Le PIR est encore à venir !
23/05/2010
Organisé en parti depuis quelques semaines, le mouvement des Indigènes de la République réunit en son sein les revendications mémorielles et politiques les plus europhobes qui puissent exister dans certains quartiers de notre pays à l'encontre du peuple européen. Son programme ? Il s'agit selon elle de débarrasser le monde entier du «paternalisme» européen, tout en soutenant de manière active et en parallèle l'implantation en Europe de manière incontrôlée de populations migrantes, issues en particulier du continent africain.
Sachant que l'Europe est le foyer et la matrice du peuple européen, si cette volonté de débarrasser de son emprise les populations ex-colonisées n'est pas en soi critiquable, l'affirmation d'un remplacement de population sur notre continent, au détriment des véritables indigènes, les Européens, s'apparente à une démarche à vocation ethnocidaire, qui n'a aucune leçon à donner aux derniers nostalgiques de l'empire colonial.
Je pensais exagérer, jusqu'à que j'apprenne ce propos de 2006 sous la plume de l'égérie du mouvement, la très médiatique Houria Bouteldja. Son propos glace le sang.
« Demain, la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront çà. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant. Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs ». Houria Bouteldja |
Les choses sont dites. Selon cette charmante personne, dans les zones où les indigènes européens ne seront plus assez nombreux, ils subiront la loi de la majorité s'ils ne renoncent pas à ce qu'ils sont. Peuple d’Europe, as-tu besoin d'une autre démonstration sur ce que sur ton sol pensent de toi certaines personnalités ? Il est temps de te réveiller.
Notons que ce parti a la volonté de réunir les 500 fameuses signatures pour se présenter aux présidentielles de 2012. Nous suivrons cela avec attention.
Tomichi (LBTF/PSUNE)
Houria Bouteldja, dans ce propos remontant à 2006, démontre si besoin était que son propos sur les "souchiens", les européens de souche, lors d'une émission de Frédéric Taddeï sur France 3, devait bien être compris comme un propos europhobe, assimilant les indigènes européens, qui eux seuls pourraient se prévaloir du titre d' "indigènes de la République", à des êtres inférieurs. Le PSUNE, mouvement qui n'éprouve pas la moindre nostalgie pour la colonisation, erreur majeure de l'Europe au XXème siècle, et dont elle paye malheureusement un prix lourd aujourd'hui, ne peut que prendre acte des propos choquants de cette jeune personne, animée par un fort esprit revanchard. Rappelons lui qu'en vérité la colonisation ne fut soutenue et mise en oeuvre que par une extrême minorité d'individus, l'écrasante majorité des Européens n'ayant jamais été consultée sur ce point. Je ne saurais que lui conseiller de lire les propos très justes, tenus à l'assemblée nationale par Georges Clémenceau, lorsqu'il s'est opposé à l'aventure coloniale prônée par Jules Ferry. Thomas Ferrier (SG-PSUNE) |
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