
Voici pourquoi il faut mettre fin à l'Union Européenne, ce désastre est rendu possible par les fonctionnaires corrompus de Bruxelles —> https://vimeo.com/141903495 qui favorisent les lobbys,
mais ces mafieux n'ont pas encore réussis à imposer cette monstruosité dans les super-marchés polonais, ce seul exemple résume à lui seul à quoi mène l'Europe unie politiquement.
Désolé mais la comparaison entre l'UE et l'URSS est franchement sans fondement. On est dans la mythologie, pas dans l'analyse sérieuse.
Et l’État français est encore épargné comme à chaque fois de ses véritables responsabilités quand on accuse l'UE de tous les maux.
Sinon, en URSS, le nationalisme grand-russe dominait totalement la société, qui était très conservatrice par ailleurs.
Le frexit est je le maintiens une mauvaise réponse et un faux problème. L'UE actuelle est impotente or un impotent ne dirige personne, et ne commande personne. Derrière la commission et les deux conseils, ce sont les États et les gouvernements. Voilà les vrais responsables et coupables.
"démosthénisme" j'ai même pas trouvé votre définition sur internet, lorsque je cherche je tombe soit sur vous soit sur de vieux ouvrages qui m'en disent pas davantage, c'est assez comique lol...
Bon, j'aurai encore agrémenté votre blog d'une voix dissonante, rien de tel pour le rendre encore plus intéressant.
@Benoît
A vous lire - sans vouloir vous manquer de respect - je suis d'abord rassuré. Je me dis qu'avec de telles élucubrations face à eux, les défenseurs (dont je suis) d'une Europe unie, enracinée et forte ont peu de soucis à se faire. Un argumentaire serein, pragmatique et convaincu devrait aisément avoir raison de vos diatribes et incantations (et de celles de ces individus auxquels vous vouez votre admiration).
Puis, très vite, une angoisse me prend en me rappelant que, vous avez raison, une majorité de nos concitoyens pensent comme vous. Quand je dis "pensent", j'entends "croient", et non "raisonnent". Car de raisonnement il n'y a point. Les tenants du lavage de cerveau sont bien de votre côté. Vous nous montrez à quel point un discours simpliste est efficace. Vous confondez identité et esprit de clocher. Votre vision est digne de celle du journal de 13H de TF1 (j'ignore quel est l'équivalent belge). Votre argumentaire est digne d'une conversation de comptoir. Et c'est grâce à des électeurs comme vous que le projet d'une Europe politique avec de vrais pouvoirs n'arrive pas à voir le jour. Puisque, contrairement à ce que vous prétendez, l'Union européenne a fort peu de pouvoirs.
J'ai cependant une question à vous poser: de quoi tentez-vous de nous convaincre? Il ne vous aura pas échappé que ce blog rassemble des européistes. Alors, à moins de trouver intéressant de venir parler poker dans un club d'échecs, je suppose que vous avez quelque chose à défendre. Ou alors vous êtes comme les politiciens que vous chérissez, tel ces fantastiques Nigel Farage et Boris Johnson, qui, une fois avoir réussi, à leur grande surprise, à "foutre la merde" (pardonnez-moi cette familiarité), se sont empressés de décamper de peur d'avoir à proposer une voie à suivre.
Quelle est donc la voie que vous proposez?
Vous dites " Ou alors vous êtes comme les politiciens que vous chérissez, tel ces fantastiques Nigel Farage et Boris Johnson, qui, une fois avoir réussi, à leur grande surprise, à "foutre la merde" (pardonnez-moi cette familiarité), se sont empressés de décamper de peur d'avoir à proposer une voie à suivre."
Non monsieur, vous êtes tombé dans le piège du bashing anti-Farage de journalistes gauchistes mal informés, si vous étiez bien renseigné sur les mœurs politiques d'outre-manche vous auriez pu prendre connaissance qu'il est de tradition britannique qu'après accomplissement de la mission politique vous quittiez vous fonctions par signe de respect pour les électeurs, dans ce pays on n'aime pas les politiciens parasites (comme au parlement européen) qui font carrière, au parlement de Bruxelles certains députes sont en poste depuis près de vingt ans, un scandale, insupportable pour un esprit britannique.
La voie que je propose est une Europe des états indépendants dotés de leurs monnaies nationales et de leurs cultures socio-économiques propres, le parlement européen doit perdre tout pouvoir et être remplacé par un sommet de type ligue arabe, certaines choses pourront être mises en commun, par-exemple défendre des valeurs culturelles et civilisationnelles propre aux européens, ce sera aussi le lieu où seront débattus la coopération économique et le degré de facilité de déplacement transfrontalier, en tant que belge je suis par-exemple pour un retour au groupe Benelux qui fut une nécessite historique et économique, malheureusement il a été phagocyté par les européistes pour lui ôter l'origine de son rôle initial, ils ont instrumentalisé cet ensemble à des fins de propagande européenne, en réalité les hollandais, les belges et les luxembourgeois ont une histoire commune qui remonte au 14ème siècle et un tissus économique commun tout aussi ancien (malheureusement les français nous ont piqués le nord Pas de Calais et Lille, très anti-français à l'époque, qui appartenait à cet ensemble belgeois, nom initial des habitants des Pays-Bas du 16ème siècle correspondant au Benelux).
Certains pays auront des facilités transfrontalières naturelles, par-exemple France, Italie et Espagne, ces trois pays aux échanges économiques traditionnels de type latin et méditerranéen peuvent avoir des frontières plus au moins ouvertes.
L'ouverture des frontières et des échanges entre certains pays devront correspondre à une réalité économique, historique, ethnique ou linguistique.
Cette disposition d'une Europe des peuples est beaucoup plus profitable et créative, chaque pays devient un laboratoire de la cité et de la vie en société, les hollandais par-exemple savent développer un art de vivre et de tolérance qu'un français serait incapable de comprendre ni de donner naissance, mettre ces deux pays dans le même ensemble politique dirigé par des fonctionnaires idiots et profiteurs est un gâchis, l'agriculture française et l'art de manger est actuellement assassiné par les despotes de Bruxelles, un hollandais ne pourra jamais apprendre d'un français l'art de la table, l'Unification politique européenne est pour moi un suicide, un nivellement par le bas, une uniformisation austère à la soviétique, encore de nos jours malgré la disparition de l'URSS on bouffe les mêmes truc en Arménie, en Lituanie et au Kazakhstan, c'est lentement que ces peuples ex-soviétiques retrouvent leurs richesses culturelles après plus de 70 d'unification politique artificielle.
@ Benoît
Votre vision est celle de la division impuissante fétichisée. Nous ne sommes plus au XIXème siècle où 25% de la population mondiale était européenne. Vous voulez retourner dans un cadre qui vous interdit le pouvoir, alors que le parlement européen peut offrir des points d'entrée utiles.
Par ailleurs, UKIP et le FN n'ont jamais réussi à peser ailleurs qu'au parlement européen. Au parlement national, ils n'ont jamais eu que quelques élus tout au plus. C'est très significatif. Ils vivent grâce à une UE qu'ils fustigent. C'est hypocrite et malhonnête intellectuellement.
Vous nous proposez une nouvelle version du congrès de Vienne de 1815. Cela n'a pas marché à l'époque et ça ne marchera pas. La gangrène est au niveau de chaque état, l'UE n'étant qu'un club dans lequel tous les membres nationaux pensaient pareil au départ.
Vous ne voyez que des différences là où il n'y a que des convergences. Vous prêtez une logique holiste à des pays européens qui ont les mêmes problèmes et sont confrontés aux mêmes maux.
L'Europe doit être totalement ouverte vis à vis de l'intérieur et totalement fermée vis à vis de l'extérieur. Tout simplement. Les convergences économiques viendront naturellement s'il y a un pilote dans l'avion, en clair s'il y a un Etat européen. Pas besoin d'abandonner l'euro au prix d'un coût exorbitant et stérile, on le conserve.
Le démosthénisme mène irrémédiablement au macédonisme. La division de l'Europe sert ses ennemis.
Désolé mais ce que vous proposez n'a pas fonctionné. Et ne peut pas fonctionner. De la division naîtra nécessairement l'échec. C'est le nihilisme européen dénoncé par Nietzsche, l'incapacité à penser l'Europe unie alors qu'il y a urgence.
Bien cordialement.
@ Benoît
Le choix de UKIP de faire une fixette sur l'UE est la véritable trahison des électeurs. Au moins le BNP qui progressait avant l'arnaque UKIP, et a été ensuite asphyxié par cette dernière, défendait l'identité européenne et indigène des Britanniques.
Farage en faisant de l'UE la cause unique et mensongère de tous les problèmes du Royaume-Uni, et se positionnant servilement en gentil toutou des USA, il est la démonstration de l'impasse souverainiste, qui au nom d'une souveraineté de papier trahit l'identité de chair.
Benoit
Combien il a fait au dernier scrutin votre énarque étatiste, europhobe paranoïaque grotesque, régulièrement invité de Radio-Beur, afrotrope niant la realité du Grand Remplacement?
0,9%.
Asselineau a été écarté des médias pendant 10 ans, mais le mur de l’establishment médiatique europhile qui tente de le faire taire vient d'être brisé, vous verrez aux prochaines élections. Ils ont tenté de faire taire Farage, lui aussi était à 1%, en fin de compte il a quand-même remporté la victoire et réussi à rendre à son pays sa démocratie.
Je reprochais à Asselineau sa négation du grand remplacement, cependant le reste de son programme est tellement profitable que je lui accorde un joker, cela dit j'ai bien écouté ses déclarations, je pense qu'il n'est pas idiot, il a sensiblement rectifié le tir en laissant entendre que le flux migratoire doit être soumis à une régulation selon les besoins, cela dit toujours est-il que le grand remplacement est actuellement organisé par l'Union Européenne, beaucoup de pays ont en matière migratoire les pieds et poings liés à cause des traités de Maastricht.
Asselineau est un énarque dont le frère est un grand ponte d'une loge. Il est donc un pur produit du système. Qu'il n'ait pas eu d'accès médiatique, et alors ? Moi non plus, et j'y travaille pour que cela change.
Farage était sur une ligne politique sur laquelle il était seul. Pour un gain politique misérable au final après le brexit. Tout ça pour ça... Le brexit étant une arnaque intégrale, il n'a rien remporté et n'a certainement pas rétabli la démocratie au Royaume-Uni. Bien au contraire.
Et non, le "grand remplacement" est promu par les États depuis 1946, bien avant toute CEE ou toute UE. L'Etat britannique en tête d'ailleurs.
Il faudra quand même une fois pour toutes le comprendre, l'immigration est un prérogative nationale, pas communautaire. Schengen gère les flux à l'intérieur de l'Europe et est quasi impuissant à l'extérieur, puisque cette gestion est laissée aux états membres frontaliers, dont l'Italie, où le Vatican joue un rôle délétère en ce domaine.
Alors comment pouvez vous m'expliquer les menaces de l'UE à l'égard du groupe Visegrad? (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie)
http://lepeuple.be/immigration-terrorisme-pologne-appelle-leurope-a-sortir-de-lethargie/82331
Ce sont des menaces imaginaires, des "paroles en l'air". Aucune réalité derrière ces mots.
Non les menaces sont bien réelles http://lesobservateurs.ch/2017/04/05/lue-menace-la-pologne-et-la-hongrie-de-sanctions-si-elles-refusent-daccueillir-les-migrants-nous-allons-etre-tres-durs/ des menaces financières et des amendes, ce qui équivaut à dire soit vous laissez entrer l'immigration illégale soit on vous coupe les vivres, que Bruxelles continue ce petit jeu et vous allez voir l’accélération de la séparation de l'Europe slave du blog ouest-européen.
@Benoît
Vous envisagez des coopérations au cas par cas entre états européens, selon des degrés d'affinité supposés plus forts entre certains de leurs peuples qu'entre d'autres. Entendre par exemple que les Hollandais et les Français ne pourraient se trouver dans une même union politique au motif que les premiers seraient tolérants au contraire des seconds relève pour le moins d'une vision enfantine. Vous relevez que la Flandre française a été volée aux Belges. C'est donc faire fi du fait que la Flandre dans sa totalité fit avant partie du royaume des Francs, qu'elle fut ensuite sous dominations bourguignonne, espagnole, ... L'histoire européenne est complexe. En figeant des frontières en l'état, vous empêcherez surtout toute identité flamande transnationale d'exister, puisque Lille sera définitivement séparée de Bruxelles, le Benelux et la France n'ayant pas vocation à se rassembler selon vos critères.
Se référer à un supposé état idéal de partition de notre continent fondé sur l'histoire revient à choisir un instant t de cette histoire au détriment des autres. Que pensez-vous par exemple de revenir à une partition de la France telle qu'elle fut au VIème siècle entre royaume franc et royaume wisigoth? Peut-être trouveriez-vous là une distinction plus naturelle entre caractères germaniques et latins...
Mais surtout, à nier l'évidence de convergences évidentes entre peuples européens, vous favorisez l'émergence de groupes d'intérêt entre états européens et extra-européens. A opposer par exemple une identité propre du Benelux au tropisme latin et méditerranéen de l'Espagne, l'Italie et la France, vous accréditez la thèse d'une union méditerranéenne. Après tout, Palestiniens, Egytiens, Libyens, Espagnols ou Italiens sont bien méditerranéens et ex-sujets romains... Vous préférez sans doute voir également les Britanniques échanger populations et biens avec les pays du Commonwealth qu'avec leurs voisins (mais j'oubliais, c'est précisément le programme des tenants du Brexit, Farage and co...).
Bref, votre vision de l'Europe, c'est la nostalgie d'une image d'Epinal, celle d'une Europe du XIXème ou de celle des Trente Glorieuses. Votre Europe, c'est une Europe d'intérêts particuliers et souvent contraires, c'est une Europe divisée donc potentiellement soumise aux autres puissances, bref c'est pas d'Europe.
Le problème il n'y a pas de peuple européen, de la même manière il n'y a pas de peuple asiatique, par-contre il y a des vietnamiens, des cambodgiens, des chinois, des japonais (...), vous pouvez dire ce que vous voulez, c'est un fait, de même un allemand c'est pas un français, un bulgare c'est pas un suédois et un portugais c'est pas un hongrois.
Et concernant la Flandre il y a eu en effet une brève domination française, mais ça remonte fort loin, très vite la région des Pays-Bas devint une entité distincte composée de populations commerçantes farouchement indépendantes http://racines-de-la-belgique.skynetblogs.be/
@ Benoît
Il n'existe pas de peuple asiatique car l'Inde n'est pas la Chine et l'Iran n'est pas l'Afrique. Il n'existe pas de peuple africain car le berbère au nord et le bantou au sud n'ont rien de commun.
Mais il existe un peuple européen, car l'Europe est caractérisée par son unité de peuplement et de civilisation et c'est le seul continent dans ce cas. D'ailleurs géographiquement l'Europe n'existe pas vraiment, et ses frontières sont conventionnelles. L'Europe existe d'abord par sa population ! Par le fait qu'on y parle des langues indo-européennes de manière native. Par le fait que sur le même paganisme, on a recouvert le même vernis chrétien.
Un français n'est pas un allemand ? Faux, les Alsaciens. Un lapon de Norvège est plus proche d'un lapon de Finlande qu'un suédois d'un finnois. Un corse plus proche d'un italien que d'un breton. Vous voyez, votre argument se retourne contre vous.
Et que dire d'un hongrois de langue slovaque ou d'un roumain de langue magyare. Vous essentialisez un peuple sur des données administratives artificielles, sur des frontières qui n'ont jamais cessé de fluctuer.
Un "français", c'est ou bien un francien, ou bien un occitan, un breton, un basque, un corse, un alsacien, un flamand, et même un angevin n'est pas un lorrain, un picard n'est pas un savoyard. Si l'Europe n'existe pas selon votre principe, alors la France n'existe pas non plus. Vous voilà bien dans l'embarras.
C'est pourquoi le souverainisme est une illusion car il repose sur une vision déformée de ce qu'est vraiment une nation. Le jacobinisme l'aveugle.
Bien cordialement.
TF
Vinayaka,
A n'en pas douter, vous avez la véritable fibre européiste, sérieuse, grave et très lourde de promesses.
Benoît,
Votre système de coopération me fait vaguement songer à cette pathétique constellation de cités-états grecques déclinantes, déchirées et écartelées entre la Macédoine et Rome, incapables qu'elles étaient alors d'unir et de confondre leurs destinés historiques. On connait la suite...
Benoît,
De la même manière, il n'y a pas de peuple japonais immemorialement indivisible, il y a des Toungouzes, des Austronésiens, des Aïnous amalgamés. De la même manière, il n'y a point de peuple français, par contre il y a des Franciens, des Normands, des Picards, des Bretons, des Occitans, des Catalans, des Auvergnats, des Gascons, des Alsaciens, etc. De la même manière, il n'y a point de peuple Bulgare, il y a des Thraces, des Slaves, des Onoghours, des Valaques, etc. De la même manière, il n'y a point de peuple hongrois, par contre il y a des Magyars ougriens, des Pannoniens, des Slaves, etc.
C'est encore pire que ce que je croyais, en faite ce dont il faut tenir compte c'est que l'identité fait partie de l'affect, peu importe sur quoi elle repose, elle structure notre être au plus profond, j'ai 54 ans, jusqu'à présent je n'ai jamais rencontré une seule personne qui se sentait européen au sens de l'affect profond, oui peut-être comme moi, c'est à dire que quand je dis que je me sens européen ça correspond à un ensemble de couleurs culturelles qui me sont agréables parce que européennes et variées, justement le contraire de l'uniformité, passer de la tortilla espagnole aux pirogis polonais en s'arrêtant sur une moule-frite belge est plus intéressant que bouffer un Big Mac estampillé UE de Lisbonne à Bucarest.
Personne ne parle d'unir l'Europe au point de l'uniformiser, soyez rassuré. Au contraire, les traditions de chaque pays et de chaque région dans l'Europe identitaire de demain seront mieux assurées.
Car de peur d'avoir à manger un Big Mac sur toute l'Europe, nous risquons bien par la faute des États de ne plus manger que des kebabs.
Bon Benoît c'est quoi votre intérêt personnel à nier à ce point l'européanité ?
Une compagne aneuropéenne?
Il y a 30 ans la "droite nationale" n'était pas hostile à l'Europe. Et reconnaissait l'importance du lien et liant ethno-civilisationnel.
Mais le fétichisme administratif de la souveraineté (donc focaliser sur le contenant plus que le contenu...) tant vanté par l'église de Marinologie a amené une régression idéologique et conceptuelle telle, qu'on a l'impression d'assister à un pathétique numéro de caricatures...
"Non les menaces sont bien réelles http://lesobservateurs.ch/2017/04/05/lue-menace-la-pologne-et-la-hongrie-de-sanctions-si-elles-refusent-daccueillir-les-migrants-nous-allons-etre-tres-durs/ des menaces financières et des amendes, ce qui équivaut à dire soit vous laissez entrer l'immigration illégale soit on vous coupe les vivres, que Bruxelles continue ce petit jeu et vous allez voir l’accélération de la séparation de l'Europe slave du blog ouest-européen."
Menaces d'un pantin, d'un roquet édenté tenu en laisse par les Etats nationaux occidentaux (ce sont eux qui nomment les Juncker et Cie).
Viktor Orban a montré qu'il n'en a que faire, et à juste titre. Idem la Pologne.
L'Uniformisation culturelle est en marche, vous ne le voyez sans doute pas parce que plus jeune vous n'avez pas connu les années 60 et 70, à l'époque tout était plus varié, la vie était beaucoup plus agréable, notamment la nourriture de qualité foisonnait dans les commerces à prix abordable, la qualité minimum était la norme, désormais les variétés de légumes, de viandes, de farines, de pains ont fondus comme neige au soleil, le peu qui reste ce n'est plus que de la merde sans valeur gustative, l'Union Européenne a crée une nourriture pour pauvres produite par la mafia de l'agro-alimentaire et une nourritures pour riches profiteurs de la nomenklatura européisto-mondialiste qui peuvent se payer des produits alimentaires (de base) au prix de l'or plaqué, l'UE n'apporte que tristesse, misère, régression sociale, destruction des libertés et uniformisation, l'UE c'est comme l'eurovision de la chanson, tout le monde chante dans la même langue et dans le même style.
@ Benoît
Est-ce le cas en dehors de l'Union Européenne ? Pas davantage. Donc la cause est le mondialisme et non l'UE. La Norvège, la Suisse et l'Islande ne me paraissent pas davantage des paradis.
L'Union Européenne ne doit pas être la causalité unique de nos malheurs alors qu'elle est simplement impotente, et donc ne crée ni bien... ni mal.
Si la Suisse fait beaucoup mieux https://www.youtube.com/watch?v=eiFaf7zxvEQ&t=1215s
Je connais aussi la Pologne et la Tchéquie, dés que ces deux pays sont entrés dans l'UE la dégradation en à peine 10 ans était saisissante, de nombreuses marques nationales ont disparues au profit de grands groupes industriels qui vendent de la merde, l'UE impose désormais à ces pays une économie et une production agro-alimentaire semi-planifiée, en réalité les normes européennes des combines mafieuses pour détruire les pme au profit des grands acteurs de la malbouffe, mais malgré cela la Pologne résiste encore assez bien grâce à sa richesse agricole et une tradition paysanne imprégnée dans l'âme polonaise, c'est un peuple d'agriculteurs et de jardiniers, aucun pays d'Europe n'est aussi vert que la Pologne, j'ai encore été en 2013 à Gdansk, c'étaient encore les légumes, le pain et la charcuterie de mon enfance, ce pays est resté propre, en Tchéquie par-contre le désastre est presque consommé, ma compagne qui est pragoise d'origine en était dépitée de voir ce qu'est devenu son pays, Herta, Kraft, Danone (...) envahi par des produits européistes de qualité inférieure elle ne trouvait plus ses produits. Côté occidental de l'Europe la dégradation de la qualité de vie et de l'agro-alimentaire ont débutés plus tôt, dans le courant des années 70, à l'époque c'était la CEE qui se chargeait de tout détruire, mais comme la destructions et les gains n'était pas encore optimaux il fallait encore ôter les frontières et mettre les états en esclavage.
@benoit
Je suis né en 1969 et donc connait parfaitement les années que vous décrivez, donc ne vous lancez pas dans des spéculations hasardeuses sur ce que vous croyez que sont ou ne sont pas vos interlocuteurs.
Comme tous les souverainistes, vous êtes en mode "nostalgie", "c'était mieux avant". Donc vous n'apportez aucune solution concrète, à part de l'europhobie de comptoir de bistrot.
Si la Suisse icône des souverainistes (on se demande bien pourquoi...) était si bien lotie que ça les listes Oskar Freysinger feraient des scores ridicules...
La Suisse pourtant hors UE, est frappée de plein fouet par le Grand Remplacement... La seule donnée d'importance, la seule question essentielle cat elle engage notre existence en tant que peuple européen.
Bien plus important que les discours économiques, et même economistes, et autres "sapireries", qui n'intéressent que les marxistes et libéraux. Les souverainistes ne dérangent pas le Système car n'ont jamais été très courageux... D'où leur préférence pour des discours de comptoir yaka-fokon-izonka ("ifo sortir de l'€, de l'UE...").
Par contre dès qu'il s'agit de parler de Grand Remplacement, de flux migratoires, de démographie... là plus personne...
Quant à la Pologne elle se fiche pas mal de l'UE, qui n'est qu'un ectoplasme.
Par contre la vassalité totale et servile aux USA et à L'OTAN, ça elle connaît...
Non c'est simplement une question de volonté politique de fermer sa frontière d'état, à l'époque de la guerre froide le rideau de fer fonctionna parfaitement, l'immigration incontrôlée n'est pas une fatalité, le problème en Suisse c'est que ce pays a été embrigadé dans Schengen et qu'à force de naturaliser des parasites venus de l'étranger le camp gauchiste n'a cessé de grandir, ces nouveaux suisses (pseudo-suisses) sont des pro-européens qui veulent ouvrir les frontières aux invasions barbares et détruire un pays vieux de 730 ans pour en faire une province exsangue appauvrie par un pouvoir dictatorial impérial.
Pour preuve que c'est une question de choix je vous suggère de vous rendre quelques temps en Pologne, la dernière fois que j'ai été en 10 jours je n'ai pas croisé 1 seul musulman, ça fait des années que je me rends en Pologne, c'est avec joie que je constate que malgré les menaces de l'UE la Pologne refuse de laisser entrer des illégaux sur son sol. Une observation intéressante c'est que la mode du kebab (sandwich grec en France ou pita en Belgique) est arrivé en Pologne, rien que dans l'hyper-centre de Gdansk j'en ai compté une bonne dizaine, eh bien ils sont pratiquement TOUS tenus par des gérants polonais !!
Les Polonais sont des Européens catholiques pour la plupart . Si vous n'êtes pas fichu de faire la différence avec des Pakistanais musulmans ou des Wolof on ne peut rien pour vous monsieur l'europhobe leucophobe.
Le RU n'est pas dans Schengen. Manchester, les 1400 viols à Rotherham, occultés pendant 10 ans par les "bobbies" de Scotland Yard, le parlement islamo-pakistanais de Birmingham, les preches d'Anjem Choudary, c'est l'UE ? C'est Schengen ? L'élection de Sadiq Kahn ? C'est l'UE ?
Certains pays n'ont en effet pas attendu l'UE pour laisser sa population envahie et sans défense face l'invasion migratoire, j'en conviens, cependant ces pays laxistes sont le fait de gouvernements préalablement pro-européens, essentiellement de gauche, du côté droite où l'on trouve plus de libéraux et d'identitaires, ou pour simplifier de conservateurs, il rassemble l'essentiel des souverainistes anti-UE et anti-immigration excepté l'élite économique à la tête des grands cartels industriels et financiers, cette dernière se fiche totalement du souverainisme, elle travaille activement avec la gauche-caviar, c'est à dire la constellation mondialiste pseudo-humaniste et pseudo-libérale Soros/Clinton/Macron(...) qu'elle arrose amplement, en somme nous sommes revenus au despotisme éclairé d'une nomenklmatura apatride trop enrichie pour conserver la faculté de sonder la réalité, ces gens vivent sur un nuage loin des réalités du monde et des flux migratoires qu'ils ne côtoient que sur mesure, c'est à dire la frange la plus aisée de l'immigration qui ne vit pas dans les HLM sociaux.
Aucun de ces gouvernements n'est pro-européen. Tous sont europhobes, prêts à livrer leur population européenne à la submersion migratoire afro-musulmane. Gauche et droite, et même le droite nationale, ont trahi. Il faut tous les briser.
Nous, c'est l'Europe aux Européens.
Thomas FERRIER@ 29/05/2017
Non pour moi c'est faux, un alsacien n'est pas forcément plus proche d'un allemand que d'un français parce que c'est une zone linguistique germanique, je vis dans un pays trilingue et croyez-moi qu'un wallon francophone a son tempérament propre et dans certaines régions il est sensiblement plus proche d'un flamand que d'un français, pour cause la Flandre était séculairement bilingue, ça s'est donc fort mixé, en outre ces populations vécurent des siècles durant dans le même régime politique, et puis ça dépend des régions, il y a toutes sortes de combinaisons, il n'y a qu'en Gaume belge que le tempérament tire sur la France, en faite des morceaux de Lorraine française rattachés aux anciens Pays-Bas. Vous en France vous n'êtes pas habitués aux peuples multilingues, vous avez souvent tendance à confondre français avec francophone https://www.youtube.com/watch?v=O--uhk8DLIs Les alsaciens n'ont cessés d'être ballottés entre deux cultures comme les belges, j'imagine donc que vous pourriez vexer certains français germanophones en leur disant que ce sont "des allemands" ou qu'ils sont plus proches des allemands, ce n'est pas nécessairement vrai à moins que ce ne soit clairement une population détachée artificiellement d'un bloc politique initial comme l'Allemagne de l'est de celle de l'ouest. C'est rigolo comme débat, non? Je suis l'antithèse totale de votre vision européenne :-)
@ Benoît
Oui, donc selon ce raisonnement, il faudrait diviser jusqu'à l'extrême l'Europe alors qu'il faut l'unir. A l'arrivée, "votre" Europe finirait africaine.
Je rappelle juste que le Rhin était peuplé de tribus celto-germaniques. Les frontières étatiques sont arbitraires, artificielles et contingentes. Donc sans valeur. Les vraies frontières, ce sont celles qui séparent les Européens et ceux qui ne le sont pas.
Non je dis pas qu'il faille diviser, et ni de rassembler comme vous le préconisez, je crois qu'il faille laisser les entités se former ou se défaire naturellement, vous qui semblez parfois vous référer F.Nietszche, n'a t'il pas dit plus au moins sous ces termes : "une nation est le détour que prend la nature pour arriver à un ou deux grands hommes". Je pense que les nations naissent d'une nécessité naturelle, si une nation européenne doit naître c'est que qu'il y aura une nécessité anthropologique, je ne pense pas qu'une petite élite d'idéalistes parviendra à rassembler des peuples qui n'ont pas envie de partager le même pouvoir. Je ne suis pas contre l'idée d'un état européen parce que je refuse cette idée, je suis contre parce que j'y vois quelque chose d'artificiel, de dangereux qui n'apporterait aucune valeur ajoutée qualitative, bien au contraire.
@ Benoît
"...si une nation européenne doit naître c'est que qu'il y aura une nécessité anthropologique..."
Voilà qui devrait répondre à votre signalement :
1.le rétrécissement considérable du monde dû à l'accroissement prodigieux des communications.
2.les défis existentiels communs d'un genre radicalement nouveaux qui pèsent aujourd'hui sur les Européens et que ces derniers auront impérieusement à affronter ensembles, ne serait-ce que pour survivre et se perpétuer dans ce monde complexifié s'il en fût.
Pour rappel, ces défis communs (que vos souverainistes fossilisés au dix-neuvième siècle sont incapables d'appréhender) peuvent se résumer comme il suit : islam politique renaissant et ses très nombreux vecteurs ethno-démographiques en Europe de l'Ouest, réveil de l'Asie, marqué notamment par la montée inexorable du colosse chinois, explosivité démographique et migratoire volcanique des profondeurs de l'Afrique, dénatalité globale structurelle des Européens, affaissement moral, idéologique et culturel suicidaire de la branche occidentale de l'européanité (qui, vue de l'Est, fait parfois l'effet d'une anti-Europe, maitre d'oeuvre de sa propre dilution par on ne sait quel pacte faustien).
P.S.
Benoît, il vous est toujours loisible de soutenir (avec les mondialistes) qu'en se dissolvant à la façon de la Rome impériale, l'Europe fera de nombreux "petits" de part le monde, pour le plus grand bien de l'humanité. En disparaissant, après avoir entre autres largement diffusé la culture hellénique et le christianisme sur le continent, Rome n'a-t-elle pas enfanté, en rapprochant dans un même creuset les Celtes romanisés et les Germains, la civilisation occidentale ?
ô grand paradoxe mon cher, pourtant que vois t'on? Une liquidation par l'Union Européenne des grandes structures étatiques au profit de petites entités administratives dans le cadre de "l'Europe des régions", alimenté financièrement par les eurocrates de Bruxelles l'on voit ainsi se réveiller une panoplie de vieux nationalismes rancis qu'on croyait disparus, bretons, basques, catalans, flamands, écossais revendiquant subitement leur "indépendance nationale"; jusqu'à présent on n'a jamais vu un mouvement "nationaliste" revendiquer son "indépendance nationale" pour ensuite se faire diluer dans un ensemble impérial qui va à l'encontre même de l'indépendance, voir des mouvements indépendantistes organiser le contraire de l'indépendance c'est du jamais vu, c'est inédit, la seule explication c'est la corruption de politicards européistes qui se font arroser par Bruxelles (des fonds européens généralement illusoires) pour que leur région se coupe de leur état respectif et affaiblisse la puissance et l'autorité du pouvoir légal.
L'Europe des régions n'existe pas. Le jacobinisme du PS n'a pas hésité à les détruire, d'ailleurs. L'UE vit de mythes, mythes que les souverainistes accréditent, prenant des moulins pour des monstres. Notez d'ailleurs que l'UE ne favorise nullement les volontés indépendantistes des Ecossais et des Catalans, bien au contraire. L'UE a menacé ces régions si elles devenaient indépendantes de ne plus être membres. Là encore l'UE défend les États puisque ce sont les États qui ensemble la pilotent.
Il n'est donc pas vrai que ces indépendantismes soient soutenus par l'UE. En revanche, ils réclament l'indépendance vis à vis de l'Etat auquel ils appartiennent sans demander pour autant à quitter l'UE, c'est exact.
Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont de contentieux historique qu'avec le premier.
Je peux bien entendu me tromper mais moi je crois que ces aides aux régions sont pas innocentes, tous ces mouvements indépendantistes brandissent des drapeaux européens plus que n'importes quelles autres organisations, à mon avis les leaders et les meneurs de ces mouvements "indépendantistes" sont des agents indirects du projet européen, je me rappelle à l'époque que mon père (originaire de Varsovie) me racontait que l'Ukraine s'était alliée à l'Allemagne nazie parce que on leur avait fait miroiter l'indépendance dans le cadre de l'Europe nazie.
Il n'y a pas d'aides aux régions, je me tue à le répéter. A chaque fois, l'UE défend l'Etat (britannique ou espagnol) contre les aspirations indépendantistes et/ou identitaires. On peut critiquer à juste titre les indépendantistes de gauche, mais pas les indépendantistes de droite.
L'Ukraine ne s'est jamais alliée à l'Allemagne NS parce que cette dernière a refusé leur proposition et a enfermé ses leaders nationalistes. Même les fascistes ukrainiens, biélorusses et russes ont été maltraités d'ailleurs.
Benoît,
Vos néo-nationalismes ouest-européens microscopiques (régionalismes) sont (dans leur vaste majorité) tout à fait à l'image de vos paradoxaux souverainismes : désincarnés, gauchistes, immigrationistes, nostalgiques et rétrogrades. De véritables idiots utiles du mondialisme.
Pour le reste, je constate que vous éludez systématiquement, comme à votre habitude, toutes les objections qui ne cadrent pas avec votre système.
https://www.youtube.com/watch?v=ktBRzdZdDMk
anton cusa@
Je regrette mais jusqu'à preuve du contraire les immigrationistes sont les protagonistes du projet européen, c'est évident voyons, Merkel, Junker, près d'une dizaine de personnalités du milieu europhile défendent l'immigration, les traités européens obligent les états membres d'adopter la politique migratoire de L'UE.
Benôit,
Vous feignez à l'évidence de ne pas comprendre que Merkel ou Junker ne sont en rien des européistes conservateurs, identitaires ou patriotes. Vous affectez aussi de ne pas constater que le peuso-européisme crypto-mondialiste de ces derniers n'empêche d'aucune façon vos momies souverainistes à être de parfaits remplacistes islamoptropes et afrotropes. Et pour cause, leur conception de la nation est purement civique.
Mais moi j'ai pas seulement un problème avec les arabo-musulmans et les africains qui comme vous le savez sont des parasites de la sécurité sociale, j'ai un problème avec tout ce qui entre en Belgique de manière abusive et non contrôlée, avoir chez nous plus de 200.000 français qui se croient chez eux, qui font grimper le prix de l'immobilier, qui utilisent nos infrastructures scolaires sans payer de taxes, qui causent fréquemment du tapage nocturne et des incivilités pose également des problèmes, déjà le belge n'a pas beaucoup de discipline mais le français c'est encore pire, ces aspects posent également des problèmes de cohabitation. Je suis aussi incommodé par les français que par les arabo-musulmans et les africains, c'est une question de nombre et de régulation, les français utilisent la Belgique en continuant à avoir un ancrage en France, en somme nous servons de serpillière et d'anti-chambre à la France, cette situation ne me plaît pas du tout.
Il est tard Benoît, vous feriez sagement de regarder Colombo sur TMC, plutôt que d'extravaguer ainsi sur le blog de Thomas Ferrier.
:-D ))) lol
https://www.facebook.com/PRAWAStronaMedalu/videos/1778887965659993/
Cher Monsieur: je ne commente absolument jamais sur les blogs, que du reste je lis assez rarement (pour ne pas dire jamais).
Cependant, et c'est là-dessus surtout que je voulais réagir: vous semblez vouloir évoquer, voire convoquer régulièrement D. Venner de façon... inattendue. J'ai connu Venner. Je ne pense pas que ce soit votre cas, d'abord pour cette excellente raison que je ne vous ai jamais rencontré, ce qui n'aurait pas manqué de se produire en 25 ans si nous avions gravité sur les mêmes orbites.
Or Venner, qui avait la nuque raide et se montrait invariablement péremptoire dans ses affirmations, a un jour asséné ceci devant nous: "Il n'y a aucun exemple dans l'histoire d'un soulèvement populaire spontané". C'était le fond de sa pensée, et il n'a jamais varié. Il voulait dire par là que les "révolutions" sont des mythes inconsistants avec la réalité des faits historiques. Il pensait que les "révolutions" sont les produits fabriqués de la haute finance s'appuyant sur la propagande et la terreur. Sur le moment (c'était en 1992 à Strasbourg), j'ai trouvé son verdict exagéré. A l'examen, il se peut qu'il ait eu raison. Mais alors, Venner n'est pas compatible avec votre projet. Il faut arrêter de le citer à contre-sens.
Secundo, Venner - déjà des années avant de se donner la mort - ne croyait plus DU TOUT à la politique, et il la rejetait comme inutile et parfaitement stérile. Donc il est malaisément récupérable également de ce point de vue.
Mais je ne fais plus de politique non plus depuis longtemps et comme je ne tiens pas tellement à discutailler de faits que j'ai vécus en direct et qui sont par conséquent sans controverse possible, ce sera ma seule contribution, peut-être pas aussi insignifiante qu'il y paraît, à ce fil de commentaires. Bien à vous.
Chère Aude,
Je ne prétends nullement avoir été un intime de Dominique Venner et ne l'ai rencontré concrètement que plusieurs fois dans ma vie et notamment lors d'un séminaire organisé en Bretagne pour "refonder" la mouvance identitaire et où il était présent. Étant historien par ailleurs, je vois une filiation naturelle entre l'un des fondateurs d'Europe Action et l'historien méditatif qu'il fut ensuite jusqu'à cet acte complexe qui fut le sien pour conclure sa vie sur notre terre.
Le combat européiste identitaire a des racines et des pères fondateurs. Il ne s'agit nullement de les suivre aveuglément mais de dépasser les contingences du moment pour sculpter la figure historique que chaque homme fut.
Son dernier acte était éminemment politique, je ne suis pas d'accord avec vous sur ce point, et Guillaume Faye notamment en avait saisi l'intensité. Lisez mon article "Mort d'un titan européen" sur mon blog, article consacré à Dominique Venner et écrit peu de temps après sa mort.
J'applique ce principe grec qui est que "tout est politique" (pan esti politikon). Et croyez-bien que s'il existe une vie après la mort, et que la cause que je défends arrive à s'imposer, alors cela sera l'occasion pour lui d'un rire homérique.
Merci néanmoins pour votre commentaire, qui a d'autant plus de valeur que j'ai bien compris que vous en étiez avare. C'est que malgré tout mon blog vous aura intrigué. :)
Chacun avec son vécu est amené à percevoir un trait qu'un autre ne décèlera pas et réciproquement. A votre façon, vous lui rendez un bel hommage.
Quant au fait de ne pas m'avoir rencontré, j'ai 40 ans. Je suis d'une toute autre génération. Et il est tout à fait possible que vous ayez renoncé à la chose politique avant même que je ne "débarque".
Bien cordialement :)
Voilà, comme je l'avais dit on se rapproche de plus en plus de la fin http://breizatao.com/2017/06/16/une-sortie-de-la-tchequie/
hihi, eh bien comme je l'avais prédit à l'est les langues se délient, ça fait maintenant deux personnalités tchèques très actives qui préconisent la sortie de leur pays de l'UE http://breizatao.com/2017/06/16/une-sortie-de-la-tchequie-de-lue-est-preferable-a-immigration-forcee-president-tcheque/
Haus est pro OTAN, pro atlantiste à mort...
Voilà vos références.
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